ski et montagne de la neste

Le Pic du Cabaliros (2334 m)

C’est le premier dimanche de septembre, l’automne pointe son nez.  Est-ce que c’est cette réflexion mélancolique qui a incité Daniel à nous conduire au pic du Cabaliros ? Cette supposée mélancolie s’avéra judicieuse. Ce pic est très intéressant et agréable à faire.

Il se trouve au nord d’un conséquent massif orienté sud-ouest se terminant par le Moun Né de Cauterets au sud. L’étymologie de son patronyme n’est pas bien difficile à imaginer, c’est le pic des chevaux. Une légende insidieuse, raconte qu’au col de Contente (2149 m) situé au S.O. du Cabaliros un hôtel abritait les amours de certains couples illégitimes vers la fin du 19^ème, et même hélas,  au début du 20^ème siècle. La montée à ce col en partant de Cauterets  se faisait à cheval. Le sentier est très praticable, on peut effectivement le monter à cheval.

Pour couper court à de tels ragots, Daniel décide de nous faire partir de Sireix et de le gravir par sa face nord. Il faut aussi avouer qu’il y a 500 m de moins à monter !!

Après Sireix nous empruntons une petite route suivie d’une piste qui nous mène à la sortie du bois de la Curadère sur un agréable plateau. Nous arrêtons les voitures à 1550 m. Il est 9h20.

 Nous continuons cette piste, elle se transforme en un sentier bien marqué qui nous amène à la cabane d’Aurios (environ 1900 m) vers 10h40. L’itinéraire nous offre plusieurs solutions. Nous choisissons de monter quelques raidillons primitivement plein nord, puis le sentier part à l’ouest pour éviter les rochers de la Touette. Ensuite, par un large virage, nous obliquons au sud puis à l’est pour atteindre le pic par sa face ouest. Nous y sommes vers midi et avons gravi 800 m.

Le point de vue offert par ce sommet est légendaire, mais aujourd’hui, les grands sommets sont souvent cachés par des nuages. Arriver au Cabaliros et se contenter de ne voir que la base du couloir de Gaube est un peu frustrant !! Il n’empêche, nous avons un environnement magnifique.

Un petit vent frais nous incite à chercher un coin repas un peu abrité, nous le trouvons. Malgré cet abri précaire, nous ne nous attardons pas et vers 13h, les sacs rejoignent les dos.

Séparation dans le groupe : une partie des amis va prendre la crête NE qui passe par le Soum de Las dessus, puis plein nord, vont à la croix de Malinat et rejoignent la cabane d’Aurios. C’est un itinéraire plus direct que celui de l’aller, mais sur des portions de terrain plus raides. Les autres vont se contenter de reprendre avec quelques petites variantes l’itinéraire de l’aller.

Les 2 groupes se retrouvent presque simultanément à cette cabane. Il ne reste plus qu’à se laisser glisser par le sentier d’abord puis la piste ensuite. Nous avons le loisir de croiser d’importants troupeaux de chevaux et bovins. La descente facile de ce plateau est très agréable dans ce paysage bucolique. Nous arrivons aux voitures vers 15h.

Une célébration d’anniversaire nous y attend. Notre amie n’aura plus le droit de lire Tintin !!!

L’heure de la séparation arrive, chacun va retourner à ses occupations.

Très belle randonnée, très bonne idée, très bien menée. Grand merci, Daniel.

S de l’A

Le cerro Cotόn

La météo est franchement mauvaise sur nos montagnes, le vent a bloqué une grande masse de nuages contre nos sommets familiers, la seule solution, pense Alain, partir au sud, en Espagne.

Il nous invite donc à traverser les Pyrénées par le tunnel d’Aragnouet et de fuir les nuages en allant jusqu’à Ainsa. Nous sommes 12 à être convaincus par sa proposition et garons nos voitures à la sortie de la jolie petite ville. Son pari météorologique est réussi, nous avons abandonné la pluie loin derrière nous.

Nous partons à 10 h 30 et allons randonner sur une petite crête nord – sud, qui longe le début du lac d’Ainsa, jusqu’au cerro Cotόn, modeste sommet culminant à 753 m !!

On l’a compris, c’est une petite randonnée, mais très jolie. Dès que nous sommes sur la crête, nous dominons (d’environ 200 m), le départ du lac un peu en manque d’eau le pauvre, avec au loin l’embalse de Médiano. Nous ne sommes pas sur un terrain inconnu. Il y a quelques mois, nous avons parcouru le congosto d’Entremont dans la région de Samitier (20km plus au sud)  avec déjà son barrage à sec !

Arrivés sur le cerro Cotόn, prétextant qu’il va être bientôt midi, nous décidons d’y établir notre salle à manger. Nous avons un joli panorama en face de nous ; même le mont Perdu finit par se débarrasser partiellement de son manteau nuageux. La majestueuse  Peña Montanessa  elle, sera toujours bien visible.

Des rochers bien incurvés en guise de fauteuil nous firent passer un bon moment.

Le départ vers 13 h étant donné nous prenons un sentier plein ouest qui nous « dénivèle »  de 200m. Nous passons devant le « Torre de Cotόn de Morillo de tour » une tour qui fut majestueuse,  magnifiquement placée, mais dans un état de délabrement avancé. C’est dommage.

A la fin de la descente, un sentier plein nord, très confortable dans une magnifique forêt de pins nous ramena sur la piste que nous avions prise à l’aller. Ensuite, le village d’Ainsa n’était plus bien loin.

Bon…400 m de dénivelée cumulée, 10 km de marche, ce n’était pas bien pénible. Mais la balade était très belle.

Une petite fête d’anniversaire à deux de nos camarades clôtura bien l’après-midi.

Ensuite, il nous restait deux heures de route pour rejoindre nos domiciles.

Je te le répète, Alain, tu n’as pas ton pareil pour nous faire découvrir de jolies petites (ou plus grandes) randonnées, souvent espagnoles.

Un grand merci.

S de l’A

Les lacs  d’Ardiden

Janine tout comme Josiane sont éprises des sauvages et beaux lacs de montagne.

Elles nous proposent de partager leur plaisir et d’aller visiter les lacs d’Ardiden. La randonnée, si l’on veut accéder à l’ensemble des lacs, est exigeante physiquement. C’est pourquoi il a été décidé qu’au départ 2 groupes se formeraient, chacun pouvant évoluer à sa guise (ou sa condition physique !!).

La journée s’annonce chaude, nous partons tôt de Lannemezan, à 6h30,  et roulons jusqu’au petit hameau d’Aynis, situé non loin de la route qui mène à la station de ski de Luz Ardiden. Le final de cette route se transforme en une piste un peu rude pour les voitures, mais sur une courte longueur.

Nous démarrons à 8h30 et prenons le sentier très bien marqué indiquant la direction des lacs. Ce sentier est par moments un peu raide et quelque peu caillouteux. Un sentier de montagne quoi !! Entre 10h et 10h30, tout le monde se retrouve au bord du lac Laguës à 2039 m.

La séparation programmée s’opère, 3 randonneurs préfèrent rester au bord du lac et de la cabane voisine, les 13 autres s’armant de courage (et il va leur en falloir, attendez patiemment la suite…) partent à la découverte des lacs situés 400 m au-dessus.

  Après quelques minutes de repos, vers 10h40, le groupe de treize reprend la marche vers les lacs supérieurs. Nous sommes sur un plateau de fond de vallée et la progression est facile. Les choses se compliquent lorsque nous arrivons au fond du replat, car se dresse devant nous un véritable mur de plus de 300 m de haut qu'il va falloir gravir sous un soleil qui commence à darder sévèrement. La montée est forcément lente sur un sentier souvent incertain qui se faufile entre les blocs de granit.

   Après un peu plus d'une heure d'efforts, le bord du plateau supérieur  est atteint et nous sommes en vue du premier lac, le Lac de Cantet à 2380 m. Nous sommes à une altitude où le minéral domine, la végétation est rase et rare. Le niveau du lac est bas comme pour tous les lacs du secteur.

Une petite pause pour jouir du tableau et nous reprenons sur un terrain beaucoup moins pentu à travers la série des lacs d'Ardiden. Après le Cantet, un laquet puis le Lac Herrat, puis le Lac Casdabat dont le niveau se situe à 2408m. Encore une cinquantaine de mètres de dénivelé et nous découvrons, à l'apogée de notre périple, soit 2470 m, le Lac Grand d'Ardiden dont l'altitude est portée sur les cartes à 2420 m. C'est un magnifique lac tout en longueur dominé au Sud par le Pic d'Ardiden à 2988 m , à l'Ouest par les crêtes très dentelées des Agudes culminant au Soum des Agudes à 2732 m, au Nord par la Tuque de Bat Houradade à 2624 m et la très spectaculaire Aiguille de Lahazère à 2552 m. Nous avons ensuite à l'Ouest du cirque une autre crête très découpée commençant au Nord au Soum de Naou Costes, continuant par la Pourtère de la Henne (la femme en occitan) et se terminant par la Pourtère de l'Homme avec entre les deux la Pourtère de l'Espagnol peut-être ainsi nommé à cause de je ne sais quel drame sentimental passé.

   Le repas est pris sur une éminence dominant le lac. Certains vont tester la température de l'eau en y trempant les pieds pour certains ou le corps tout entier pour un autre malgré son extrême fraîcheur.

   Vers 13h40, nous entamons la descente délaissant la visite des deux autres lacs du site le Lac de Pène et celui de Lahazère, au pied de l'Aiguille, la fraîcheur des troupes étant déjà bien entamée sous ce vif soleil. Nous repassons près des lacs de Casdabat, de Herrat, du laquet et du lac de Cantet puis plongeons littéralement vers le Lac Laguës où nous attendent nos amis.

   Il nous reste à déniveler 600m pour rejoindre, vers 16h15, le hameau d’Aynis où nous attendent les voitures.

Dans un camping situé entre Sassis  et Luz St Sauveur, nous trouvons un bon accueil et d’agréables rafraîchissements. Nous y passons un bon moment.

    Merci Josiane et Janine pour cette magnifique randonnée où nous avons parcouru plus de 10 km avec 1030 m de D+ pour les uns et près de 6km pour 600m de D+ pour les autres.

N'oubliez pas de cliquer sur le lien Relive ci-dessous afin de visionner la vidéo du parcours 

Le Lac des Closos 2260m

C’est une très belle et ambitieuse randonnée à laquelle nous convie Monique. Ce Tuc est un sommet assez lointain du point de départ, et situé 1000m au-dessus !!

Il est donc décidé que deux groupes vont se former, certains vont se contenter d’aller vers le lac des Closos, beaucoup plus accessible, les autres iront au Tuc.

Nous quittons le parking du Pla de Beret vers 9h15, prenons la piste NE qui mène à Montgarri, puis à gauche, un sentier nous conduit dans le large vallon du petit Arriu de Parros. C’est à ce niveau que les 2 groupes se séparent.

Monique conduit 7 montagnards à l’assaut du pic.

Nous, les autres, le groupe des 11, montons plein Ouest. vers le lac et le col des Closos que nous rallions vers 11h30, il est encore assez fourni en eau, c’est une bonne nouvelle. Quelques minutes après nous atteignons le col tout proche. Nous jouissons d’un très beau panorama et une toute petite éminence nous fournit une belle aire de salle à manger. Il n’est pas tout à fait midi, mais nous avons déjeuné bien tôt ce matin et le repas est le bien venu.

Nous profitons une bonne heure de ce très beau site puis vers 13h10, renfilons nos sacs à dos. Un petit projet a fleuri dans la tête de certains, si nous allions faire un petit tour à Montgarri? Pourquoi, pas !! Nous descendons le vallon, traversons le rio pour passer rive gauche (nous l’avions monté par sa rive droite) et aboutissons à la cabane de Parros. Elle se trouve au bord de la piste qui relie Montgarri au Pla de Beret.

Nous ne connaissons pas la distance qui nous sépare de Montgarri, nous croyons en être assez proches alors qu’en fait nous en sommes à plus de 2km. Nous y partons tout de même, mais la chaleur ainsi que le relief un peu accidenté font renoncer quelques-uns qui font demi -tour et repartent sagement vers les voitures.

Nous ne sommes plus que 4 à rallier Montgarri. Cet ancien village abandonné est devenu un lieu bien pourvu en touristes. Une route carrossable et un parking assez vaste expliquent cette fréquentation. Nous parvenons tout de même à nous faire servir des boissons fraîches.

Sur un panneau, il est indiqué: « Pla de Beret 5,2km ». Il est 15h40, il n’est que temps de partir. Marchant d’un bon pas nous arrivons au Pla à 17h, en bons derniers, mais de peu paraît-il!

Annie nous offre en ce lieu une agréable collation que nous dégustons avec grand plaisir.

Ensuite, il faut bien repartir et, 2h de route plus tard, nous nous retrouvons chez nous.

Ce fut une très belle randonnée dans un lieu magnifique. Très bien imaginée avec ses 2 groupes.

Félicitations et grand merci, Monique.

Tuc de Parros 2732m

A partir des lacs des Closos à 2260 m, nous sommes huit à poursuivre l’ascension vers le Tuc de Parros 2731 m. Il est 11h30 et le soleil d'Espagne lâche tous ses feux.

Nous montons plein Nord à l'assaut de la face Sud, très raide, du Tuc Blanc de Parros, puis obliquons Nord-Est vers un petit col qui donne accès à une combe que nous remontons en suivant une sente signalée par quelques cairns. Nous passons dans une combe voisine, escaladons une petite, mais bien raide barre rocheuse, pour accéder à la partie haute du val du Parros. Encore un effort et nous débouchons, du haut d'un verrou glaciaire, sur le magnifique Estanh Nere de Parros 2540m.

C'est un très beau lac situé au fond d'un entonnoir dominé sur sa rive Sud par la face abrupte du Tuc de Parros. Il nous reste 300m à gravir et on peut voir d'où nous sommes les accès au sommet. On peut prendre à droite par un sentier bien raide cheminant sur un pierrier puis une barre rocheuse, ou partir à gauche sur des pentes herbeuses et une crête. La deuxième option est un peu plus longue, mais c'est celle que choisit Monique afin de pouvoir amener tout son groupe au sommet. La pente est raide, mais la progression est assez confortable sur l'herbe. Nous atteignons un sommet à 2708m point culminant de la Serra dera Morto puis redescendons à 2668m au Passet der Estanh Nere de Parros où s'offre à nous une vue fantastique sur le massif du Maubèrme, à l'ouest, avec à ses pieds une multitude de lacs et laquets, dont le Lac long de Liat au loin et celui de Montoliu juste en dessous. A l'Est du col, on a vue sur le Parros avec à son aplomb sur son lac Noir, et au loin à plus de 13 km le Tuc de Barlonguère, le Mont Valier et bien d'autres.

Il nous reste 63m à gravir sur une crête facile et nous atteignons le sommet à 13h à 2731m sur la croix, 2732 sur le cairn, 2729 sur la carte.

Au cours de la pause repas agréablement ventée, nous pouvons jouir du panorama pas très différent de celui du col et nous entamons la descente vers 14h par l'itinéraire de la montée. Le chemin paraît bizarrement plus long qu'à l'aller malgré un raccourci par la Coma de Parros nous faisant éviter le Tuc Blanc et les Estanhos des Closos.

A 16h 40 nous rejoignons au stationnement du Plan de Beret nos amis dont certains sont allés se recueillir au sanctuaire de Montgarri comme narré précédemment, et nous profitons avec plaisir d'un superbe pot de l'amitié offert selon le principe de l'auberge espagnole comme il se doit en ces lieux.

Merci Monique pour cette magnifique bien qu'exigeante rando qui a fait parcourir près de 17 km pour un peu plus de 900m de dénivelé aux uns et 17 km également pour 680m aux autres.

JPL

Lacs d'Ilhéou et du Hourat 06/08/2023

Encore un changement au calendrier des sorties, le lac du Hourat remplacera ce dimanche 6 Août 2023 le Tuc de Parros où nous nous rendrons dimanche prochain.

Le départ se fait du Cambasque au-dessus de Cauterets à 1350 m. Il est 8h35 environ quand nous quittons à quatorze le stationnement. Nous avons le choix des itinéraires, soit le GR10 rive droite du Gave d'Ilhéou, soit la piste rive gauche. La piste est au soleil, pas le GR et en cette matinée bien frisquette le choix est vite fait.

Sur près de cinq kilomètres nous traversons des estives fleuries, croisons les cascades de Sahucs et d'Ilhéou, le petit Lac Noir où ruminent des brebis, et après 625 m de dénivelé et près de deux heures, nous parvenons au majestueux lac d'Ilhéou. Beaucoup d'entre nous connaissent ce site, mais chaque visite procure le même émerveillement devant la beauté de ce lac, comme devant celle de la plupart des lacs pyrénéens d'ailleurs.

Après une petite pause sur la terrasse du refuge, le groupe se scinde en deux, six qui ont assez marché et qui préfèrent rester sur les bords du lac pour profiter du site et du beau temps et les huit autres qui poursuivent vers le lac du Hourat, le but de la rando du jour.

Vers onze heures, nous prenons le sentier qui contourne Sud-Est le lac par sa rive gauche et qui s'élève doucement jusqu'au bout du lac où la pente se raidit fortement et vire vers le Sud afin de contourner l'éminence rocheuse dont la face Nord-Ouest plonge dans le lac. Un premier petit col aux allures de goulet raide est en vue. Nous le visons sur un sentier très peu visible à travers les blocs rocheux mais bien matérialisé par de nombreux cairns.

Nous émergeons sur le bord d'une combe rocailleuse, puis descendons vers son fond où nous pouvons visiter une belle toue, abri sous roche sommairement aménagé sous une énorme dalle de pierre.

Le sentier remonte ensuite très raide vers un autre goulet aux allures de cheminée, amas de blocs parcouru par un petit torrent pouvant rendre les pierres glissantes.

Encore quelques dizaines de mètres sans véritable pente à proximité d'un « laquet » et nous accédons enfin au lac du Hourat par son déversoir à 2343 m.

Il est midi vingt-cinq et nous nous installons pour la pause repas sur une petite éminence nous permettant d'admirer la totalité de la surface du lac présentant une île oblongue en son tiers septentrional. Ce lac très sauvage s'inscrit dans un cirque glaciaire formé à l'ouest par le Pic Arrouy, 2785 m, puis au Sud par les aiguilles de Castet Abarca, et à l'Est par le Pic de Courounalas, 2566m.

Il est temps de redescendre et vers 13h 30 nous reprenons le sentier de l'aller, passons avec prudence les deux goulets et retrouvons peu après 14h30 nos amis restés près du refuge d'Ilhéou.

Une petite pause café et nous reprenons vers 15h10 la piste nous conduisant sous le brouillard vers le Cambasque que nous atteignons entre 16h15 et 16h30.

Nous avons quand même droit à un peu de soleil pour fêter l'anniversaire de notre chère secrétaire et clôturer cette belle rando qui nous a fait parcourir 14 km et 1017m de dénivelé pour les uns , 9km et 624 m de dénivelé pour les autres.

Lacs de Pouchergues et de Caillauas 30/07/2023

Pour ce dernier dimanche de Juillet 2023, Martiane nous invite à aller voir le lac de Clarabide avec nuitée au refuge de la Soula.

La météo n'est pas très optimiste, mais qui regarde trop la météo...

Rassemblement au Pont du Prat avec des arrivées échelonnées à cause du Tour de France féminin qui attaque aujourd'hui le Tourmalet.

Finalement, nous sommes onze à démarrer vers 14h45 du Pont du Prat à 1261m, direction La Soula.

Nous gravissons les classiques lacets qui nous mènent à la Santette à 1680 m vers 16h pour une petite halte afin d'admirer les belles gorges de Clarabide.

Ensuite, le sentier redescend un peu, puis remonte pour atteindre doucement le refuge de la Soula où nous parvenons vers 17h. Nous occupons les chambrées qui nous sont allouées, puis allons attendre trois de nos amis partis vers 17h du Pont du Prat.

A 19h, le repas est servi. Vous voulez le menu? garbure, axoa de veau accompagné de riz, coupe de fruits au sirop, le tout bien bon et bien cuisiné par André le gérant du refuge. Un bon petit vin blanc d'Alsace pour fêter un anniversaire, une sympathique soirée comme toujours dans les refuges.

Le brouillard est tombé, la nuit pas tout à fait et certains vont voir le petit lac voisin et « saluer » le requin en passant.

Nuit calme, petit déjeuner à 7h et départ vers 7h30 malgré un « bon » brouillard qui ne s'est pas levé. Un furtif pan de ciel presque bleu nous encourage et Martiane mène son groupe de quatorze randonneurs sur le sentier de Clarabide.

La progression dans le brouillard n'est pas des plus agréables car, les pierres sont glissantes et la vue, quelle vue ?

Finalement, nous arrivons au pied du balcon de Pouchergues, mais nous évitons la montée directe très raide pour contourner par Aygues-Tortes où nous passons tout près de la cabane de Prat Cazenave.

Le lac de Pouchergues est atteint vers 10h à 2102m. Nous y faisons une petite halte pour une collation et surtout pour décider de la suite de la rando. Le brouillard se lève un peu juste pour nous laisser admirer le panorama, mais la récidive est fréquente et « le chef » décide avec l'accord de tous de remettre à une autre fois la poursuite vers Clarabide.

En remplacement, nous prenons l'option retour par Caillauas par un ancien chemin de service des aménagements hydroélectriques faisant le tour de la Crête de Quarteau. Souvent taillé dans la falaise il supportait une voie ferrée de wagonnets utilisée pour le creusement des conduites forcées, des tunnels et la construction des barrages.

Nous parvenons au lac de Caillauas vers 12h30 à 2159m; la route a été longue et la pause repas est bienvenue, près des ruines de bâtiments de service, sous un beau soleil dont nous pouvons enfin profiter.

Nous reprenons la route vers 13h45 pour retrouver un épais brouillard qui ne nous quittera plus.

Nous retrouvons La Soula vers 15h pour une petite halte et vider la deuxième bouteille de Pinot gris d'Alsace qui nous attendait au frais.

C'est ensuite la descente où nous retrouvons deux de nos amies du Club qui n'avaient pas pu passer la nuit au refuge et qui sont, néanmoins, allées jusqu'à Pouchergues.

Le Pont du Prat est atteint vers 17 h puis chacun rejoint ses pénates.

Merci Martiane pour cette très belle rando qui, même si elle n'a pas atteint l’objectif du calendrier, nous a permis de parcourir 21 km pour 1150m de dénivelé .

Soum des Salettes-Lac de Badet

En ce dimanche 23 juillet, Maryse nous propose l’ascension du Soum des Salettes 2976m à partir de la station de Piau Engaly.

Départ à 7h de Mour, puis arrêt à Bourisp pour récupérer le reste de la troupe, dont notre cheftaine.

Nous serons donc 21 à marcher au soleil.

Arrivés au parking inférieur de Piau à 8h30, nous descendons dans le val de Badet et suivons le torrent rive gauche en montant légèrement.

Nous croisons au passage un troupeau encore mal réveillé qui s’essaye aux vocalises du matin avant d’attaquer une rude journée de pâturage. Ces belles blondes nous disent être en vacances pour deux mois environ.

Le chemin s’élève doucement plein sud puis tourne vers l’ouest pour arriver à une croisée de chemins équipée d’un cairn surmonté de pancartes portant des indications horaires optimistes en direction des Hourquettes d’Héas , de Charmentas et du col de Campbielh. 

Là, le chemin se redresse et zigzague à travers des pierriers et des ravines sur un terrain un peu instable et pentu.

Un premier groupe, sous l’effet vraisemblable de substances douteuses atteint en premier le col de Campbielh et sans attendre file vers le sommet.

Les autres, plus sages ou moins vaillants arrivent ensuite, prennent leur temps et décident de s’arrêter là et pourquoi pas de casser la croûte.

Le groupe des intrépides mangera au sommet en profitant du magnifique panorama qui s’étend de la Maladeta au Vignemale sans parler de ce qu’il y a entre les deux. Côté nord la crête du Campbielh au Bugattet coupe la vue vers les massifs environnants.

Un petit trio repart du col vers le point de départ qui sera atteint au bout de deux heures alors que les plus vaillants s’offriront un détour par le lac Badet ce qui rallonge quelque peu la promenade. Le visage un peu fatigué de certains attestera à l’arrivée que la montagne ça se gagne !

Un copieux goûter d’anniversaire les remettra d’aplomb.

Merci Maryse pour cette belle sortie qui rappela à quelques-uns ou unes plusieurs anciennes randos à pied ou à ski. En conclusion 1234 m de dénivelée, 13,6 km en 6h49.

Nous avons eu, toutes et tous, une pensée pour nos amis que le mauvais sort avait éloignés.

Pic de la Bonida 2529m

Jean-Louis a prévu de nous faire connaître le pic de la Bonida. Les vicissitudes de la météo lui conseillent d’avancer de 24h la date de sa randonnée.

C’est donc le samedi 15 juillet que 8 randonneurs partent avec lui. Ayant quitté Lannemezan à 7h, nous passons le col du Tourmalet et après 2km, nous garons les voitures au niveau du grand virage de Toue 1944m. Nous attaquons la randonnée vers 8h30.

Nous prenons dans un 1^er temps l’itinéraire bien connu qui, par le GR10, conduit au lac d’Oncet puis au Pic du Midi. Après 20mn, nous laissons le GR partir plein nord vers le lac et gardons plein ouest puis nord-ouest, un sentier qui mène au col d’Aoube. Vers 10h, après avoir visité le lac d’Aouda à sec, nous prenons un sentier sud-est qui conduit au col de la Bonida. Peu avant d’atteindre ce col, le chef marque un arrêt. Nous sommes à 2300m sur la crête sud (plutôt une croupe) du pic de la Bonida. C’est par cette crête qu’il faut arriver au sommet 230m au-dessus.

La séparation du groupe programmée de longue date se produit. Sur les 9 membres, 4 désirent aller au sommet, et les 5 autres vont se contenter d’aller au col tout proche.

L’itinéraire du pic n’est pas très difficile, mais la pente au départ herbeuse puis rocheuse sur la fin est très raide. Il n’y a pas de sentier. Après la partie herbeuse, on évolue sur des roches aux bords tranchants. Il vaut mieux ne pas tomber !! Il faut malgré tout mettre un peu les mains par endroits. Le sommet est atteint après 35mn : bonne montée ! mauvaise nouvelle : il y a 2 sommets !! Eh bien, ils seront gravis tous les 2.

Le magnifique panorama récompense ces intrépides. Il est presque identique à celui offert lorsque l’on se trouve sur la terrasse du Pic du Midi, avec en prime le Pic du Midi lui-même !

La descente s’effectue prudemment jusqu’au col de la Bonida. Les 5 camarades qui étaient restés à ce col, ne les ont pas attendus en ce lieu, un vent violent, qui soufflait par rafales n’incitait pas à séjourner sur un col.

C’est auprès du lac d’Oncet, avec un vent un peu moins agressif, mais qui provoquait de jolies vaguelettes à la surface, que les 2 groupes se retrouvèrent.

Après le repas pris en 2 services, il ne nous restait plus qu’à rallier nos voitures.

En nous approchant du parking, nous marchions plein est et avions le sommet du col du Tourmalet en face. Un camarade très avisé, nous fit remarquer que des nuages apparemment abondants sévissaient sur l’autre versant du col. Il ne se trompait point, et, à partir du sommet jusqu’après la Mongie, nous descendîmes dans un épais brouillard.

Il s’était dissipé heureusement bien avant Campan et nous ne manquâmes pas le sympathique café qui nous accueille fréquemment lorsque nous randonnons dans cette région.

Vient l’heure de la séparation, et les chaleureux remerciements à Jean-Louis qui nous fit découvrir une belle rareté et mena sa troupe, en excellent guide sur des terrains un peu délicats.

S de l’A

La cascade des Picharrots

En ce dimanche 9 juillet, une dizaine de montagnards pas encore en vacances répondent à l'offre d'Alain pour aller faire une promenade de tout repos, à l'ombre, pas longue et de faible dénivelé.
Tout ce qu'il fallait pour la plupart des participants.

Départ de Lannemezan à 8h30, arrivée au pied du monastère de Bethléem à 9h30 et en route!
Après quelques centaines de mètres en sous-bois, nous plongeons (!) dans un univers vert, très vert, moussu et saturé d'humidité. Cela tombe bien: nous sommes en juillet.
On se croirait dans la petite Amazonie des Baronnies, mais en grand, en très grand.

Nous suivons le ruisseau à l'eau toujours transparente, longeons d'impressionnantes ruines témoins d'un passé "marbrié" révolu, empruntons deux passerelles très commodes et fini la rigolade !
Le chemin devient sentier, humide et souvent glissant, nous évitons les pierres traîtresses, toujours humides et souvent boueuses, franchissons plusieurs gués (?) en remplissant copieusement nos chaussures, mais nous étions prévenus dès le départ de ce risque mineur. Après 3h d'un cheminement réclamant toute notre attention et quelques hésitations dues à la quasi-absence de sentier et à la surabondance de végétation nous parvenons à une plate-forme au milieu du ruisseau et là, le doute gagna quelques esprits chagrins.

Décision fut prise de casser la croûte, nous verrions après. Trois intrépides (inconscients?) voulurent aller jusqu'à la fameuse cascade, un quart d'heure après, ils étaient de retour: ils l’ avaient trouvée!
Estomacs lestés, le reste de la troupe s'y rendit en franchissant force troncs enchevêtrés, rigoles sournoises et cailloux mal placés. Ca y était le but était atteint !     
Restait, à redescendre par le même chemin semé des mêmes embûches.

Arrivée aux voitures à 16h30, après avoir parcouru 11km et grimpé près de 400m . Certains avaient l'impression d'en avoir gravi 1500 .

Arrêt à Saint-Pé-de-Bigorre au milieu d'une fête délirante au milieu des pétards et des feux d'artifices pour un arrêt dans un abreuvoir improvisé, sans fond de caisse, heureusement une de nos camarades avait sa carte bleue. Vive le progrès sans qui nous serions morts de soif.

Merci Alain pour cette balade atypique, surprenante et bien sympa.

Le lac d’Ourrec (1668 m)

Une bonne sortie classique, valeur sûre, qui permet de faire une belle randonnée accessible à tout le monde. Voilà le raisonnement qu’a dû tenir Thierry en nous proposant d’aller baigner nos pieds dans ce lac. Il a déjà vu juste quant à la popularité de la balade, nous sommes 20 à le suivre. Il faut dire, en outre, que lors de notre dernière visite il y a plusieurs années, un franc brouillard nous avait interdit de voir l’ensemble du lac. Cette fois-ci la météo est nettement plus clémente.

Nous démarrons peu après 9h du fond de la vallée de Lesponne (au Chiroulet : 1063m). L’itinéraire est très simple, nous marchons le long de l’Adour de Lesponne. Nous trouvons d’abord une piste un peu caillouteuse sur environ 2.5km et 250m de dénivelée. Nous traversons plusieurs fois le torrent sur de bonnes passerelles. Ensuite après avoir passé une petite clairière et emprunté la dernière passerelle, nous trouvons un sentier qui nous fait grimper rive gauche.

Le sentier est assez raide en plusieurs endroits, il reste 300m à monter sur une courte distance. Nous sommes récompensés de cet effort en apercevant une bien belle cascade au-dessus de nous, à notre gauche. Nous avons ainsi une petite idée de ce qui nous reste à grimper.

Enfin, nous sortons de la forêt et arrivons sur un plateau ; il faut marcher encore 500m pour voir le lac d’Ourrec. Il est dans un site très agréable, très bucolique. Une cabane gardée par quelques chevaux, le borde. Nous décidons de nous en approcher. Auparavant, il faut traverser de nouveau l’Adour. Certes, il y a des gués mais quelques chaussures prennent un peu l’humidité, rien de grave.

Nous trouvons une série de petits rochers qui nous procurent de confortables sièges, et c’est dans ce lieu, il sera bientôt midi, que nous prenons notre repas.

Nous y sommes très bien puis vers 13h, aiguillonnés par une petite brise un peu frisquette, prenons le chemin du retour. Nous revenons par le même itinéraire, les raidillons que nous avons connus à la montée se négocient très bien et notre chef est très attentif pour éventuellement aider celles ou ceux qui auraient quelques petits problèmes.

Comme d’habitude, nous atteignons la piste en ordre un peu dispersé suivant les qualités de descendeur de chacun. Ensuite, une petite heure de marche et vers 15h, nous nous retrouvons au Chiroulet.

Le pot habituel pris sur place, associé à quelques petits gâteaux qui nous attendaient dans les voitures, termine cette bien belle sortie.

Tu nous as fait passer une très agréable journée. Ton encadrement fut parfait.

Grand merci, Thierry

S de l’A