Publié le 27 Juin 2022

Un très mauvais dimanche nous est annoncé par toutes les stations météorologiques. La veille ce sera plus clément. Ainsi, Monique avance son projet Aranais de 24h.

Nous allons à la station de ski de Baqueira, et démarrons vers 9h50 du parking d’Ori  (1850m). Il est amusant de noter qu’au départ,  à notre gauche,  il y a un important bâtiment appartenant à une marque de champagne bien connue. L’ « après ski » à Baqueira ne doit pas manquer de charmes !

Redevenons sérieux et « sportifs », dédaignant ce bâtiment (d’ailleurs fermé), nous montons sur un large sentier plein Est et arrivons vers 11 h à un 1er lac de Baciver (il y en a plusieurs sur la carte), avec son barrage.

Le sentier, ensuite devient plus étroit et caillouteux. Il y aura 2 zones d’éboulis à traverser ainsi que quelques pentes raides. Ceci nous rappelle que nous étions dans cette région il y a 3 ans au mois de février et que la descente de tels raidillons en raquettes avait donné lieu à quelques spectacles de toboggan.  L’absence de neige simplifie fortement la technique !   Nous arrivons ensuite sur un vaste plateau herbeux parsemé de lacs aux dimensions variées. Tout au fond de ce plateau  Monique nous montre notre destination : le tuc de Rosari. Il parait encore bien loin. Nous avançons vers lui et arrivons vers midi au bord du  lac de Rosari 2340m.

Notre petite troupe de 13 randonneurs pose ses affaires et l’inévitable scission se produit.  Ce tuc placé 250m au dessus de nous,  attire une majorité du groupe.  Les sacs à dos  sont laissés à la garde de ceux qui  ne désirent pas monter.  Ainsi allégés les téméraires  partent  à l’assaut du sommet. Celui-ci est atteint vers 13h et un splendide panorama les attend,  sauf que nous ne sommes pas sous un limpide ciel bleu. De très menaçants nuages nous entourent et non contents de boucher l’horizon ils paraissent nous promettre de belles averses. Malgré tout, on peut apprécier la vue des nombreux lacs qui jalonnent la région et les dégradés du gris des nuages sur les crêtes apportent un charme impressionnant.

Après 40 minutes de descente, tout le monde se retrouve auprès du lac pour se restaurer. Les « sédentaires » ne les avaient pas attendus pour manger, mais avaient gardé  quelques petites  gâteries à leur intention.

Le camp est levé vers 14h15 nous descendons tranquillement en musardant bien. Le risque de pluie a disparu. Nous sommes  à la fin du printemps et de nombreuses variétés de fleurs  intéressent vivement nos herboristes. De magnifiques et paisibles  troupeaux  de chevaux et vaches confèrent à ces lieux un grand  charme bucolique.

 Nous rallions les voitures vers 16h30.

En amont de Vielha un bar nous accueille, nous finissons de profiter de ce val d’Aran bien agréable. En sortant de ce café nous subissons une averse qui avait eu la délicatesse d’attendre la fin de notre randonnée.

Très belle et agréable (jusqu’ à la météo) sortie, merci Monique.

S de l’A

Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m
Tuc de Rosari  2608m

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

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Publié le 20 Juin 2022

Dimanche électoral  (en principe le dernier de l’année), départ tardif, météo caniculaire dans les vallées,  presque tempétueuse sur les crêtes. De cette équation légèrement compliquée, Alain en tire la conclusion que nous n’allons  aller ni très loin ni trop haut.

Les crêtes du Bassia remplissent à peu près ce cahier des charges.

Partis à 9h30 de La Barthe,  le sac sur le dos,  nous quittons à 10h20 le col de Beyrède (1417m). L’habituel troupeau de vache y résidant l’été nous souhaite obligeamment bonne route.

Nous abordons le sentier classique, balisé qui, avec des pentes un peu raides parfois nous conduit  à un petit col sans nom (1800m) qui nous permet de prendre pied sur la crête. Nous y sommes vers 11h30. Nous imaginions monter sous une forte chaleur, c’est un fort vent qui nous accueille.  Le temps que tout le monde se regroupe, nous  partons à gauche pendant quelques mètres pour trouver  quelques rochers qui nous procurent un précaire abri contre le vent. 

La tempête devrait s’apaiser dans l’après midi. C’est dans cet état d’esprit optimiste que nous entamons notre repas  en fêtant  l’anniversaire de l’une de nos compagnes.

Durant ce repas, le vent ne s’est pas tellement calmé, notre chef décide cependant que nous allons terminer la randonnée et finir de gravir les quelques 120m qui nous séparent du sommet. Nous y sommes vers 13h45.

L’inévitable et fâcheuse scission se produit à ce niveau entre d’une part : Le chef ainsi qu’une vaillante partie de sa troupe qui, désirent  parcourir la crête jusqu’au pas du Bassia en passant par le cap de Castillon  et d’autre part, une minorité qui, estimant que le sommet étant atteint, il suffit maintenant de redescendre tranquillement  en reprenant l’itinéraire de l’aller.

Le seul problème que les 2 groupes auront à affronter est ce vent violent qui,  n’en déplaise à la météo,  ne s’est pas affaibli. Une fois  la crête  quittée soit,  au Pas de Bassia pour les vaillants ou au col sans nom  pour les moins vaillants, l’effet du vent se fait de moins en moins sentir et la chaleur le remplace. On en regretterait presque le vent !

Les 2 groupes se retrouvent  au col de Beyrède, et chacun reprend sa  voiture qui a bien chauffé au soleil. Nous descendons sur Sarrancolin, où des boissons fraiches,  au café du centre ville,  sont les bienvenues.

Bien belle balade, bonne idée, toujours sympathique ce Bassia.

Merci Alain

S de l’A

Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m
Le signal de Bassia 1921m

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

Publié dans #randonnée en montagne

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Publié le 14 Juin 2022

Elections législatives obligent : Il faut laisser tout loisir à ceux qui le désirent, d’aller voter. Le départ de la randonnée ne peut-être que tardif,  la randonnée ne peut être que relativement modeste.

Tel fut le raisonnement de notre chef : Gérard, qui nous fit partir de La Barthe à 9h30 pour arriver à la Hourquette d’Ancizan vers 10h30. Nous allons nous dit-il, aller au lac d’Arou, puis, nous monterons un peu plus loin en direction du pic de Monfaucon. Ce pic qui subit injustement l’ombrage de l’Arbizon, son grand frère, est très agréable à faire et son point de vue sur la face nord de ce fameux Arbizon avec ses falaises impressionnantes est remarquable. Il souffre de la réputation de proposer un pierrier d’environ 300m avant d’arriver sur sa crête sommitale. Ce pierrier se monte assez aisément,  c’est la seule difficulté, et  la descente y est tellement agréable.

Digression superflue, nous n’allons pas au Monfaucon. Nous allons au lac dans un vallon très agréable et par un sentier très facile. Les amateurs ont tout le temps d’admirer de nombreuses variétés de fleurs qui le jalonnent ;  nous sommes encore au printemps !  Nous sommes au lac vers 11h40, il est petit mais très beau et limpide. Nous  montons sur une petite éminence située 40m au dessus, ce qui nous permet de bien le dominer. Il est presque midi nous décidons d’y déjeuner. Durant le repas, certains lorgnent un petit col une centaine de mètres au dessus de nous, sur l’itinéraire du Monfaucon. Peut-être pourrions-nous aller le voir ensuite.

 Cette réflexion ne tenait pas compte des  conditions météorologiques : Nous étions partis par un temps orageux, il faisait chaud à la Hourquette,  mais rapidement nous fûmes assaillis par des bandes de brouillard qui nous accompagnèrent presque jusqu’au lac. Juste le repas terminé,  vers 13h une petite averse nous fit déguerpir. Adieu le projet du petit col, nous reprîmes la direction de la Hourquette que nous ralliâmes vers 14h15.

Le ciel était redevenu clément, une petite collation sur une terrasse de Payolle clôtura cette randonnée bien agréable malgré ce temps capricieux.

Beau coup de maitre

Merci Gérard

S de l’A

Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m
Lac d’Arou 1786m

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Publié le 6 Juin 2022

Danièle a la lourde tâche de nous conduire au lac de Peyrelade avec une météo moyenne voire défavorable.

Ce très beau lac jouit d’une excellente réputation, son seul défaut résiderait dans son accessibilité sur un plan routier : 10 km de piste (en bon état) dans le bois de Beaudéan. Partis à 8h15 de Lannemezan, nous n’attaquons la randonnée qu’à 9h45. Il faut dire que nous avons pris le temps de sympathiser avec un troupeau de jeunes vaches  qui nous ont formé un amical comité d’accueil. Ces bovins sont peut-être herbivores, mais une petite gâterie style chocolatine ne les rebute pas.

Après leur avoir confié la garde de nos voitures, nous prenons le sentier qui doit nos emmener en 2h (dit un panneau) au lac de Peyrelade.  Ce sentier monte le long du torrent qui est alimenté par le lac. Il est raide, caillouteux, traverse des petits rus, un sentier de montagne en quelque sorte! En avance sur le panneau indicateur du départ, nous arrivons au lac vers 11h30. Une belle esplanade nous invite à nous  poser pour déjeuner. Nous dominons le lac d’une vingtaine de mètres, nous devrions le voir dans toute sa splendeur, mais c’est sans compter avec le brouillard environnant. Malgré tout, un mélange de brouillard, de petits torrents se jetant dans le lac, de petits névés s’y reflétant, donnent à ce paysage un aspect un peu irréel, sauvage et pour tout dire magnifique.

Nous quittons ce lieu vers 13h, traversons le guet du torrent et nous dirigeons vers le cap de Labasset situé 100m au-dessus du lac. La majorité du groupe y accède, certains s’arrêtent en chemin et d’autres préfèrent attendre leurs camarades au pied de cette montée.

Ensuite,  nous prenons l’itinéraire qui nous fera passer dans le bois de Pouzac. Nous allons marcher presque 2 h dans le brouillard mais, sur un excellent sentier ;  nous aboutissons  sur la piste qui nous ramène aux voitures, les vaches ne nous ont pas attendus !

Certaines jambes se ressentent légèrement de cette randonnée qui a duré près de 5 heures. Nous allons donc reprendre des forces à l’auberge de Beaudéan et visitons « l’épicerie d’autrefois ». Nous y voyons exposée, mais pas à la vente, la croix de Béliou. Site bien connu de la région.

C’est le temps des « au-revoir » et du « rendez-vous  la semaine prochaine ».

Super sortie,  très bien encadrée dans ce brouillard.

Merci Danièle.

S de l’A

Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset
Le lac de Peyrelade : 1919m  Cap de Labasset

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

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