Il est indiqué sur le calendrier du club que Jacques proposera et conduira une sortie le 3 décembre. Cependant, il est légèrement à court d’inspiration et c’est Jean-Pierre qui lui soumet une randonnée vers le refuge Saint Martin en partant de Barbazan. Le topo est certes parfaitement décrit sur internet mais personne ne connait réellement le terrain. En outre les conditions sont hivernales, une couche de neige variable risque de recouvrir le sentier.
Raquettes or not raquettes ? That is …………..
La providence nous envoie un guide qui, sans se nommer Nathalie, a tout de même un joli nom puisque c’est notre amie Monique. Et puis nous ne sommes pas sur la place Rouge bien que le froid et la neige nous fassent légèrement penser à Moscou.
Sous la direction de Monique qui connait parfaitement cet itinéraire, nous partons des thermes de Barbazan à 9h15, empruntant le Gr 78, nous cheminons vers le refuge. La couche neigeuse est peu épaisse, les raquettes ne sont pas du voyage. Nous passons par les Paloumères et le pas de l’Ane. Ce sentier en forêt nous propose un magnifique décor avec toutes ces branches chargées de neige. Nous arrivons au refuge Saint Martin vers midi. Nous avons dénivelé 500m. Ce refuge est très accueillant, tellement accueillant qu’il est déjà occupé par un groupe d’une dizaine de personnes et qu’il ne peut en contenir guère plus. Dommage, le feu dans la cheminée était très attirant. Dehors, il fait beau et il y a une table de pique nique. Certes il faut commencer par la dégager de sa bonne couche de neige, ce à quoi nous nous attelons. Ensuite, en nous serrant bien, nous arrivons presque tous à nous y attabler. Nous sommes quinze, il faut se serrer, cela nous réchauffe.
Repas comme toujours très sympathique, mais la température ambiante ne nous permet pas de trop nous attarder. Vers 13h nous levons le camp. Nous laissons les sympathiques occupants de la cabane à leurs chansons et entamons la descente. Elle se fait sans histoire, il faut tout de même être légèrement attentif pour éviter d’éventuelles glissades. Nous sommes de retour aux voitures vers 15h.
Après avoir visité les thermes et le lac (glaciaire) de Barbazan nous nous mettons en quête de trouver un café. Mais puisqu’il n’y avait ni Nathalie, ni la place Rouge, il n’y avait pas non plus le café Pouckine, et c’est à Montréjeau que nous pûmes déguster le pot de l’Amitié.
Une seconde belle hivernale, une balade sympa, merci à notre guide Jacques
Simon de l’Abreuvoir