Publié le 29 Avril 2024
La cabane d’Artigueluz
En ce dimanche 28 avril, Alain pour des raisons familiales, ne peut nous emmener, comme prévu, en Espagne. De plus, la météo est bien maussade. Donc, l’avenir est sombre !! Un dimanche à se morfondre « au coin du feu !! ».
C’est compter sans le désir profond de certains membres du club, dont Jean-Pierre, de conjurer le sort. Nous allons tout de même sortir et faire une petite randonnée dans le massif du Bassia.
A l’entrée de Sarrancolin, côté ouest, une route qui se transforme en piste bien carrossable, aboutit au lieu-dit : les Panets (situé à 820 m d’altitude). Une ferme est l’aboutissement de cette piste. Ses occupants sont très amicalement hospitaliers ainsi que leurs chiens.
Abandonnant nos voitures sous leur vigilance, nous prenons à 9h20 un petit chemin bien raide (cela tombe bien, il permet de nous réchauffer !), qui, nous faisant grimper 250 m, nous conduit non loin du Plat de la Peyre, puis en allant plein ouest nous fait aboutir au Prat det Gaouach (1075 m).
Nous y trouvons une piste que nous garderons jusqu’à la cabane d’Artigueluz (1398 m).
Nous y sommes vers 11h30. Nous pourrions aller plus loin, vers le cap de Castillon (plein ouest) par exemple, mais la météo ne s’y prête guère, nous sommes pratiquement dans le brouillard. Cette gentille petite cabane nous ouvre sa porte et à l’intérieur, une table et des chaises sont bien accueillantes. L’espace est réduit, mais aujourd’hui, nous ne sommes que 10, tout le monde y trouve sa place.
Nous entamons notre repas bien confortablement installés. Par contre, au bout d’un moment, le froid commence à nous envelopper. Nous ne nous éternisons pas et à 12h30, nous quittons la cabane.
Nous reprenons la piste de l’aller en marchant d’un bon pas pour nous réchauffer. Nous sommes sur la face nord du massif du Bassia, elle est assez humide et la mousse est abondante sur les troncs des arbres. La forêt que nous traversons est tout de même bien belle.
Nous n’oublions pas, non loin de la cabane, d’aller voir l’orifice du gouffre du Bassia. L’ouverture est réduite, quelle est sa profondeur ? Nous repassons ensuite au Prat det Gaouach. Le temps s’est légèrement amélioré et nous pouvons voir le Plo de Berdaoulou ainsi que la falaise de Pène Haute.
Puis nous descendons vers les Panets sur ce sentier un peu raide. Il faut bien sur regarder où l’on met les pieds (bien que mise à part, une raideur relative, le terrain est très confortable) mais surtout, on apprécie la vue plongeante sur Sarrancolin et la vallée de la Neste, beau spectacle !
Vers 14h30, nous sommes chaleureusement accueillis par les chiens qui gardaient nos voitures. Nous passons un petit moment avec eux et leur maître.
Deux heures de montée, autant de descente, sans jamais ne trop se presser sauf pour nous réchauffer par moments. Nous avons gravi 650 m et marché 10 km.
Très belle improvisation, merci à Jean-Pierre et à Danièle (sa pilote).
S de l’A