Publié le 20 Février 2024

Crêtes des Baronnies

Notre amie Jeanne « régionale de l’étape » nous propose de faire une sortie sur « ses terres ».

Les propositions de randonnées de Jeanne étant toujours intéressantes et souvent innovantes, nous ne sommes pas moins de 24 à répondre à son invitation.

Nous démarrons vers 9h de Bourg-de-Bigorre, le chef-lieu du canton de ces baronnies qui ont gardé leur caractère pastoral et authentique. Nous empruntons primitivement une série de routes goudronnées qui, nous faisant monter d’une centaine de mètres par un arc de cercle centré sur un lieu-dit « Mondirous », nous fait ensuite partir plein sud sur une petite crête en direction d’Esconnets. Une belle vue nous est déjà offerte sur ce passage en crête. Assez rapidement, nous apercevons Esconnets, il reste tout de même plus de 4 km pour y arriver. Qu’importe, le temps est très agréable, la troupe marche bien. Vers 11h30, nous sommes au pied de ce village. Une petite grimpette de 150 m nous y fait parvenir.

En ce lieu, Jeanne nous précise qu’à une centaine de mètres, une très agréable aire de pique-nique nous permettra d’y prendre notre repas. Mais il est loin d’être midi, 2h30 de marche, ce n’est rien !! Payons-nous un petit sommet. C’est ainsi que, nous dirigeant sud-ouest en passant par le col de la Pède, nous allons gravir le Castet 781m. Ce sera le point culminant de notre randonnée. Un grandiose point de vue récompensera ceux (mais pas tout le monde, il y a toujours hélas, des « tire-au flan ! » la nature humaine est ainsi faite.) qui y sont montés. Nous revenons par l’itinéraire de l’aller et un peu avant le col de la Pède, nous partons à droite, plein Est, sur un sentier qui nous fait descendre une cinquantaine de mètres pour nous les faire remonter, mais nous conduit directement sur cette aire de pique-nique que Jeanne nous avait habilement fait miroiter depuis tout à l’heure.

Il est 12h45 et c’est avec plaisir que nous ouvrons nos sacs pour en sortir la nourriture ainsi que les petites douceurs solides et liquides qui agrémentent et scellent gentiment la cohésion du groupe.

Après ce bon moment passé à table, Jeanne nous propose un itinéraire retour différent de celui de l’aller. Nous descendons vers l’est des sentiers qui nous conduisent à Fréchendets puis nous traversons un petit ruisseau nommé l’Esquéda. Ce joli ruisseau, tout petit, tout timide, affluent de l’Arros, a tout de même creusé une vallée de presque 200 m de profondeur dont nous devons remonter la rive droite pour aboutir sur une petite crête étroite orientée sud-nord, qui va nous ramener à Bourg-de-Bigorre.

Bien contents d’être arrivés ; nous avons parcouru 18 km et dénivelé, en cumulé, 700 m. Somptueuse randonnée.

Jeanne, étant consciente de l’effort qu’elle avait demandé à certains, s’était souciée par anticipation du point de chute que nous cherchons habituellement, des fois vainement, dans « quelques bistrots ». Elle nous a réservé des places dans un café du village.

C’est une attention qui fut très appréciée, tout le monde put commander des boissons chaudes ou fraîches suivant les goûts et déguster, entre autres, des crêpes apportées par une amie qui est coutumière du fait. Merci Monique !!

Jeanne, tu nous as donné l’occasion de faire une magnifique randonnée, un peu physique, ce qui ajoute à son charme, mais tellement agréable. Ta gestion de la « 3ème mi-temps », fut la cerise sur l’excellent gâteau.

Nous t’adressons un grand merci.

S de l’A


 

Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024
Les Baronnies par les crêtes 18/02/2024

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Publié le 12 Février 2024

Cabane de Camous 11/02/2024

Ce deuxième dimanche de février Thierry nous propose d'aller revoir les cabanes de Jézeau , un grand classique des randonnées à raquettes quand il y a de la neige. Elle était annoncée pour ce week-end, mais il fallait beaucoup d'optimisme ce matin pour se rendre au rendez-vous après une nuit de pluie. Pourtant, nous sommes treize à démarrer d'Ardengost à 1080 m vers 9h20.

L'accès au village étant interdit aux voitures « étrangères », nous les laissons en contrebas et accédons au sentier de la Lit par une rampe un peu raide. Nous progressons plein Est d'abord à plat puis rapidement la pente devient de plus en plus raide. Nous passons près de belles granges bien restaurées sur un joli chemin de calade. La neige tombe maintenant , la température a l'air de se rafraîchir un peu et le paysage blanchit de plus en plus.

Vers 1250 m, nous parvenons à la bifurcation avec le sentier menant au col des Sonères. Il est un peu plus de10h et la neige tombe toujours. Quelqu'un émet l'idée que les cabanes de Jézeau étant fermées le pique-nique sous la neige risque de ne pas être très agréable et qu'après le col des Sonères il y a la cabane de Camous qui elle est toujours ouverte. Motion adoptée et le cap est mis sur le col. Il se situe 400 m au-dessus, mais le sentier qui y conduit est ancestral, donc bien tracé par les anciens qui faisaient par là des échanges entre les vallées d'Ardengost et de Nistos. Le dénivelé est avalé en une heure sous un vent de plus en plus acerbe et la neige qui pique le visage.

Au col des Sonères à 1680 m, il est 11h15 et un panneau indique la cabane de Camous à 30 minutes, juste pour l'heure du déjeuner. Le sentier a disparu sous la neige, mais le lieu étant bien connu de presque tous, nous n'avons aucun mal à trouver la cabane toujours nichée au pied du Mountarrouy émergeant de temps en temps des vagues de brouillard neigeux.

Tel un troupeau de vaches regagnant  leur étable après le pacage, c'est presque en courant que le groupe dévale la pente qui mène à la cabane. Elle est petite, mais tous arrivent à s'asseoir et c'est dans la bonne humeur de rigueur que le repas est consommé, précédé d'un bienvenu et excellent vin chaud apporté par notre « chef » du jour.

Après quelques chansons et à court de vin, il est un peu plus de 13h quand le signal du départ est donné. Bonne surprise la neige a cessé de tomber, le vent a faibli et c'est sous un pâle soleil intermittent que nous remontons l'arête Nord du Plat de l'Estaque pour rejoindre le Col des Sonères. Nous suivons le sentier de la montée, avec mille précautions, car il est devenu boueux avec la neige fondante. Bien exposé au Sud le paysage a bien changé, car la neige disparaît rapidement sous l’action du redoux annoncé et déjà présent. Elle n'est plus qu'un souvenir quand nous atteignons Ardengost et les voitures vers 15h.

C'est ensuite le traditionnel pot de l'amitié avec pâtisseries pris dans le plus british des bistrots d'Arreau.

Comme cela arrive parfois le calendrier des sorties du Club de Montagne d'Anères n'a pas été respecté à la lettre mais, sachant nous adapter aux conditions météorologiques, nous avons effectué une superbe randonnée hivernale de près de 700 m de dénivelé pour un peu plus de 10 km.

Merci Thierry.

JP

 

 

 

 

Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous
Col des Sonères 1685 m - Cabane de Camous

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Publié le 6 Février 2024

Le pic Saint-Vincent 1944 m

Nous avions une revanche à prendre, et nous avons attendu 7 ans pour l’assouvir.

Petit retour en arrière : au printemps 2017, Jean-Pierre nous conviait au pic St Vincent. Mais la météo ne nous était pas favorable et un vent très violent avait accompagné la seconde partie de notre ascension. Nous étions arrivés au sommet, ballottés par le vent, et tout de suite redescendus, ne profitant aucunement de la beauté du panorama.

Après 7 ans de réflexion, nous refaisons une tentative. La météo est idyllique, Eole se repose.

Ce ne sont pas moins de 25 randonneurs, toujours sous la direction de Jean-Pierre, qui quittent le Chiroulet à 9h et prennent la piste qui conduit au Courtaou de la Lit (1500 m) et ses jolies cabanes. Une pensée pour Georges Buisan à qui l’on doit cette belle restauration. Après une petite halte dans ce lieu familier, nous partons plein ouest vers la cabane de Bénaquès située 150 m au-dessus. Nous commençons à trouver quelques petites plaques de neige, mais vraiment peu de choses alors que nous évoluons vers 1600-1700 m.

Nous montons toujours vers l’ouest et apercevons bien à notre droite encore un peu loin et haut pour certains, le pic Saint-Vincent. Il paraît avoir un abord un peu rébarbatif, surtout avec sa face Est verticale. Mais il suffit de le contourner par l’ouest, on aboutit sur une large crête et, sur une pente modérée, on arrive au sommet. Nous y arrivons en ordre dispersé vers midi.

Le temps magnifiquement beau et clément nous permet d’apprécier un grandiose panorama, cela valait la peine d’y revenir !!

Nous prenons notre temps pour manger et profiter de l’environnement.

Vers 13h15, nous redescendons par le même itinéraire, quelques, tout petits névés agréables à descendre, et nous nous trouvons rapidement à la cabane de Bénaquès. Ensuite, par des itinéraires légèrement différents (parce qu’il y a d’autres petites cabanes à visiter) nous nous retrouvons aux cabanes de la Lit.

Nous avons choisi d’y fêter un anniversaire. Ce lieu s’y prête si bien. Rien ne nous presse, nous y séjournons une heure.

Nous quittons enfin, comme à regret, ces cabanes et descendons retrouver nos voitures.

Nous avons tout de même dénivelé 900 m, mais sur un terrain globalement facile.

Tu as eu grandement raison de nous y ramener.

Merci, Jean-Pierre

S de l’A


 

Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m
Le Pic Saint-Vincent 1944 m

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