Le lac de Soum 1520m

Cette randonnée, prévue pour le dimanche 26 mars a été avancée de 24h. Jean-Pierre son concepteur, a parfaitement anticipé les caprices de la météo qui annonçait un dimanche pluvieux et venteux, ce qui est le cas.

Nous partons donc, samedi sous un ciel bien dégagé, de Marsous (850m) vers 9h30. Nous nous dirigeons vers le nord ouest sur une série de pistes, qui parfois traversent la route, qui conduit au col du Soulor.

Nous arrivons dans un secteur appelé les «Artigaus» puis vers 1350m, nous débouchons sur un terrain qualifié sur la carte IGN: Lande Ligneuse. C’est une prairie d’herbes rases entrecoupées de quelques bois d’arbres morts ou peu vigoureux. La progression y est facile et la pente pas trop raide. Terrain idéal pour monter. De petits sentiers en petits sentiers, nous arrivons au col de Soum (1539m)

Le lac est tout juste à nos pieds. Il a bien soif le «pôvre» et cela ne date pas d’hier. Il est envahi de végétations. Son niveau est bien modeste.

Son environnement par contre est splendide. Un très beau panorama (Grand Gabizos, Pic du Midi d’Arrens entre autres) une atmosphère paisible, on s’y sent vraiment très bien. Cela tombe bien, il est presque midi et c’est l’heure de manger. Un peu à l’abri du vent, plein sud, le lac devant nous, nous nous installons.

Nous ne sommes pas seuls dans ce vaste espace: «il faut vous dire, Monsieur!» que nous sommes à moins de 3 km du col du Soulor. Il est très facile et peu pénible par le Gr 101 de relier le lac au col. Cela procure une agréable sortie familiale.

Cette digression étant close et le repas terminé, le soleil nous boudant un peu, vers 13h45 nous repartons. Jean-Pierre nous propose de passer par les crêtes de la Serre 60m au-dessus de nous. Bon choix, ce passage en crête est très beau. A son extrémité nord, la cabane de Cantau, jolie petite cabane style canadien, elle est moins authentique que celles que nous avons croisées à l’aller, mais elle a fière allure.

Ensuite, sur différents sentiers qui, vers la fin, longent le ruisseau de Gaubère, nous descendons les 700m qui nous séparent de la place de Marsous où nous avons garé nos voitures.

C’est une jolie petite place avec jeux pour enfants, rappelant des souvenirs à certaines de nos compagnes qui accaparent les balançoires et chevaux de bois.

C’est aussi le lieu où nous fêtons joyeusement l’anniversaire de Maryse.

L’heure de la séparation arrive, nous sommes ravis de cette journée assez paisible physiquement et très agréable.

Tu as fait passer un excellent moment à tes 16 compagnons.

Merci Jean-Pierre.

S de l’A

Sommet de l’Oudérou 1620m

Bernard devait nous conduire vers le pic de Bacanère, mais les conditions d’enneigement et de météo aléatoire lui font modifier son projet. Un sommet moins élevé jouxtant des massifs d’arbres résineux pouvant servir de parapluie eut sa préférence.

C’est ainsi que 15 randonneurs se retrouvent dans le joli petit village de Binos, juché en hauteur sur la rive droite de la Pique. Son parking n’est pas bien grand, il y a peu de surfaces horizontales dans tous ces villages accrochés aux versants de ces vallées. C’est ce qui fait, ainsi que la qualité de leurs maisons, leur beauté. Nous parvenons tout de même à enfiler nos voitures et, bien chaussés et équipés nous démarrons à 9h.

D’emblée, même dans les rues du village, la pente est raide. Elle le restera à peu près jusqu’au sommet. La course n’est pas trop longue en distance et il y a 850m de dénivelée (je maintiens l’ancienne orthographe) à accomplir. Nous nous dirigeons principalement vers l’ouest, passons devant quelques granges qui furent belles et pittoresques mais actuellement abandonnées, les pauvres! Nous évoluons en sous bois et vers 11h atteignons la clairière du Couret de Soulagnech. Nous contournons le mail de la Madeleine (1500m). Une petite halte est la bienvenue. Nous avons gravi 720m en 2 heures, certaines jambes le ressentent. Il ne nous reste plus que 120m à monter, encore un petit effort et nous y sommes vers 11h45. Le repos sera bien mérité!

Pourquoi le magnifique panorama évoqué sur tous les sites qui décrivent cette ascension n’est pas encore cité? De gauche à droite, au sud comme au nord il n’y a que des nuages. Par contre ce sommet est très accueillant, de la pelouse et des arbres ainsi que des troncs couchés qui servent de sièges pour manger. Assez rapidement une averse mettra en évidence l’efficacité de la protection des épines de pins contre ce genre de désagrément.

Nous repartons vers 12h40 en nous dirigeant vers le sommet de la Réoulère de Binos situé au nord est, à 500m de l’Oudérou. A ce niveau, le ciel s’étant un peu dégagé, nous pouvons apercevoir le sommet du Pouy de Hourmigué, une vielle connaissance. Il est à moins d’1km de nous.

Ensuite, nous prenons un sentier plein est, qui nous conduira aux granges vieillissantes citées plus haut. Ce sentier est raide mais très praticable et confortable, on y évolue souvent sur un tapis de feuilles mortes qui amortissement bien (cependant, attention à d’éventuellement pierres cachées sous les feuilles). Nous sommes dans un charmant sous bois. Vraiment une descente agréable.

Un peu avant 15h, nous sommes de retour à Binos.

Aucun café ouvert pour nous accueillir!! Qu’importe, vers Siradan, la margelle bordant un petit ruisseau nous sert de siège. Jean-Pierre nous offre son jus de pomme bien frais et des gâteaux sortent comme par miracle des sacs à dos. Une bonne collation improvisée.

Tel fut l’épilogue d’une randonnée un peu physique pour certains peut-être, mais fort agréable.

Très bonne idée, merci Bernard.

S de l’A

Cirque de Gurrundué depuis Revilla 12/03/2023

Encore un dimanche maussade où nous allons chercher le soleil en Espagne pour une rando dont Alain a le secret.

Nous sommes vingt (l'Espagne fait recette) à prendre le départ de Revilla à 1210 m vers 9h45 sous un beau ciel bleu très prometteur. Nous traversons le pittoresque village qui semble désert pour suivre le sentier qui démarre au-dessus. La pente est modérée avec des replats offrant des répits.

Nous passons une première passerelle sur le Barranco Escalera puis une deuxième sur le Barranco Angunés aux eaux tumultueuses grossies par la fonte des neiges.

Progressant toujours sur un bon sentier ombragé qui s'est bien raidi nous passons vers midi le Canal del Puerto où nous croisons un Isard.

Il nous faut encore une heure pour apercevoir le refuge de Foratarruego proche du but de notre rando et c'est vers 13h15 que nous atteignons le bord du canyon du cirque de Gurrundué. Là le paysage est grandiose avec au Nord le cirque d'où dévale une imposante cascade, et quasiment coiffé par les Tres Marias et la Sierra de las Sucas. Au Sud les crêtes du Basones puis les Sestrales, le Castillo Mayor , la Peña Montañesa, Punta Llerga, Cotiella etc, et au loin la plaine aragonaise.

Le repas est pris au soleil vers 13h30 sur le bord des vertigineuses Gargantas de Escuain à 1965 m, puis vers 14h30 c'est la descente en faisant un petit crochet pour visiter le joli refuge du Foratarruego au beau toit de lauzes et cheminée façon aragonaise. Il est situé sur le bord d'une falaise et offre une vue fantastique sur la vallée d'Escuain.

Une sympathique cheminée pour descendre la falaise et nous rejoignons le sentier de la montée jusqu'au panneau indiquant les Miradores où un groupe décide de faire une petite variante par les flancs du canyon. La descente très raide, mais équipée de marches en bois nous fait passer par l'Ermita de San Lorenzo , un abri sous un surplomb de la paroi où nous pouvons admirer des gravures rupestres datant de plusieurs siècles.

Une légère remontée et nous rejoignons nos camarades aux voitures vers 17h40 pour clore cette belle journée par la dégustation des crêpes de Monique, autres pâtisseries et diverses boissons façon auberge espagnole, contexte oblige.

Merci Alain pour cette magnifique rando qui nous a fait parcourir quelques 14 km pour 800 m de dénivelé.

Sommet de l'Aigle depuis Peyresourde 05/03/2023

La neige ne manque pas cette année, de quoi satisfaire les amateurs de sorties raquettes, et les crêtes de Peyresourde sont le lieu idéal pour cette pratique.

Nous les avons parcourues l'an dernier à la même époque jusqu'au Pouyaué, mais cette année Gérard met la barre un peu plus haut en visant le Sommet de l'Aigle.

Nous sommes treize au départ du col de Peyresourde à 1569 m. Il est 9h et le beau temps nous promet une belle journée de soleil.

Après quarante minutes de lacets à travers la forêt domaniale de la Neste du Louron, nous franchissons le portillon ouvrant sur les estives. Suivant la trace nous parvenons au sommet du Lampet à 1804 m, puis descente de 20 m et remontée au Pic Arrouy 1850 m, nouvelle descente de 30 m, remontée de 90 m jusqu'au Cap de Hont Nère à 1916 m, encore une descente de 70 m jusqu'à la Porte de Lis à 1845 m, et c'est la grande montée bien raide de 207m jusqu'au Sommet de Pouyaué à 2062 m.

Les jambes commencent à être lourdes, mais nous continuons avec une descente de 50m pour atteindre une zone rocheuse où les plus fatigués peuvent attendre pour le repas ceux qui veulent atteindre le sommet.

Encore une soixantaine de mètres de dénivelé et le Sommet de l'Aigle est atteint vers 12h40 à 2078 m.

Quelques minutes pour jouir du fantastique panorama enneigé et nous rejoignons nos amis pour la pause repas bien méritée.

Après le moscatel, le génépi et le vin chaud nous entamons la descente «agrémentée» de toutes les montées descendues à l'aller, pour rejoindre le Col de Peyresourde peu après 16 h.

Le pot de l'amitié est pris à Arreau après une tentative ratée à Peyragudes, les cafés de la station étant déjà fermés.

Merci Gérard pour ce magnifique classique, mais un peu exigeante randonnée à raquettes qui nous a fait parcourir un peu plus de 12 km pour près de 800m de dénivelé.