Collado de Espierba et Tozal Blanco 26/02/2023

Il faut une grande confiance dans la météo pour partir en montagne ce dimanche. Pluie et neige sur le piémont et pourtant ciel bleu et soleil pour nous accueillir côté espagnol.

Après s'être engagés dans la vallée de Pineta, nous prenons à droite la route en lacets vers Espierba jusqu'à son terminus à 1460m. Il est 9h30 et nous sommes douze, menés par Bernard, à commencer l'ascension sur la piste forestière qui prolonge la route. Elle est peu enneigée au début et nous prenons l'option sans raquette.

Après trois kilomètres, nous parvenons au Collado de Espierba à 1810m vers 11h15.

Il est encore un peu tôt pour le repas et nous décidons de continuer un peu le long de la Sierra de Espierba la crête située entre la vallée de Pineta et celle de Chisagües menant au Comodoto. La neige est beaucoup plus épaisse qu'au départ, heureusement qu'un groupe de raquetteurs est parti avant nous, faisant une trace rendant plus aisée la progression.

Vers midi, nous faisons une agréable pause repas au soleil vers 1925m, puis quelques insatiables décident d'aller voir un peu plus haut si la vue est plus belle. Effectivement, 65m plus haut nous parvenons à 1990m, au Tozal Blanco une éminence offrant une grandiose vue panoramique sur la muraille de Pineta et le massif du Mont Perdu au Sud, le Comodoto à l'Ouest, le Chinipro et la Robiñera au Nord, les Puntas Suelsa et Fulsa et bien d'autres sommets à l'Est.

Ensuite, c'est la descente par la même trace jusqu'au col d'Espierba puis par la piste pour les uns ou par un sentier coupant les lacets pour d'autres.

Tout le monde se retrouve aux voitures vers 14h15, pour aller clôturer cette magnifique journée par l'inévitable pot chez Luis.

Merci Bernard pour cette belle rando bien ensoleillée qui nous a fait parcourir 8 km pour 550 m de dénivelé.

Pour voir la vidéo de l'itinéraire cliquez sur le lien Relive

PIC DE L’AUBE OU DE LA PALOUMERE

Ce dimanche 19 février, 17 braves montagnards (des) se présentent sur le parking de Saint Bertrand .

La chef organisatrice, Monique, arrive en dernier comme tout bon chef qui se respecte, vérifie l’état de sa troupe, donne les consignes et nous voila partis.

Après une heure de petites routes du piémont, nous arrivons au col de Portet d’Aspet (1069 m) et rapidement nous attaquons le sentier qui nous amène, plein nord, au col des Passagers(1478 m ) .

Courte halte puis cap à l’ouest en direction du Tuc de la Casse (1538 m ) que nous atteignons après quelques passages enneigés vers 11h30 .

Certains (es) préfèrent s’arrêter là et profiter du magnifique point de vue sur la chaîne qui s’étend des limites ouest de l’Andorre au Luchonnais, et même un peu plus en se penchant bien .

Les plus vaillants (es) partent vers le fond de la combe qui les sépare du point final de notre sortie, direction plein nord, puis remontent au Pic de l’Aube ou de la Paloumère en empruntant un itinéraire pentu et enneigé mais très praticable. A QUESTE COP SOUNS ARRIBATS!

L’ensemble de la troupe se retrouve au sommet du Tuc de la Casse pour le casse croûte (elle est bonne n’est ce pas?)

Nous pouvons alors reconstituer nos forces et dompter l’hypoglycémie qui nous guettais face aux Pyrénées.

Pour la suite, quatre pressés rejoignent les voitures mais que deviennent les autres? L’histoire ne le dit pas mais on peut imaginer qu’ils ont rejoint un improbable bistrot avant de rentrer chez eux .

Les gazettes locales n’ont signalé aucune disparition.

Merci Monique pour cette belle sortie sous un soleil que l’on pouvait croire printanier.

Balade en Louron

Pour ce 12 février, il fait un temps splendide, la neige est abondante au-delà de 1300 m. Il règne au bord de la Neste, vers 8h du matin, une vivifiante température de -3,-4°C. Connaissant son équipe, Jean-Pierre estime qu’une sortie en raquettes ne serait peut-être pas du goût de tout le monde. Il préfère nous proposer un circuit peu enneigé.

Nous sommes 14 pour partir à 9h30 de Bordères-Louron, bien équipés contre le froid; nous prenons une piste vers le sud-est qui s’élève dans la forêt. Nous obliquons ensuite vers le nord-est et toujours sur des sentiers assez pentus (personne ne s’en plaint, ça réchauffe) nous montons jusque vers 1300 m. Nous sommes dans le bois de l’Auède.

D’un petit plateau où nous passons, nous apercevons au loin vers le nord-ouest, le village de Ris et encore un peu plus loin une petite chapelle, très bien placée sur une légère éminence. Elle porte le joli nom de Notre-Dame des Neiges. Toute une légende se rattache à elle. Ce sera nous annonce le chef, notre lieu de repas.

Auparavant, il nous faut descendre sur Ris. Quelques petits champs de neige nous permettent de faire quelques légères glissades, ensuite un sentier nous conduit à Ris, nous y sommes à midi. La chapelle est à ¼ d’heure du village, nous avons encore le temps de faire un petit crochet disent les insatiables! Nous prenons le sentier qui relie Ris à Bareilles. Après avoir monté 100 m nous obliquons plein ouest et descendons enfin vers la chapelle que nous rallions vers 12h45.

Le parvis (si l’on peut le nommer ainsi) de cette chapelle est très accueillant et nous décidons d’y faire notre réfectoire. Au loin le pic de Hourgade pourra nous surveiller et se joindra à nous pour une fête d’anniversaire.

A 14h30, nous reprenons nos sacs, nos bâtons et complétons le circuit initié par notre chef. Nous revenons à Ris et, hormis 2 resquilleurs qui sont descendus directement (par la route en plus!!), nous prenons le chemin de Cazaux-Debat; ensuite un sentier qui surplombe la Neste, nous ramène à Bordères vers 15h45.

Il suffit de passer le pont, pour trouver un bien sympathique café qui nous permet de clôturer cette très agréable randonnée.

Très belle trouvaille, merci Jean-Pierre.

S de l’A

Ermitages de Tella
Maryse arborant pour la première fois son brassard de cheftaine, nous propose une sortie qui va nous faire oublier le froid ambiant régnant actuellement sur notre région (cependant, rien d’extraordinaire pour un mois de février).
Elle nous propose de passer en Espagne. Après le passage à St Lary à 8h15, nous nous dirigeons vers le tunnel de Bielsa sur une route sèche mais dans un environnement magnifiquement enneigé. Coté espagnol nous avons d’abord les mêmes conditions, puis au fur et à mesure que nous descendons vers Lafortunada, la neige disparaît des bas-côtés de la route.
Nous stoppons à l’Hospital de Tella, et à 9h40, sous une température encore bien fraîche, démarrons en direction du village de Tella. Le sentier un peu raide et caillouteux au départ, s’améliore par la suite. En montant, nous avons le loisir de regarder le village de Puertolas. Ensuite nous allons apercevoir le massif du mont Perdu. Un sommet très élancé à notre gauche avec une falaise très impressionnante, c’est le Castillo Major! bientôt à notre droite nous apercevrons la Peña Montañesa.
 Nous arrivons à Cortalaviña, suivons un petit bout de route et prenons le sentier qui nous mènera à Tella que nous apercevons au loin, mais il nous faudra une bonne heure pour l’atteindre.
Vers midi,  nous arrivons à Tella, le circuit des ermitages va commencer. Ces petites chapelles datant approximativement du 16ème siècle constituent un magnifique joyau artistique.
Trêve de culture, vers 12h45 les estomacs se manifestent et, à l’avant-dernier ermitage,  nous trouvons un terrain agréable pour assouvir notre faim. 
Nous sommes vraiment  très bien dans ce lieu. Nous ne le quittons que vers 14h30.
Une petite scission du groupe bien gérée par Maryse: une majorité veut aller visiter le dernier ermitage: «la Virgen de la Peña» située à un petit quart d’heure de marche, les autres se dirigent sur Tella pour entamer la descente. 
La retrouvaille entre les deux groupes, s’opère vers Cortalaviña . Inutile de rêver en  la possession de voitures connectées qui viendraient nous quérir, ça n’existe pas!! du moins pas encore. Nous reprenons donc le sentier de l’aller et vers 16h30 arrivons l’Hospital de Tella. Nous aurons marché pendant 5 heures , dénivelé 750m , et parcouru 11km, quelques jambes le sentent.
Très traditionnellement nous faisons une halte chez «Louis» où une très gentille et compétente serveuse gère nos 20 consommations.
Le ciel commence à s’obscurcir, nous repassons la frontière et retrouvons coté français la neige et le froid que nous avions un peu oubliés lors de cette randonnée presque printanière.
Quelle belle balade tu nous as fait faire, Maryse! tu as très bien géré ton groupe,  ton «coup d’essai fut un coup de maître». Recommence quand tu veux, nous te suivrons.
Nous te disons un grand merci.
S de l’A

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