Publié le 17 Juillet 2023
Pic de la Bonida 2529m
Jean-Louis a prévu de nous faire connaître le pic de la Bonida. Les vicissitudes de la météo lui conseillent d’avancer de 24h la date de sa randonnée.
C’est donc le samedi 15 juillet que 8 randonneurs partent avec lui. Ayant quitté Lannemezan à 7h, nous passons le col du Tourmalet et après 2km, nous garons les voitures au niveau du grand virage de Toue 1944m. Nous attaquons la randonnée vers 8h30.
Nous prenons dans un 1er temps l’itinéraire bien connu qui, par le GR10, conduit au lac d’Oncet puis au Pic du Midi. Après 20mn, nous laissons le GR partir plein nord vers le lac et gardons plein ouest puis nord-ouest, un sentier qui mène au col d’Aoube. Vers 10h, après avoir visité le lac d’Aouda à sec, nous prenons un sentier sud-est qui conduit au col de la Bonida. Peu avant d’atteindre ce col, le chef marque un arrêt. Nous sommes à 2300m sur la crête sud (plutôt une croupe) du pic de la Bonida. C’est par cette crête qu’il faut arriver au sommet 230m au-dessus.
La séparation du groupe programmée de longue date se produit. Sur les 9 membres, 4 désirent aller au sommet, et les 5 autres vont se contenter d’aller au col tout proche.
L’itinéraire du pic n’est pas très difficile, mais la pente au départ herbeuse puis rocheuse sur la fin est très raide. Il n’y a pas de sentier. Après la partie herbeuse, on évolue sur des roches aux bords tranchants. Il vaut mieux ne pas tomber !! Il faut malgré tout mettre un peu les mains par endroits. Le sommet est atteint après 35mn : bonne montée ! mauvaise nouvelle : il y a 2 sommets !! Eh bien, ils seront gravis tous les 2.
Le magnifique panorama récompense ces intrépides. Il est presque identique à celui offert lorsque l’on se trouve sur la terrasse du Pic du Midi, avec en prime le Pic du Midi lui-même !
La descente s’effectue prudemment jusqu’au col de la Bonida. Les 5 camarades qui étaient restés à ce col, ne les ont pas attendus en ce lieu, un vent violent, qui soufflait par rafales n’incitait pas à séjourner sur un col.
C’est auprès du lac d’Oncet, avec un vent un peu moins agressif, mais qui provoquait de jolies vaguelettes à la surface, que les 2 groupes se retrouvèrent.
Après le repas pris en 2 services, il ne nous restait plus qu’à rallier nos voitures.
En nous approchant du parking, nous marchions plein est et avions le sommet du col du Tourmalet en face. Un camarade très avisé, nous fit remarquer que des nuages apparemment abondants sévissaient sur l’autre versant du col. Il ne se trompait point, et, à partir du sommet jusqu’après la Mongie, nous descendîmes dans un épais brouillard.
Il s’était dissipé heureusement bien avant Campan et nous ne manquâmes pas le sympathique café qui nous accueille fréquemment lorsque nous randonnons dans cette région.
Vient l’heure de la séparation, et les chaleureux remerciements à Jean-Louis qui nous fit découvrir une belle rareté et mena sa troupe, en excellent guide sur des terrains un peu délicats.
S de l’A