Le pic de Labassère 1160m

Pas compliqué de gravir ce sommet (un peu plat pour un pic !). Il suffit, par la R D 88, d’aller un peu après le village Labassère au lieu dit Saucède (830m). Un sentier nous y conduira en moins de 2 heures.

Ce n’est pas du tout le projet de Monique . Nous allons marcher tout de même un peu plus.

Nous partirons de Beaudéan, très joli petit village situé à l’entrée de la vallée de Lesponne. Son église gothique du 16 ème siècle, son clocher entouré de ses 4 petits clochetons, ainsi que son château méritent sa visite. C’est aussi le départ de quelques randonnées sympathiques.

Nous sommes 16 à avoir été convaincus par les arguments de Monique et, quittant Beaudéan vers 9h40, nous nous dirigeons SO vers le Buala puis le sentier orienté ONO nous conduit à une fontaine (966m) et toujours NO nous arrivons sur le Gr 78. Nous avons laissé à notre droite le chemin qui monte au Monné de Bagnères. Arrivés sur ce Gr, une longue traversée plate d’environ 2 km passant par le rond-point d’Esquiou, nous amène au pied du « pic » de Labassère situé 130m au-dessus. Nous y arrivons vers 12h15. L’horaire évalué par Monique a été parfaitement respecté.

Nous sommes très bien sur ce sympathique sommet  il ressemble plus à un plateau qu’à un pic. Il est très accueillant et le soleil nous offre une agréable chaleur. Nous n’y sommes pas seuls. Un groupe d'une dizaine de chevaux vient nous souhaiter la bienvenue et éventuellement partager quelques morceaux de repas avec nous.

Nous ne nous pressons pas et quittons ce lieu et nos compagnons à 13h45. Nous descendons jusqu’au Gr 78 puis, avant la fontaine évoquée plus haut, nous abandonnons l’itinéraire de l’aller et prenons un sentier plus au nord intitulé : le tour du Serris. C’est un joli chemin parallèle à celui du matin qui, entre-autres, possède l’avantage d’être encore au soleil. Par moments vers la fin il offre quelques petites raideurs pour revenir à l’altitude de Beaudéan, il faut faire attention, mais aucune glissade malencontreuse n’a heureusement été homologuée.

Nous nous retrouvons tous à 16h15 à nos voitures. Jean-Pierre qui avait peut-être prévu qu’une certaine « finale » remplirait les cafés de Bagnères de supporters enthousiastes et bruyants :  ,nous propose de boire sur place son fameux jus de pomme et Irène nous gratifie d’une excellente pâtisserie. Nous y passons un bon moment et personne n’est pressé d’abréger cette amicale et reposante collation. Nous avons dénivelé environ 700m et parcouru 15km.

Très belle trouvaille, cet itinéraire. Merci Monique 

C’est ainsi que nous clôturons officiellement l’année 2022. Un bon cru !

S de l’A

Pène de Bédout 11 Décembre 2022

 Encore une entorse au calendrier ce dimanche de décembre, la fermeture du Tourmalet condamnant la sortie prévue. Cependant, nos montagnes ne manquant pas de ressources, il n'a pas été trop difficile de trouver une rando de remplacement.

 C'est Pène de Bédout et Pène Lise qui seront le nouveau but de rando.

 Par un froid mordant, nous sommes quand-même quinze à partir vers 9 heures du pont des Estupas au Sud de Sainte Marie de Campan. Nous suivons un peu la route puis nous prenons sur la droite un chemin ancestral indiqué « Courtaou de Plaa ».     C'est tout de suite raide puis la pente s'adoucit et nous parvenons vers 9h50 aux granges des Mailhs vers 1150 m. Un coup d’œil aux leités bien conservés puis nous reprenons plein est sur une vague piste parcourant la prairie.

  Arrivés près d'un panneau indiquant le Courtaou de Plaa, nous obliquons à gauche suivant un sentier aléatoire s'élevant plein Nord. La neige se faisant de plus en plus présente nous continuons en cherchant le sentier, et tout en faisant la trace nous parvenons à 12h12mn au sommet de la crête. Pène de Bédout est là, à 200 m vers l'Ouest. Cependant le relief étant composé de barres rocheuses et de blocs de calcaire déchiquetés créant avec la neige et la glace des conditions difficiles, nous préférons, par prudence, éviter l'escalade. Nous tenterons la boucle prévue par Pène Lise plus tard, à la belle saison.

  A l'opposé vers l'Est, la crête s'élève doucement, couverte d'une neige bien ferme et nous la suivons jusqu'à un cairn qui marquera la fin de notre ascension.

  Nous profitons d'un fabuleux panorama de sommets enneigés avec à l'Est le prolongement de la crête par la Pène de Téoulère jusqu'au Signal de Bassia, puis au loin les sommets du luchonnais puis ceux de la Vallée d'Aure, devant nous ceux de la Haute Bigorre avec son Pic Du Midi, et enfin vers le Nord tout le piémont bien visible avec tout proche le Casque du Lhéris dominant les Baronnies.

  La descente se fait dans la trace de l'aller jusqu'à une zone boisée où nous attendent quelques amies ayant préféré écourter la montée.

  Un agréable rayon de soleil nous accueille, sur l'herbe préservée de la neige par un sapin, pour la pause repas. Pas d'anniversaire à fêter, le stock est épuisé en fin d’année ce qui n'empêche pas de célébrer la St(e) Daniel(le), un prénom bien représenté dans le club.

  Vers 13h20, c'est la descente dans les traces du matin, puis en évitant le sentier après la neige où les zones de terre découverte sont rendues très glissantes par le dégel, quelques postérieurs terreux pouvant en témoigner.

   Un petit crochet par le Courtaou de Plaa nous permet d'admirer de beaux vestiges d'une activité pastorale ancienne avec là aussi de beaux leités où était conservé le lait à la fraîcheur de sources captées à cet effet.

   Nous poursuivons la descente par un itinéraire balisé de jaune vers les Mailhs visités la matin puis, par le chemin ancestral suivi pour la montée, nous parvenons au pont des Estupas début et fin de notre périple.

   Nous aurons parcouru 9 km pour un dénivelé de 940 m dans une randonnée, bien qu'exigeante par son profil et ses conditions hivernales, a été appréciée par tous les participants.

Le lien Relive: 

 https://www.relive.cc/view/vmqXBGXNgoO

Crêtes de Culentous  04/12/2022

    Un peu de neige début décembre n'a rien d'inhabituel mais la rando du jour prévue par Bernard au pic de l'Oussouet en a quand même été passablement modifiée.

   Partis à seize du Col du Couret à 1199 m vers 9h05 par une température largement négative et sur un sol gelé blanchi par le givre et quelques flocons tombés durant la nuit, nous empruntons la piste qui s'élève Sud-Ouest dans la forêt.

   La pente est raide mais bonne à réchauffer les corps engourdis par le froid et après vingt-cinq minutes d'efforts nous atteignons la lisière du bois au Bousquet de la Glère  à 1378 m avec pour récompense un agréable soleil et un large panorama.

   Là, deux directions sont possibles : à gauche vers la Croix de Béliou par un sentier qui plonge un peu vers un versant boisé ombragé et enneigé, ou à droite sur une pente  ensoleillée attaquant l’ascension de la crête Est de La Peyre. L'option soleil étant choisie à l'unanimité, nous prenons à droite pour atteindre au bout de quelques minutes un manteau neigeux s'épaississant en prenant de l'altitude.  

   La pente est raide, la progression est ralentie sur cette neige fraîche occultant le sentier et s'affaissant sur les massifs de rhododendrons. Nous pouvons admirer en marchant les magnifiques sculptures créées par le givre sur la rare végétation émergeant de la neige, et vers onze heures trente, nous arrivons enfin au sommet de La Peyre à 1821m. Nous prenons quelques minutes pour admirer le panorama grandiose étincelant sous le soleil puis entamons une descente de 80 m en direction du Col de Culentous, Là, commence la Crête de Culentous que certains commencent à gravir mais, tombant sur une neige de plus en plus profonde, abandonnent pour   faire demi-tour .

   Nous remontons tous les 80 m pour retourner au sommet de La Peyre et y faire la pause repas devant le beau décor des sommets de la vallée de Campan à l'Est, le Pic du Midi et tous ses voisins au Sud, Le Montaigu à l'Ouest avec l'Oussouet que nous ferons un autre jour et le Pic Crémail où nous irons bientôt.

    Puis c'est la descente par le même chemin qu'à la montée, avec les précautions d'usage sur sol glissant, dominant le Pic de Labassere où nous irons dans quelques jours, jusqu'au Col du Couret que nous rejoignons vers 14h15.

    La petite auberge de de chez Gabrielle étant fermée, c'est après la visite à la vraie Croix de Béliou où l'on peut lire l'histoire du berger Millaris sous le porche de l'église de Lesponne que nous allons prendre le traditionnel pot de fin de rando sur l'Allée des Coustous à Bagnères de Bigorre.

    Nous avons parcouru 7,5 km pour 750m de dénivelé et bien apprécié cette première « hivernale » pour certains.

     Merci Bernard !

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 https://www.relive.cc/view/vXvLPEyP11v