Publié le 30 Octobre 2023
Le Soum de Hailla 1889 m
Sympathique petit massif dont la face nord a été creusée par un vaillant petit torrent nommé le May d’Escarret. Les deux crêtes de chaque côté de la vallée ainsi, créées, permettent d’accéder aisément au Soum.
Monique nous propose cette ascension par la crête située à l’est. Elle domine aussi la vallée de Gripp.
Nous ne sommes pas moins de 23, partant de Ste Marie (850 m), à prendre le sentier sur cette crête ; il se dirige primitivement vers le Courtaou d’Empieye. C’est un très beau sentier, bien marqué, très peu caillouteux. Un soupçon de réserve toutefois : comme il monte pratiquement toute crête, il ne s’embarrasse pas de zigs ni de zags et sa pente est bien affirmée. Ainsi, on s’élève rapidement, et étant partis à 8h30, nous arrivons au Courtaou peu après 10h.
Un peu de repos, visite à une cabane, et nous continuons sur la large crête qui a obliqué à l’ouest vers le Pla de la Serre (1746 m). Le sentier pour y accéder est moins sympathique. Toujours aussi pentu, étroit et bordé de végétations (beaucoup de genévriers) un peu gênantes. Ajouter à cela un vent violent, tout ceci fait que la progression a été légèrement éprouvante pour certains, qui satisfaits d’avoir dénivelé 800 m, ont décidé d’en rester là et de chercher un coin repas à l’abri du vent.
Les autres, la majorité, vont continuer jusqu’au Soum. La pente pour y accéder est encore raide au début puis se radoucit et c’est presque un faux plat qui arrive au sommet. Le panorama, comme il se doit, est grandiose, tant vers la plaine que la montagne. Il ne faut tout de même pas trop s’attarder, le vent est toujours présent et les copains attendent en bas afin de prendre le repas en commun.
Un retour rapide au Pla de la Serre et tout le monde apprécie les retrouvailles et le repas montagnard.
A 13 heures, le signal du départ est annoncé. La descente va s’opérer sur l’autre crête (ouest) qui offre un terrain herbeux pentu mais facile. Nous arrivons ainsi au lieu-dit : les Cabanettes 400 m plus bas. Le sentier ensuite nous conduit dans un beau sous-bois de hêtres, magnifié par les couleurs automnales, il nous fait traverser le vaillant petit torrent cité plus haut, puis virant de nouveau vers le nord retrouve l’intersection avec l’itinéraire du départ. Un bon quart d’heure de marche et nous sommes à Ste Marie de Campan.
Il est 15h30.
Les cafés, étant donné la saison, se faisant rares dans le coin, c’est à Payolle que nous trouvons ce qu’il faut pour passer un dernier bon moment ensemble.
Une très belle randonnée, une découverte pour beaucoup.
Grand merci à toi, Monique.
S de l’A
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