Publié le 25 Mai 2021

Ce sont 2 jolis et sympathiques sommets, ils sont situés à l’extrême sud du massif qui sépare les vallées de la Pique et la Garonne (pardon : Rio Garona à cet endroit !). Pourtant nous ne les visitons pas souvent, préférant gravir les pics du Burat ou du Bacanère, situés au nord de cette crête.

Monique veut donc réparer cette lacune, et après Montaubant  de Luchon,  nous fait monter la piste forestière d’Herran. Nous laissons nos voitures vers 1489m. Nous  partons  plein sud, et arrivons à la cabane des Hours (1661m). Un sentier passant par la cabane de Millourtère (il y a beaucoup de cabanes en cet endroit) nous conduit au col de Panech (1780m).  Nous sommes sur la crête frontière.

 Nos groupes vont se séparer à ce niveau. Les plus courageux vont monter plein nord  pour rallier le Tuc de Poujastou (2015m). Il y a un peu de montagnes russes à pratiquer,  cela équivaut à 300m de montée.

Les autres vont se contenter d’aller plein sud jusqu’au sommet de la Laque (1900m), ils ne s’épuisent pas trop !! (100m de dénivelée !!). A leur décharge, une fois de plus,  le soleil et le ciel bien dégagé nous ont boudés ;  il ne pleut pas, c’est déjà appréciable, mais des bans de brouillard viennent perturber le panorama annoncé comme superbe.

Les uns comme les autres vont se retrouver près de la cabane des Hours pour déguster le  repas dominical.

Ensuite il ne nous faut pas longtemps pour rejoindre nos voitures.

Nous redescendons la piste empruntée ce matin, et arrivés à Luchon,  certains ne résistent pas à faire honneur aux terrasses des cafés qui ont enfin le droit d’être rouvertes. « Un ptit crème » en terrasse quel bonheur !! Il ne  manque qu’un beau  soleil.  Il est tout de même à noter que le plafond des nuages étant assez haut, des allées d’Etigny,  on peut contempler à loisir les 2 sommets altiers qui veillent sur Luchon : Le pic de la Mine et le Sauvegarde.

Très belle initiative Monique, tu nous as fait faire une belle découverte. A refaire avec un franc beau temps.

Grand merci.

Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou
Soum de la Laque Tuc  de Poujastou

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

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Publié le 17 Mai 2021

Ce dimanche est placé sous le signe d’une très mauvaise météo. « Une goutte froide » comme nous disent les charmantes dames attitrées aux nouvelles météorologiques des différentes chaines de la télévision.

Danièle, notre cheftaine, a très scrupuleuse examiné cette goutte et en a déduit que la matinée serait moins pire que la nuit qui a précédé ainsi que l’après midi qui va suivre. Elle nous donne donc rendez-vous (prêts à partir) à 9 heures au Chiroulet. En bonne troupe disciplinée nous sommes sacs sur le dos, battons à la main,  à l’heure dite et les groupes s’élancent vers notre destination.

On peut dire que l’itinéraire du lac d’Ourrec se divise en 2 parties. Tout d’abord, lors des 3 premiers km, jusqu’au plateau Herratou, nous évoluons sur une large piste et ne nous élevons que 260m. Une bonne marche avec un rythme bien soutenu nous y amène en une petite heure. Ensuite après avoir franchi la dernière passerelle sur l’Adour (nous longerons tout le temps un bras de l’Adour), nous passons « aux choses sérieuses » et arpentons un sentier à la déclivité plus élevée, avec quelques passages assez raides. Certains pensent déjà à la descente sur ces endroits pentus et humides. Mais il y a toujours des pessimistes anxieux !  Loin de ces pensées obscures d’autres, plus attentifs à notre itinéraire, commencent à ouïr à l’instar de la chanson de Charles Trenet, une « cascade qui gronde ». Effectivement  nous apercevons bientôt sur notre gauche la  cascade d’ Ouscouaou. Bien alimentée par ce temps pluvieux et par la fonte de la neige, elle est magnifique. Encore une petite demi-heure de montée, nous arrivons à un petit col et le lac d’Ourrec va bientôt nous apparaitre en contre-bas.

Le terme : apparaitre doit être relativisé, un compagnon a fait l’ascension avec nous et, c’est sous le brouillard que nous distinguons le lac. Sa jolie petite forme de cœur est tout de même visible, on voit bien sa cabane sur l’autre rive de son déversoir ;  pour y accéder il faut passer un guet assez délicat étant donnée l’abondance du torrent. L’une de nos compagnes, amatrice de cabanes,  s’y hasarde tout de même et réussit habilement à ne pas trop se tremper les pieds.

Vers 11h15, après avoir exploré toutes les possibilités que nous offrait ce lac ouaté, notre cheftaine décide très logiquement de quitter ce brouillard et de redescendre avant qu’une pluie plus intense ne survienne. La partie légèrement délicate de la descente se déroule suivant les aptitudes de chacun. Certains  descendent les pentes prononcées en virtuoses, d’autres sont beaucoup plus appliqués,  comme un pianiste débutant qui fait ses gammes tout en maudissant ses parents de lui faire donner des leçons  de piano. Il n’y eut point de fausses notes (traduction : glissades préjudiciables à la propreté des vêtements) et nous nous retrouvâmes au niveau du plateau Herrarou vers 12h30, accueillis par une pluie fine.

C’est là, au bord du ruisseau,  un peu abrités par des sapins,  que nous avalâmes notre repas  sans trop musarder.  Ensuite nous ralliâmes nos voitures vers 14h.

Il se mit à pleuvoir, mais nous étions à l’abri !!

Coup d’essai, coup de maitre Danièle, tu nous as fait faire une bien belle sortie en jonglant magistralement avec  des conditions climatiques assez hostiles.

Affectueux  merci.

Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

Publié dans #randonnée en montagne

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Publié le 11 Mai 2021

C’est bon, une fois de plus  nous n’avons plus de restriction de déplacement. Plus de laisser passer à remplir et le cas échéant à présenter à qui de droit. Est-ce la dernière fois ???

Bernard en profite pour nous inviter à venir le rejoindre au port de Balès. Nous répondons : Présent ! Il va nous faire cheminer sur une crête qui, partant du sommet du Templa (ou pic de Cornudère) 2121m, va nous conduire plein sud vers le Mont Né 2147m.

Nous quittons le port de Balès( 1755m) vers 9h30, et par une large piste nous nous acheminons direction NO vers un col non nommé, pauvre petit orphelin, qui à 2026m nous installe sur la crête qui relie ces 2 sommets. Nous avons traversé 2 ou 3 petits névés, vestiges d’une neige qui à rapidement disparu à cette altitude.

Nous avons confié nos sacs à dos à la bienveillance de ce col et, ainsi bien allégés, avons gravi une pente assez raide  et sommes arrivés  au sommet du Templa. Comme tous les sommets de ce secteur, il nous offre un splendide panorama. La météo est maussade, nous sommes en sursis  il doit bien tôt pleuvoir parait-il, mais les nuages poussés par un fort vent du sud ont la gentillesse de prendre suffisamment de hauteur pour nous laisser admirer une importante partie de la chaine des Pyrénées du pic Maubermé  jusqu’à la vallée d’Aure. Ils prennent un aspect particulier sous ce ciel menaçant.

Nous apercevons très bien le Mont né vers lequel nous allons nous diriger, il est à vol d’oiseau à moins d’ 1.5km du Templa, mais,  nous vulgaires rampants (vieille réminiscence de mon service militaire dans l’aviation) nous devons redescendre au col  et remonter la crête sur 120m jusqu’au Mont Né. Cette triste réflexion sur notre handicap ailé n’empêche pas  certains membres du groupe de faire une petite dérivation dans la descente pour aller visiter une remarquable cabane en pierres sèches. Cela ne leur prend pas beaucoup de temps. La montée vers le Mont Né se fait avec un rythme soutenu, nous y sommes à 11h45 (nous avons quitté le Templa à 11h).

Ce sommet est vaste, l’herbe au sol est agréable, le point de vue tout aussi beau qu’au Templa avec en prime une plongée sur le lac de Bareilles. Mais il ne faut pas oublier le vent qui par moments souffle en rafales violentes.

Il est donc décidé de descendre au col de Pierrefite, de là, une piste facile nous conduira au refuge du Mont Né dont les environs sont suffisamment vastes et abrités du vent pour accueillir notre repas. Nous eûmes à peu près le temps de nous restaurer, mais vers 13h, la pluie annoncée depuis la veille survînt et il ne nous resta plus qu’à retrouver les voitures situées une demi-heure plus loin au port de Balès.

Un peu mouillés, peut-être, mais enchantés par cette magnifique sortie, certainement.

Grand merci, Bernard

Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.
Port de Balès - le Templa 2121m - Le Mont-Né 2147m.

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