Publié le 28 Août 2020

Voila un sommet intéressant. Il est placé au sud d’un petit massif entre la vallée d’Oo et la vallée de la Pique. A l’Est se trouve la station de Super Bagnères et  les plus importantes pistes de ski émanent des flancs du Céciré.

On peut le gravir par sa crête, en quittant Super Bagnères on se dirige Sud Ouest, on marche sur une large croupe qui se transforme en crête.  Celle-ci parait impressionnante mais au fur et à mesure que l’on la parcourt, en étant bien sur attentif, on la gravit sans grandes difficultés, il faut s’aider de ses mains par moments, passer quelques passages étroits ; en résumé elle convient à un montagnard confirmé.

Il existe aussi un sentier, le Gr 10, qui partant du même point de départ, va cheminer en corniche sous la crête, et arriver au col de  la Coume de Bourg, il redescend ensuite vers le lac d,Oo.  A quelques mètres du col,  un tranquille sentier conduit au sommet. Il y a depuis le départ 600m de dénivelée. Cet itinéraire fût très longtemps le plus utilisé.

Seulement voila : Ce gentil sentier en corniche s’est avéré des fois bien dangereux ;  dans certaines portions on passe sur des barres rocheuses et  la moindre glissade peut s’avérer  fatale. Ce fut malheureusement plusieurs fois le cas. Il  a donc été abandonné au profit d’un itinéraire qui ne reste pas en altitude mais descend dans la vallée pour remonter ensuite vers le col. Il est beaucoup plus sécurisé, mais possède un bel inconvénient :  On a perdu presque 200m d’altitude en descendant, il va donc falloir les récupérer. La rando de 600m se transforme en rando de 1000m.

Voila dons le dilemme que nous propose Bernard, vous venez avec moi par la crête ou vous faites vos 1000m. Sur 16 participants, il a été suivi par 8, et les 8 autres ont pris l’itinéraire Bis. Depuis la création de ce nouveau sentier, nous étions nombreux à ne pas l’avoir essayé. Il est très confortable et bien qu’un peu long, n’est pas désagréable. Nous nous étant séparés à 9h30, nous nous retrouvâmes au sommet vers 12h15.

Certains hôtes volants  du sommet, fourmis volantes, guêpes, nous dissuadèrent d’y manger. Nous admirâmes le panorama magnifique comme on s’en doute  puis descendîmes quelques minutes pour trouver un endroit accueillant.

Tout le monde emprunta ensuite le sentier pour redescendre et vers 16h30 nous ralliâmes Super Bagnères.

Une terrasse bien accueillante nous permit de nous rafraichir, il faut dire qu’un généreux soleil nous avait  accompagnés  tout au long de cette randonnée.

Que se soit par la crête ou le sentier, le Céciré est vraiment agréable à gravir.

Merci Bernard de nous y avoir amenés.

Simon de l’abreuvoir

Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré
Le Céciré

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Publié le 25 Août 2020

Sortant des sentiers battus, Jean-Pierre nous propose une sortie en Aragon : le pic de Bramapan puis revenir par la Faja Sardinera de Buerba. Le temps médiocre qui sévit sur les Pyrénées coté nord, ne fait qu’encourager ce choix. Nous sommes 23 à le suivre.

Nous partons tôt, la route est longue. A Escalona nous tournons  à droite et nous arrêtons un peu avant Buerba.

Il est 9h, la randonnée commence. Après un court passage  sur des rochers, nous empruntons un sentier bien marqué au milieu d’une végétation  assez dense. La pente est tout de suite assez forte mais nous évoluons bien. En moins d’une heure nous atteignons le Tozal del Paco 1346m. Une légère descente et nous remontons vers le Bramapan. Le sentier toujours réel est un peu moins marqué. Il serpente au milieu de cette intense végétation, il est de plus en plus pierreux. Ceux qui ont un peu arpenté les montagnes Corses lui trouvent de grandes similitudes, même végétation, même sentier pentu et rocailleux et aussi mêmes senteurs méditerranéennes, beau dépaysement. Ayant évolué plein Est nous arrivons sur la crête qui va nous conduire au sommet. Elle passe par des endroits très vaguement aériens, il faut parfois s’aider de ses mains, être attentif, mais elle est praticable. Nous sommes au sommet vers 11h.

Le panorama offert est grandiose, en tout premier lieu, la Pena Montanessa, le Castillo Mayor, les Sestrales, pour ne citer que les plus proches avec les Pyrénées au nord et le lac de d’Ainsa au sud.

Ensuite nous devons aller plein Sud, mais il n’y a plus de sentier bien défini et nous évoluons en cherchant les passages les plus aisés. Le GPS du chef, si précieux habituellement n’est pas toujours sur de lui. Nous contournons une pointe à 1497m, puis après une descente arrivons au Collata del Lobo  très hospitalier ; comme il est 12h30, il nous servira de lieu de pique nique.

Nous fêtons  l’anniversaire d’une compagne et faisons un très sympathique repas.

Nous repartons vers 13h30 et pendant 3 heures nous marchons en prenant par moments quelques sentiers sans véritable issue,  nous cherchons à nous approcher du village de Gallisué, il existe en principe un itinéraire,  nous ne le trouvons pas. Comme nous allons toujours plein sud, nous finissons par atteindre la route de Buerba. Le projet de parcourir la Faja Sardinera est abandonné, il est 16h30, et les organismes ont été suffisamment mis à l’épreuve, tout au moins chez certains.

Nos voitures sont à 3 km de là. Les conducteurs vont aller les chercher tandis qu’une partie du groupe ayant trouvé des portions ombragées va attendre tranquillement le retour de leurs serviables camarades.

Des boissons bien méritées à Escalona, et vers 19h nous reprîmes le chemin du retour en retrouvant coté français les nuages que nous avions laissés ce matin.

 Tu nous as fait faire une belle découverte ;  et,  malgré les approximations des cartes et de ton GPS, malgré l’âpreté  par moments du terrain, tu ne nous as pas égarés et tu as ramené tout le monde.

Bravo et merci Jean-Pierre

Simon de l'abreuvoir

Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m
Tozal  del  Bramapän  1546m

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Publié le 17 Août 2020

En ce Dimanche 16 Août 2020 il y avait au programme du Club les Lacs d'Embarrat et celui du Pourtet. La météo n'est pas très optimiste à 7h au départ de Lannemezan mais nous sommes confiants et rejoignons Cauterets en espérant une embellie. Arrivés à La Raillère, à 1050m, il faut se rendre à l'évidence, le ciel est trop bouché , le brouillard trop humide pour partir vers les lacs .

 Un petit café avant de redescendre mais en devisant autour de nos tasses notre guide Richard décide de tenter une balade de compensation, en l’occurrence le Sentier des Cascades qu'une majorité des 13 amis ne connaissait pas.

   Nous prenons à 9h 50 le sentier très fréquenté qui longe la rive gauche du Gave du Marcadau.

La pente est bien affirmée mais le sentier est bien tracé . Les haltes sont nombreuses pour admirer la multitude de cascades que forme le torrent impétueux. Elles sont toutes proches et le brouillard nous  les laisse apercevoir.

    En un peu moins de deux heures nous atteignons le Pont d'Espagne, toujours sous la brume

    Il n'est pas loin de Midi et nous progressons vers le plateau du Clôt dans la vallée du Marcadau afin d'y trouver un endroit sympa pour déjeuner.

    A 1521m quelques grands sapins au bord du Gave nous abritent un peu d'une très fine bruine, nous permettant de prendre notre repas avec dégustation de vins fins.

    Le retour se fait par le même chemin en dédaignant en cours de route, brouillard oblige, le belvédère qui aurait pu nous permettre d'apercevoir le Vignemale.

    Le pot traditionnel est pris à La Raillère vers 15h 15.

 

    Lors de cette malgré tout très agréable sortie un peu chamboulée nous aurons parcouru un peu plus de 10 km pour un dénivelé cumulé de 618m.

 

   Merci Richard et bravo pour tes ressources.

Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020
Cauterets , Sentier des Cascades 16/08/2020

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Publié le 12 Août 2020

A la veille d’une date révolutionnaire, cette journée du 9 août se voulait un peu spéciale.

Après une première modification dans le calendrier de sortie, Jean-Pierre voulait nous conduire au pic Maubic, (un joli 3000). La météo avec ses menaces d’orage ne l’a pas entendu ainsi. Sagement  il annula ce projet. Un « groupe d’experts » se pencha avidement sur les cartes et concocta un plan B.

Très modestement il fut décidé d’aller dans la vallée du Lavedan vers la cabane d’Auloueilh et éventuellement le lac de Portarras (2187m).

Nous quittâmes les granges de Lurgues (1454m) à 9h.  Au bout d’une demi-heure de sentier, une intersection à notre droite nous indiquait l’itinéraire de l’Arbizon. Un peu de nostalgie de la part de ceux qui l’ont pratiqué jadis, qui l’aiment,  mais qui ne se sentent plus les jambes pour accéder au sommet (et le redescendre). Nous longeons  le torrent  et vers 10h30, arrivons à la cabane. Quelques vaches, un important troupeau de moutons qui descend des crêtes de Hosse, rendent cet endroit bien bucolique.  Un franc et chaud soleil nous a accompagnés jusque là. Notre groupe de 22 randonneurs va perdre sa belle et légendaire unité. Une première cassure s’opère entre ceux qui veulent rester à la cabane et ceux qui désirent aller au lac. Une idée avait même été émise de monter vers les crêtes de Hosse.

 Lors du cheminement vers le lac, le groupe continua sa dilution, plusieurs décidèrent soit parce qu’ils estimaient que ce lac était trop loin ou qu’ils avaient assez monté (sans avouer qu’ils étaient fatigués) de faire demi-tour.

Les plus courageux arrivèrent au lac (2187m). Ils ne furent pas très récompensés, car  ils ne trouvèrent qu’une zone marécageuse, vestige d’un lac asséché.   

Tout le monde redescendit à la cabane,  le groupe fut de nouveau au complet pour déguster notre repas dominical. Il était 12h30 et un invité,  pas si surprise que ça, vint nous visiter. Il commença par de gros roulements de tambour, et à 13h la pluie vînt nous déloger. Le temps de mettre nos capes ou anoraks  et nous filâmes vers les voitures. Après un petit répit à mi course la pluie avait redoublé d’intensité. Nous entrâmes dans les voitures assez mouillés et allâmes  nous sécher dans un accueillant café de Guchen.

Comme toujours, une bonne journée tout de même !

Merci  Jacques

S de l’A

La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..
La cabane d’Auloueilh, et au-delàs…..

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Publié le 4 Août 2020

Josiane est une inconditionnelle des lacs de montagne. Et, c’est bien normal, elle est à la recherche de petits lacs sauvages, un peu délaissés par le tourisme.

Elle propose à 17 camarades de l’accompagner sur un circuit très intéressant. Après Arrens et le barrage du Tech, nous nous enfonçons dans la vallée jusqu’à la centrale électrique du Miguélou, nous laissons les voitures à la maison du parc vers 8h45.

Après un court passage sur une route goudronnée, nous nous retrouvons à 1500m au pied d’une conduite forcée que nous allons remonter  sur environ  700m. Pour cela nous gravissons un sentier assez raide, des fois herbeux  mais aussi raviné et caillouteux.

Nous l’abandonnons provisoirement vers 1900m pour aller admirer le premier lac que Josiane nous a promis. Après avoir évolué dans un secteur granitique, donc bien pourvu en gros blocs à enjamber, nous arrivons au lac des Touest. Sa réputation de lac magnifique  n’est plus à faire, mais, j’ai oublié de signaler tout simplement,  que le beau temps n’était pas au rendez-vous. Nous sommes montés dans le brouillard (à la limite, mis à part les pierres humides et glissantes à éviter, ce n’est pas si mal de monter à la fraiche) et ce joli lac est bien voilé à nos yeux. Nous le quittons, reprenons notre ascension  et arrivons au sommet de la conduite forcée. Un splendide panorama devrait s’ouvrir à nous yeux, ce sera pour une autre fois. Nous longeons à présent  les vestiges d’une ancienne voie ferrée qui était en service lors de la construction du barrage du Miguélou. Au bout de 20 minutes, nous arrivons sur une pittoresque passerelle. Le second lac à visiter, le lac d’Assiéoubat, est tout près  nous avons prévu d’y prendre notre repas.  Pas question !  Le brouillard est toujours assez dense et froid. Nous nous dirigeons alors vers le refuge du Miguélou,  y arrivons à 13h et  trouvons à proximité  une accueillante petite plate forme mi herbeuse mi  rocheuse avec même un tout petit rayon de soleil.

Cela fait 4 heures que nous marchons nous apprécions ce repos réparateur.

A 14h15, notre cheftaine donne le signal du départ, le petit rayon de soleil qui nous avait accueillis   n’a  pas eu beaucoup de suite. Nous  descendons  par le sentier principal qui, du refuge du Miguélou nous conduira au Plaa d’Aste. Au départ nous longeons le barrage du lac qui est très particulier. Ne pouvant s’arc-bouter sur des flancs de vallée, il s’appuie sur des éperons en béton, beau boulot !!

Le sentier un peu pierreux au début est facile, beaucoup moins pentu que celui de ce matin. Le brouillard nous entoure toujours.

Vers 16h30 nous arrivons au Plaa d’Asté où les premiers arrivés de l’équipe y ont acheminé les voitures.

Un pot bien mérité à Arrens, les jambes de certains un peu fatiguées,  nous remercions Josiane d’avoir su nous conduire sur ces terrains sauvages, un peu ingrats,  sans perdre personne, le tout sous  une météo bien ingrate.

Bravo l’artiste !!

S de L’

Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
Lacs des Touest-Assiedouat-Miguélou
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