Publié le 26 Novembre 2017

Projet assez osé.  Jean –Pierre  avec une météo incertaine, compte nous conduire dans la vallée de Gaube, vers le refuge des Oulettes. En piémont la pluie n’a pas beaucoup cessé samedi. Un esprit chagrin va vite imaginer qu’il doit abondamment neiger dès Cauterets, que pour arriver au Pont d’Espagne les voitures doivent posséder tous les équipements hivernaux et qu’il faudra chausser les raquettes à la sortie du parking. Certes le beau temps est annoncé pour l’après midi.

Il n’empêche, 8 randonneurs se rallient à Jean-Pierre. Ils n’ont pas tort. D’abord la route jusqu’au Pont d’Espagne est totalement praticable, ensuite l’enneigement ne commence que vers 2000 mètres ce qui ne rend pas les raquettes nécessaires. Une fois de plus elles resteront sagement dans le coffre des voitures. En prime il fait beau dès le matin. Voila un lot de bonnes nouvelles. Petit bémol, quelques compagnons avaient pensé au départ,  prendre le télésiège de Gaube, ce qui nous aurait  amené rapidement au lac. Mais ce télésiège ne fonctionne qu’en saison d’été pour porter les touristes au lac et éventuellement consommer à l’hostellerie du lac.

Qu’importe ce contre temps, nous partons vers 9 heures et  empruntons la piste du télésiège, nous sommes au lac vers 10h30. Ensuite nous retrouvons le Gr 10 que nous avions négligé au départ. Il doit nous conduire au refuge des Oulettes. Il y a très peu de neige sur le sentier, en outre elle est suffisamment dure pour bien porter. Mais si les raquettes étaient inutiles sur ce terrain, des crampons par moment, eussent été très utiles. Ce sentier rocailleux présente de nombreuses plaques de glace et certains rochers bien lisses sont totalement glissants. Nous devons avancer précautionneusement, par moments  quitter le sentier trop glissant et choisir la neige sur le coté. De ce fait nous ne progressons pas très vite et, à 12h45, nous ne sommes pas encore en vue du refuge. Il est temps de s’arrêter. Nous trouvons un rocher arrondi,  pas trop verglacé qui nous procure une table à manger bien agréable. Et puis, de cet endroit, la vue vers le sud est parfaitement dégagée. Nous allons donc manger avec en toile de fond rien moins que le couloir  de Gaube et  la Pique Longue, c'est-à-dire le sommet culminant du massif du Vignemale 3298m. Dans ce décor grandiose, nous fêtons l’anniversaire d’une amie. Le champagne y a là, une saveur particulière.

Dommage, nous ne pouvons pas trop nous attarder, plus bas, le sentier délicat nous attend il n’aura pas trop dégelé au soleil et nous y évoluerons de nouveau assez lentement. Repartis vers 13h45, nous arrivons 2 heures après au niveau du lac et une heure plus tard nous sommes aux voitures. Parfait, nous arrivons avant le crépuscule.

Tu nous as fait faire une belle hivernale, Jean-Pierre, il n’est pas si fréquent de voir cette face nord du Vignemale en cette saison. Tu as eu raison d’oser. Merci à toi, et réitérons notre bon anniversaire à Irène.

Simon de l’Abreuvoir

Vers le refuge des Oulettes
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Publié le 21 Novembre 2017

De crête en crête

Il fait très beau mais assez frais en ce matin du 19 novembre.

 Richard nous propose d’aller  gambader sur des crêtes, vers le col d’Azet.  Nous partons donc dès potron-minet et arrivons au col un peu avant 9 heures. Il y fait nettement moins froid que dans la vallée, ceci nous donne du courage. Pas de neige au col et très peu au dessus ; en conséquence à la grande satisfaction du plus grand nombre des 12 disciples qui suivent Richard (presque) aveuglément, il est décidé que les raquettes resteront dans les voitures.

Du col nous prenons la crête qui nous conduit, en passant au pied du tuc de Labatiadère, vers le cap de Barriqué. Certains se souviennent avec nostalgie avoir appris à faire du ski de fond sur cette crête.

Arrivés à ce Cap, nous la quittons et descendons plein ouest dans un vallon boisé, non ensoleillé, donc beaucoup frais que la crête. De sous bois en sous bois (bois de Soulagnet et de la Soula), de petits sentiers en petites pistes, nous remontons enfin plein sud  entre les bois de la Soula et de Pyarre et atteignons  la crête voisine de celle que nous avons quittée une heure auparavant.

 A la sortie du bois  nous retrouvons le soleil et un magnifique panorama.  Nous avons en face de nous les pics de Sarrouilles et d’Arrouyette, bien enneigés. Ceci nous encourage à gravir aisément les ondulations de la crête.

A midi, le temps de trouver un coin agréable pour y établir notre salle à manger (il n’en manque pas),  nous sortons nos victuailles et entamons notre repas. Une fois de plus, manger devant un tel panorama agrémente la saveur de l’aliment le plus modeste.

Vers 13 heures, le repas fini et les yeux bien remplis, nous prenons le chemin du retour, chemin qui ne sera pas bien long puisque vers 14h15 nous retrouvons nos voitures.

Petit arrêt à Saint Lary, bien calme en cette saison, nous trouvons tout de même un café accueillant.

Ensuite, c’est le moment des au-revoir, et, à la semaine prochaine.

Belle balade. Comme toujours.

Gracias Ricardo

Simon de l’Abreuvoir

Crêtes d' Azet
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