Publié le 26 Juillet 2021

Richard  initialement, projetait de nous amener à Cauterets.  Une météo médiocre l’en dissuada et lui fit choisir une destination de randonnée un peu plus locale. Arreau, Pont de Prat, La Soula et le lac de Pouchergues, très beau classique.

C’est une solide équipe qui, quittant le « Pont de Prat »(1261m) à  8h, se dirige vers le refuge de la Soula  (1695m). Bien avant 10h, la troupe s’engage vers le lac de Pouchergues. Le sentier menant au lac ne laisse pas indifférent. Certes, il est beau, sauvage, il est fréquent d’y trouver des isards allant s’abreuver  dans la Neste des Clarabides. Mais certains le trouveront  un peu « casse pattes ». Il monte par paliers, très vite après la Soula on traverse toute une série de petite de barres rocheuses faciles en terrain sec.  Ensuite sur environ 2,5 km la pente est douce, puis il y a un ressaut de 100m à monter pour atteindre le lac situé à 2102m. Cette vaillante petite troupe fut avant d’atteindre le lac, rejointe par 2 gazelles qui, après avoir constaté un fâcheux oubli au départ dut  réparer cette erreur et repartit avec 1 h de retard. Elles n’eurent sans doute pas trop le temps d’admirer le paysage, mais elles opérèrent  la jonction avant midi pour manger avec leurs camarades.

Reportons-nous à la veille du départ : Sitôt après l’annonce de Richard nous informant du but de sa sortie, certains membres du club, ne se jugèrent pas aptes,  pour de bonnes ou de moins bonnes raisons, à faire cette randonnée. Ils estimèrent que le site du refuge de la Soula était suffisamment agréable pour attendre les amis descendant de Pouchergues.

Un départ plus tardif (9h du pont de Prat), et voila 6 « touristes » qui s’élancent. (Terme un peu excessif !)  Ils ont le temps d’apprécier le parcours. Pendant 250m on monte par un sentier très doux en sous bois, on pénètre ensuite dans les gorges de Clarabide. Une vierge nous y souhaite la bienvenue. Le sentier taillé dans la roche dominant la Neste de plus de 50m sur environ 1.5 km est magnifique et peut être impressionnant. Ensuite on est plus très loin du refuge de la Soula qui se trouve à proximité d’une centrale hydraulique alimentée par l’eau du grand lac de Caillauas juché 450m au dessus. C’est  vers ce lac qu’une amie du groupe poussa une pointe tandis que les autres cherchaient tranquillement une place à proximité d’un torrent qui permettra de maintenir au frais des bouteilles afin de fêter un anniversaire lorsque les 2 groupes se seront retrouvés.

Effectivement la jonction parait s’opérer vers 14h, nous voyons arriver quelques-uns de nos camarades. Mais ce n’est pas une jonction totale, 6 irréductibles,  estimant que décidément ils n’avaient pas assez marché décidèrent d’emprunter un sentier qui passant par le sommet de la conduite forcée évoquée précédemment, conduit au lac de Caillauas. Cet aérien  sentier est effectivement splendide. Un peu avant 16h les 2 groupes furent enfin réunis au grand complet afin de participer à l’anniversaire. Le petit torrent avait parfaitement maintenu au frais le breuvage dédié à ces occasions.

Ensuite, il fut temps de quitter ces lieux, le retour s’accomplit rapidement et vers 18h nous sommes tous au pont de Prat en nous donnant rendez-vous pour la prochaine sortie.

Une jolie randonnée à tiroirs, bonne idée, merci  Richard

S de l’A

Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs
Le lac de Pouchergues et ses environs

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

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Publié le 19 Juillet 2021

En plein milieu de la torpeur de juillet, (sauf que jusque là il fut difficile de parler de torpeur) André nous propose d’aller (re)visiter la région d’Espingo.

Qui, ayant randonné dans les Pyrénées centrales, n’est jamais  monté jusqu’au refuge d’Espingo? Mais, tout comme un amateur d’opéras ne boudera pas son plaisir en écoutant  Carmen pour la énième fois,  un Pyrénéen retournera toujours avec le même plaisir dans cette région.

Nous partons à 9h des granges d’Astau, la journée va être chaude mais nous monterons à la fraiche sur une grande partie du trajet.

Un peu après 10h, l’ensemble du groupe (nous sommes 17) atteint le lac d’Oo (bonjour les cruciverbistes) et après une petite halte,  nous partons vers le col d’Espingo. Que dire du sentier, il est excellent, il y a à peu près 80 ans il était très fréquenté par des mules et autres équidés, qui acheminaient les matériaux pour édifier le barrage du lac du Portillon d’Oo situé à 2500m d’altitude. Il y a 470m à monter, un peu avant midi  tout le monde est au col et nous allons perdre 50m de dénivelée pour aboutir au lac Saussat.

Une grande plaque rocheuse légèrement inclinée, aboutissant au lac,  nous offre une bonne aire de pique nique. Il est bien agréable  de se poser, de fêter un anniversaire, de se restaurer et d’apprécier le panorama qui s’est offert à nous depuis notre arrivée au col. Chacun attardera ses yeux sur un sommet préféré, le Grand Quayrat avec son petit rocher sommital, attire particulièrement l’œil de certains.

Une petite troupe de canards nageant dans ce lac lui donne un aspect un peu dépaysant, nous sommes à 2000m, ce n’est pas le lac du bois de Boulogne !!! (Ou autres lac artificiels). Les chevaux que nous avons vus  au col font plus couleur locale eut égard à leurs valeureux ancêtres.

Vers 13h45, le chef nous donne le signal du départ. Il nous faut d’abord remonter au col, puis un peu après 14h nous abordons la descente. C’est à la descente que l’on apprécie la qualité et le confort d’un sentier. Celui-ci est par moments assez raide, là il n’y a rien d’anormal, mais aussi très caillouteux et rocailleux sur un grande partie de son parcours jusqu’au lac d’Oo. Ce n’est pas apprécié de  tout le monde.  Comme à l’aller, les premiers arrivés attendent les derniers. La descente du lac d’Oo jusqu’au granges d’Astau est beaucoup plus aisée,  d’autant plus qu’un petit sentier,  à gauche un peu après le départ du lac permet d’accéder rapidement à des bâtiments qui ont servi d’habitation au personnel qui a construit le barrage du lac d’Oo ;  on longe ensuite la piste d’une ancienne ligne de chemin de fer de chantier et l’on débouche sur le Gr 10, en ayant court-circuité la petite montée que subissent des jambes des fois un peu fatiguées si l’on reste sur l’itinéraire officiel. Mais ce passage n’est pas sans danger, quelques gros rochers en équilibre précaire menacent cette piste ferrée sur une dizaine de mètres. Voila pourquoi le Gr passe au-dessus.

Les retrouvailles avec les voitures se font vers 16h30, et une accueillante terrasse ombragée nous récompense de nos efforts.

Tu fus un bon chef  André, attentif à tout le monde. La région d’Espingo est toujours aussi belle.

Un grand merci

S de l’A.

Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat
Les lacs Oo-Espingo- Saussat

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Publié le 13 Juillet 2021

Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes

 

Un soleil vraiment estival. 16 randonneurs,  4 qui suivent Jacques, 10 qui accompagnent Bernard.

Départ commun depuis Gouaux-de Larboust (altitude 1391 m.), remontée de la « Vallée Blanche » bien connue – les années de bon enneigement – par les skieurs de Peyragudes. Peu après le départ, les 2 groupes vivent chacun son aventure.

-Jacques et les 4 dames (tiens ! tiens !) (Oh! Tu ne vas pas me faire le coup des Bronzés font du ski LLL) qui l‘accompagnent se dirigent vers le Cap de Montcaup.

-Bernard et ses 10 compagnons vers le Cap des Hittes, d’abord sur une piste mais que l’on abandonne pour rafraîchir ses pieds à la rosée matinale. On atteint sans encombre la cabane de Montmédan puis le lac (laquet, plutôt) de Laouay que quittent à l’instant deux pêcheurs bredouilles montés en 4X4 (Zut aux pistes !).

La montée hors sentier se fait moins confortable et bientôt l’accentuation de la pente permet à chacun de savourer le bonheur de l’effort en montagne ! Après ce passage sur terrain à isards, on débouche – à 2334 m. – au col entre Cap des Hittes et Montségu : quelle récompense ! Devant soi un panorama à 180° du Pic de Nord Nère à l’Arbizon en passant entre autres par Lustou, Campbielh, Néouvielle, et Bastan. On se retourne et là on découvre les autres 180° : du Montious aux Spigeolles, la vue parcourant Gard, Cagire, Valier, Maubermé, Montardo et la couronne des 3000 du Luchonnais.

On poursuit quelques mètres vers la gauche pour la photo de groupe au sommet du Cap des Hittes (2354 m.) puis on revient au col et poursuit jusqu’au sommet du Montségu (2368 m.) pour un pique-nique bien mérité.

Après une descente sans encombre, on reprend les voitures pour le retour marqué par une pause au col de Peyresourde chez le sympathique Alain.

Merci Bernard pour ta randonnée, voici un compte rendu de celle, plus modeste, de Jacques :

Après notre séparation déchirante avec le groupe Bernard (ouf, tranquilles, plus de pression !!) nous suivons une piste orientée N.E. qui nous conduit sur la crête dominant  le val d’Astau par son flanc ouest. Elle ne présente aucune difficulté technique.  Après un 1er raidillon qui nous hisse au cap de Sarrat (1731m) nous avons un second raidillon qui nous attend. Il nous élève de 250m, nous ne sommes plus bien loin du Cap de Montcaup. Nous sommes bien contents car, en plus de la pente bien soutenue, nous avons dû progresser au milieu d’herbes hautes qui ne rendaient pas notre ascension aisée.

Les vues plongeantes, sur les granges d’Astau, la cascade du lac d’Oo, furent une belle récompense. Nous jetons notre dévolu sur une petite éminence cotée 1960m pour y prendre notre repas. Auparavant (il n’était que 11h15)  nous finissons  notre randonnée jusqu’au cap de Montcaup (2025m) qui ne nous offrit pas un panorama supplémentaire et une végétation moyennement accueillante.

Nous retournons sur vers cette petite éminence, l’irrégularité de l’herbe eut le mérite de nous fournir de confortables sièges. Un repas et un repos réparateurs y furent les bienvenus

Revenons au panorama offert par ce lieu : C’est la famille des Quayrat qui s’imposait à nos yeux ainsi que les pics des Spigeoles et du Perdiguère. C’est un lieu bien agréable mais  l’accessibilité demande un certain effort.

Vers 13h nous  redescendons vers nos voitures, la pente est toujours aussi raide mais le terrain sec et non glissant ne pose pas de problèmes.

Nous y arrivons à 14h30 et, assez assoiffés,  décidons d’aller attendre nos compagnons au col du Peyresourde chez ce sympathique Alain décrit plus haut.

Là, bien confortablement installés et désaltérés, nous attendons nos copains eux encore dans l’effort (jubilation oh combien malsaine JJJ).

Ils arrivent enfin, ainsi nous pouvons déguster ensemble, un pot de l’amitié très mérité.

 

Excellent choix Bernard, grand merci.

 

Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes
Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes
Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes
Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes
Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes
Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes
Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes

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Publié le 7 Juillet 2021

En ce dimanche du 4 juillet, la météo est bien tourmentée, mais suivant l’adage : « celui qui regarde trop la météo……………………. », les responsables des sorties sont terrifiés à l’idée d’être qualifiés de (au choix) tire au flanc, pilier de bistrot, timorés etc, etc..

Le chef de cette sortie qui devait conduire le club au pic du Cagire, était dans cet état d’esprit,  et tout en actionnant ses essuie-glaces  pour se rendre sur le lieu du rendez-vous, tout en espérant secrètement n’y trouver personne, réfléchissait à la suite à pouvoir donner à cette journée.

Il pleuvait sur Saint Laurent, il était au rendez-vous et il y avait déjà du monde qui l’attendait. La discussion s’engagea donc pour élaborer un plan B. Pas question d’aller vers le Cagire, avec un ciel si bas, il faudrait  déjà monter le col de Menté dans le brouillard et  le subir toute la journée.

Plan B comme Bagnères de Luchon, propose le chef qui adore Luchon (sans doute un réflexe Freudien mal assouvi !), il est approuvé par sa petite troupe de 5 personnes totalement intrépides ou inconscientes. Certes, il ne pleut plus, mais le ciel est toujours aussi bas.

Nous faisons halte dans cette charmante petite ville bien calme en ce début de matinée, l’une de nos compagnes ayant eu une légère panne de réveil et n’ayant eu le temps de se restaurer, nous cherchons un café pour y déguster une légère collation et réfléchir à l’emploi de notre journée. Nous choisissons  un bar restaurant faisant référence dans son nom à un gentil plantigrade dont la présence dans les Pyrénées n’est pas désirée de tout le monde.  

Bien installés sur une terrasse couverte nous parlons avenir proche. Mais là !! Alors qu’il n’est que 9h30, la conversation dérape sur un chemin glissant (normal avec cette humidité) : Le repas de midi. Il s’installe de plus en plus l’idée que  déguster notre pique nique quelque part dans la nature sur des herbages mouillés n’était pas forcément la meilleure façon de passer un bon dimanche. Nous sommes très bien ici, nous y serions aussi bien  pour déjeuner. La table est donc retenue.

Il faut sauver l’honneur !! Un plan B’ lorsque l’on se trouve à Luchon, est d’aller faire un petit pèlerinage sur le tracé de l’ancien petit train à crémaillère qui menait à Superbagnères. (Qui a encore prononcé le mot de nostalgie ?) Nous nous engageons donc sur cette piste à la déclivité bien soutenue et montons une petite heure. Nous avons dû déniveler environ 300m, l’honneur est sauf. Nous  pouvons faire demi-tour pour rallier les allées d’Etigny  puis retourner la conscience tranquille dans ce fameux établissement au nom évocateur.

Un très sympathique et confortable repas autour d’une bonne table, nous fera apprécier les dimanches couverts et humides.

Vers nos pénates nous revînmes,  sous un ciel  légèrement moins chargé, et chacun retourna vaquer à ses occupations.

Finalement, les dimanches maussades ont leur charme!

Simon de l’Abreuvoir

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