Publié le 27 Juillet 2020
Annick propose à ses 16 compagnons de retourner en Espagne, dans un lieu légèrement sauvage et moins fréquenté que la vallée de la Pineta : La vallée du Tigoniero.
Nous parquons les voitures au niveau des bâtiments désaffectés qui abritaient les bureaux de l’ancienne douane espagnole, et à 9 heures, prenons plein EST, le sentier qui va longer le Barranco de Trigoniero. Il est un peu raide au départ. Durant toute sa progression, il alternera entre des portions raides, moins raides, des faux plats et même quelques petites descentes. Il est parfois caillouteux, parfois très confortable, quelques rares rochers et même quelques racines agressives à éviter. Mais globalement il est bien sympathique et sauvage. A mi-chemin, à notre droite, nous voyons un nombre important d’arbres qui ont été déracinés et qui gisent tristement dans la vallée. (Vent, avalanches ?)
Passons vite ce paysage désolé et admirons plus tôt quelques jolies cascades et une belle flore. Une passerelle sur le rio nous indique que nous ne sommes plus très loin d’un petit plateau que nous atteignons bientôt. L’horizon s’est dégagé, un panneau nous indique l’itinéraire du lac de Trigoniero, il est très beau mais se trouve 400m au-dessus de nous.
Nous nous contentons d’aller vers le refuge distant de 500m. Il a été entièrement restauré, c’était nécessaire, il était en piteux état, le pauvre ! Nous remontons encore un peu dans la vallée et trouvons, au bord du ruisseau, un endroit très accueillant pour déguster notre pique-nique. Cela tombe bien, midi approche. Nous sommes vraiment bien au bord de l’eau. Le seul bémol à apporter réside dans le fait qu’Annick nous avait promis de nous présenter ses amis marmottes et isards. Personne n’est au rendez-vous. Il faut dire qu’en arrivant sur le plateau, nous avons croisé des chiens. (Rapport de cause à effet ?) Seul un troupeau de vaches paisibles, ruminant sous un chaud soleil, nous regarda passer.
Etant arrivés dans ce sympathique vallon à 11h45, nous le quittons à 13h15, redescendons le barranco et atteignons en ordre dispersé nos voitures vers 15h.
Fidèles à nos habitudes, nous rendîmes visite à Luis et appréciâmes ses boissons rafraichissantes.
Plusieurs d’entre-nous ne connaissaient pas cette vallée sauvage,
Merci Annick.