Publié le 21 Novembre 2018
D’accord en février 2017 nous étions déjà dans ce secteur, d’accord nous savons que par moments « ça va grimper dur ! », mais il y a des lieux que l’on ne se lasse pas de visiter. Cet itinéraire par Balencous en fait partie.
Richard amène avec lui 13 montagnards qui n’ont pas tenu grand compte des prévisions météorologiques médiocres. L’avenir leur a donné raison. Nous démarrons de Cazaux dessus vers 8h30 et empruntons la piste forestière de Balencous. Contrairement à 2017, nous ne devons jamais rencontrer la neige, les raquettes sont encore au chômage et surtout ne pèsent pas sur le dos.
Une heure après, nous sommes à la cabane annonçant le terminus de la piste à 1565m. A partir de là, l’itinéraire est très facile, il suffit de monter tout droit au nord est en direction du pic du Lion. Il n’est pas loin, 1,5km à vol d’oiseau mais 540m au dessus de nous ! Ce n’est pas compliqué de calculer que nous allons gravir une pente moyenne supérieure à 30%. La petite troupe monte vaillamment dans des pelouses qui, mise à part leur inclinaison, sont faciles et permettent de faire de bons « zig zag ».
A 11 h nous arrivons au sommet, nous avons bien mérité de contempler le paysage. Au sud, le panorama n’est pas aussi dégagé que l’an dernier, si nous voyons bien le Pic du Midi et l’Arbizon, nous distinguons vaguement le Néouvielle . Les nuages nous laissent aussi admirer le pic de Hourgade, un peu le Schrader et le Quayrat. Ce n’est pas si mal. Coté nord nous plongeons bien sur le lac de Bareilles.
Pas question de manger au pic, il est trop tôt et un petit vent frais nous en dissuaderait. Nous descendons au col du Louron et, empruntant notre itinéraire du retour, passant au pied du Pouy Louby, nous longeons la piste qui nous conduira au cap de Peyrehicade. Quelques rochers à notre gauche nous procurent une salle à manger acceptable, à l’abri du vent. Un anniversaire à fêter, (gardons bien cette heureuse coutume) et le panorama somptueux malgré les nuages, rendent ce repas toujours aussi agréable. Oubliée la raide montée de tout à l’heure !
Il faut quitter ce lieu agréable et repartir. Nous n’avons pas mangé bien loin du soum de l’Aigle, ceci donne l’idée à certains, d’aller lui faire une visite. D’autres vont se contenter de prendre la piste du retour et les attendre au Cap de Tuquet d’où il est aisé de contempler tout notre itinéraire de la montée. Ensuite une descente très facile par la crête de Portet nous conduira à nos voitures.
Très belle balade, merci Richard.
Simon de l’Abreuvoir