Publié le 28 Juin 2021

 

 Cette sortie était prévue pour le Dimanche 27 juin mais Richard a préféré l'avancer à ce Samedi 26 pour nous laisser le loisir d'aller voter . Bien lui en a pris car le beau temps nous a accompagné toute la journée alors que le Dimanche est encore une fois bien maussade.

  Nous sommes dix-sept au départ à 8h 45 du stationnement de La Pradé à Payolle à 1188 m. Nous suivons la piste qui mène aux courtaous en passant d'abord près de celui d'Artigussy puis au bas de celui des Esclozes.

  Nous prenons ensuite le sentier rive droite de la Gaoube , Richard ayant l'intention de nous faire faire une boucle . C'était sans compter sur les centaines de vaches qui venaient de prendre possession des estives des Quatre Véziaux transformant par endroits les prairies humides en bourbiers peu agréables à franchir. Notre animateur décide alors de changer de rive, la gauche plus pentue étant plus saine, faisant bénéficier la troupe d'un bain de pieds revigorant avec ou sans chaussures, la Gaoube étant encore assez grosse après les dernières pluies.

   Un peu de montée bien raide pour rejoindre le sentier de la rive gauche et nous atteignons le Pla de Gats à 1666 m. une grande prairie en cuvette broutée par les centaines de vaches peu soucieuses de nos itinéraires et de nos chaussures.

   On sort de cette estive par un petit col vers 1800m. pour reprendre plein Sud la vallée de la Gaoube et la suivre sur 650m et 130m de dénivelé jusqu'au Lac de Montarrouye à 1936m.

   C'est un joli petit lac émeraude peu profond qui n'est alimenté par aucun torrent et qui pourtant donne naissance à l'impétueux torrent de la Gaoube. On perce ce mystère en longeant la rive Sud le long de laquelle on aperçoit sourdre une dizaine de résurgences animant un peu la surface calme du lac.

    Après le repas pris sur la rive et une visite à une petite cabane métallique dominant le site nous entamons la descente en prenant vers l'Est pour voir le petit laquet adjacent , très peu profond, puis contournant le verrou du lac nous passons voir un petit chalet tout neuf où un berger réside l'été.

    Il faut retraverser le torrent pour rejoindre le sentier de la montée puis la descente se fait tranquillement rive gauche jusqu'au joli courtaou des Esclozes que certains ne connaissaient pas, puis nous regagnons les voitures que nous atteignons vers 16 heures.

 

    Une très belle randonnée de 15,2 km pour 850 m de dénivelé.

 

                                                 MERCI   RICHARD !!!

Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye
Le Lac de Montarrouye

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

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Publié le 22 Juin 2021

Francis nous propose de franchir les 855m qui séparent (en altitude) son village natal : Arreau,  de la Hourquette d’Ancizan.

Journée et devoirs électoraux, obligent, nous ne quittons Arreau qu’à 9h40. Nous montons d’abord sur un large et doux sentier qui nous conduit à Barrancoueu. La météo nous est franchement hostile nous essuyons plusieurs averses mais, je ne sais pas si c’est la bonne humeur communicative de notre chef ou une prière secrète qu’il adresse au ciel, cette hostilité céleste se transforme en bienveillance et nous allons pouvoir quitter nos vêtements de pluie, nous n’en aurons plus besoin.  Ce joli petit village de montagne étant atteint, nous nous engageons,  au niveau de l’église (dont la flèche de son clocher est recouverte de feuilles d’or),  sur une sente à la déclivité beaucoup plus prononcée qui, dans le bois de Coularot, nous hisse à une cabane (non baptisée, la pauvre), juchée à 1400m d’altitude. L’essentiel  de la montée est terminé, mais il nous faut encore parcourir   2 km et  quelques petits ressauts,  pour atteindre direction sud-ouest,  la  Hourquette d’Ancizan.  Nous effectuons  la quasi-totalité du parcours en forêt ; quelques petites trouées nous permettent cependant  d’apprécier le panorama  plongeant sur Arreau et les sommets du Louron au loin.

Vers 13h nous arrivons à la Hourquette, il n’est que temps de reposer les jambes et de prendre quelques calories. Ce vaste endroit dégagé s’y prête à merveille, avec une herbe accueillante et l’Arbizon ainsi que le Coste Oueillère qui nous surveillent  de loin.

Un petit vent un peu frais vient sonner la fin de cette agréable  pause et vers 14h nous entamons la descente. Un sentier sans histoire nous fait déniveler ces 850m en deux heures. C’est vers 16h que nous retrouvons Arreau.

Après avoir visité une fort jolie et accueillante maison, nous nous séparons en nous donnant rendez-vous pour une très prochaine randonnée.

Francis, tu nous as fait faire une très agréable balade. Tu as su conjurer le mauvais temps et ta bonne humeur  a bien entrainé tout le groupe.

Nous t’adressons un chaleureux merci.

Simon de l’Abreuvoir

La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m
La Hourquette d’Ancizan 1564m

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Rédigé par club ski et montagne de la neste

Publié dans #randonnée en montagne

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Publié le 15 Juin 2021

   Pour la première fois depuis bien longtemps la météo est au beau fixe en ce Dimanche 13 Juin et Anik nous propose  de découvrir une randonnée nouvelle pour plusieurs d'entre nous, le sentier des cabanes du Rioumajou.

 

   Nous sommes seize au départ de Frédancon à 1387 m , vers 8h 50 , à emprunter le pont sur la Neste du Rioumajou et suivre la piste Sud-Est puis plein Est sur 1,5 km jusqu'à un nouveau pont à 1500 m à partir duquel la piste s'élève en lacets .

    Après trois épingles commence sur la gauche, bien indiqué, le sentier des cabanes proprement dit qui s'élève franchement entre les sapins de la forêt dense de la Lita de Batoua.

     Un peu plus d'un kilomètre d'efforts et s'ouvre à nos yeux le site grandiose du cirque du Batoua que nous traversons vers l'Est pour atteindre à 1900 m la cabane de Batoua rénovée récemment, avec son toit végétalisé du plus bel effet.

     Une pause pour la visite de cette cabane très bien aménagée et nous repartons plein Est en forêt pour une bonne centaine de mètres de dénivelé jusqu'au Cortail de Roncal sous le cirque de Guerreys où naît une multitude de torrents que nous traversons en nous rafraîchissant les pieds.

     Le dernier ruisseau franchi le sentier reprend de la hauteur sur 180 m dans la rocaille bien réchauffée par un généreux soleil de fin de matinée et nous atteignons le bord Sud  du vallon de la Niscoude où le sentier descend une barre rocheuse presque verticale sur une vingtaine de mètres. Le passage est très bien sécurisé par une série de mains-courantes faites de câbles et tout le monde le franchit sans difficulté.

     Nous continuons sur un plat descendant jusqu'à trouver quelque jeunes sapins , vers 2150 m, qui  nous offrent une ombre propice à une pause-repas bien méritée au pied du majestueux Pic de Batoua 3033m prolongé au Nord-Est par les crêtes de Guerreys  et de la Niscoude puis le Pic de Guerreys  ou de Bacou 2975 m , le Pic de Lustou 3023 m, et enfin le Pic de Bocou  2714 m puis le Pic de Thou  2743 m , le tout formant un cirque grandiose avec en point de mire en face, plein Ouest l'imposant Pic d'Aret à 2935 m.

 

     La randonnée reprend ensuite par une descente assez douce jusqu'à la cabane de Niscoude à 2020 m. que nous visitons sans hâte profitant d'un légère brise bien agréable. Cette cabane est elle aussi bien rénovée , doublée de bois à l'intérieur, la rendant semble-t-il plus confortable.

 

      Ensuite la descente se fait en forêt sur un sentier bien raide sur 460 m. jusqu'au Cortail de Péguère à 1560 m. avec une petite cabane où seuls le mobilier et la porte semblent récents.

      Nous y faisons une nouvelle pause peu pressés de retrouver la plaine et sa fournaise annoncée.

      Nous ne sommes qu'à 200 m. à vol d'oiseau de la piste empruntée le matin et nous la rejoignons par une passerelle récente en bois sur le ruisseau de Péguère et la suivons sur les 1,5 km. jusqu'au stationnement de Frédancon.

 

     Nous avons gravi un peu plus de 760 m. de dénivelé et parcouru près de 12 km. et surtout profité d'une magnifique randonnée au parcours très varié et aux paysages somptueux.

 

     Un grand merci ANIK !!!

Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021
Le sentier des cabanes du Rioumajou  13/06/2021

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Publié le 9 Juin 2021

Bernard nous propose  d’aller randonner au-delà des pistes de ski de la station de Val Louron vers les lacs de Sarrouyes et éventuellement,  si certaines conditions le permettent,  atteindre les lacs des Miares perchés à 2500m.

Il nous attend au col d’Azet (1580m). Nous l’y rejoignons vers 8h45 emportant une fois de plus sur nos porte-bagages un intense brouillard qui a agrémenté notre montée au col.

Sous ce même brouillard nous quittons le col vers 9 h et grimpons le long des pistes de ski jusqu’à leur terminus à 2070m. La montée est parfois un peu rude mais le terrain herbeux est facile.

Ensuite un très confortable sentier nous conduit plein sud dans la vallée du ruisseau de Sarrouyes en nous faisant descendre de 80m. Nous devrions apercevoir, à notre gauche, une jolie cabane : la cabane du tuc d’Ardounes.  Elle se tient bien cachée dans le brouillard. Nous continuons à progresser toujours plein sud et, après avoir franchi quelques ressauts ou verrous (au choix),  nous apercevons le déversoir du lac de Sarrouyes. A ce niveau, un important cairn à notre droite nous indique le départ d’un modeste sentier.  C’est un très joli sentier qui serpentant le long d’une petite crête nous élève de 350m et nous conduit aux lacs de Miares. Nous l’avons emprunté plusieurs fois, soit en nous contentant d’accéder à ces lacs soit, pour les plus entreprenants,  aller au pic d’Estos.

Aujourd’hui, il n’est question de rien de tout cela. La météo pour tout le monde et les jambes pour certains prêchent la modération. Nous laissons ce cairn à sa solitude et terminons notre progression vers les lacs. Nous les atteignons un peu avant midi. Ils n’étaient pas connus de tous,  puisque nous les ignorions pour passer au-dessus. Quel tort avions-nous ! Ce sont deux lacs alignés nord sud. Celui du sud est blotti contre la face nord du pic d’Estats qui le domine de 600m. En cette saison il y a encore pas mal de névés sur cette paroi très pentue. Ils atteignent  le lac et s’étalent à sa surface. Ajoutez à ce spectacle le brouillard qui commence à peine à se dissiper et une impression de haute et redoutable montagne se dégage alors que l’on se trouve tout simplement entre deux débonnaires et joli petits lacs.

Toute une série de petits rochers nous permettent de bien nous installer pour reposer nos jambes et assouvir notre faim.

Peu à peu, la température assez fraiche s’adoucit grâce à l’arrivée de quelques timides rayons de soleil entre des nuages qui se font de plus en plus rares, et c’est avec un beau temps relatif,  que nous quittons ces lieux vers 13h30.

Sur le chemin du retour nous voyons enfin la cabane d’Ardounes, elle se trouve en léger contrebas du sentier,  ceci n’empêche pas une admiratrice de notre groupe d’aller lui rendre une petite visite.

Nous arrivons au sommet des pistes de ski et nous engageons dans la descente en suivant tout droit  la pente raide des pylônes du téléski des Bruyères.

Nous retrouvons nos voitures vers 15h en étant bien contents de n’être pas obligés de rallumer nos phares anti brouillards.

Très belle sortie, Bernard, tu as même réussi à nous faire manger presque au soleil et tu nous as offert un très beau paysage. Grand merci.

Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m
Les lacs de Sarrouyes  2165m

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Publié le 8 Juin 2021

Jean-Pierre nous convie à mettre pieds sur une importante crête  ouest-est qui s’allonge du soum de Granquet au pic de Pibeste.

Il n’est pas question de parcourir ces 12 km de crête, nous allons nous contenter de la région du soum d’Andorre.

Après le village de Salles, nous prenons une route plein ouest, elle se transforme ensuite en piste  et,  à l’altitude 1060m, nous parquons nos voitures.

Vers 9h15 nous empruntons le gr 101 qui conduit au col d’Andorre 1443m. Il n’y a rien de spécial à signaler sur cet itinéraire, mis à part le fait que nous sommes suivis par un important troupeau d’ovins qui sont pressés de retrouver leur estive aux abords du col.

Nous leur laissons donc rapidement la place et nous dirigeons toute crête vers le soum d’Andorre. On le distingue assez bien à travers le brouillard qui, cela devient coutumier du fait, appréciant sans doute notre compagnie, a tendance à s’inviter à toutes nos sorties.

Il reste tout de même discret et ne nous empêche pas de cheminer sur la crête plein ouest vers le soum. Au début, le terrain est  herbeux et moyennement pentu. Ensuite il se redresse,  devient plus pierreux et un peu rocheux vers la fin. Il n’est jamais bien difficile, même dans sa partie rocheuse, mais, avec la fatigue chez certains, sans tout de même s’imaginer escalader l’éperon Walter (Un bonjour à Frison- Roche) certains se demandent ce qu’ils font et ces lieux,  plus tôt que  se préparer à regarder bien sportivement le tournoi de Roland-Garros à la télévision !

Cette montée rocheuse ayant une fin, après un léger faux-plat herbeux nous arrivons au sommet du soum d’Andorre. Il est 12h15 et Jean-Pierre nous invite à mettre la table. Les abords sont vastes et confortables pour nous accueillir.

Il existe une possibilité de continuer ensuite toute crête vers le soum de Conques et,  par le col de Las Escures,  redescendre pour retrouver la piste des Bergeons que nous avons empruntée ce matin. La météo ne se prête guère à un tel supplément de randonnée pas plus que les jambes de certains.

C’est donc en revenant sur nos pas que nous quittons notre salle à manger vers 13h30. La partie rocheuse et caillouteuse est franchie sans aucune diffusion d’hémoglobine. Une petite visite à la cabane d’Andorre et,  par le gr 101 retrouvé, nous rejoignons nos voitures vers 15h30.  

Une terrasse accueillante à Argelès  (déception, le ciel ne nous permet pas d’admirer le Viscos  très beau à voir de cette place)  nous permet ce bien finir la randonnée puis  nous reprenons le chemin du retour.

Belle balade, merci Jean-Pierre.                                                                                                                      

Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m
Le soum d’Andorre 1683m

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