Publié le 28 Août 2016
~~Partie de bon matin, en ce dernier jour de canicule, une troupe de 12 randonneurs a décidé de gravir le sympathique pic de l‘Entécade (Entecada en espagnol).
Démarrant vers 8h10, nous suivons le sentier facile qui nous monte sur le plateau de Campsaure, puis vous amène sans problème au sommet un peu avant 11h.
Nous n’y sommes pas seuls, outre un autre groupe de randonneurs très sympathiques et qui nous laisse très rapidement la place, nous trouvons une importante colonie de fourmis volantes qui s’avère passablement envahissante. Nous trouvons juste le temps d’admirer le paysage qui aurait mérité un peu plus de contemplation et quittons ces lieux moyennement hospitaliers.
Nous redescendons 80m et remontons sur un autre sommet de la crête (2271m). A ce niveau, rebelote (si cette expression oh combien grivoise m’est permise). Les bestioles que nous avions abandonnées à l’Entécade viennent de nouveau nous faire comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus. Nous avons tout de même pu admirer le massif de la Maladetta avec son glacier totalement dénudé et étincelant au soleil. Nous descendons sur des pentes raides en direction de l’étang des Garzes et découvrons un endroit accueillant qui nous permet (cela tombe bien il est midi) de manger notre casse croute montagnard. Ensuite, il ne nous reste plus qu’à terminer cette descente, aborder le plateau de Campsaure et revenir vers l’Hospice de France.
Pour finir nous pénétrons dans un sous bois qui est très apprécié car outre les fourmis au sommet, le soleil et la chaleur nous ont bien accompagnés.
A l’Hospice de France, juste en face du magnifique vallon du port de Vénasque, il y a un bar restaurant très opportunément placé qui nous accueillit pour nous offrir des boissons rafraichissantes et bienvenues. Nous les dégustâmes en compagnie de charmants compagnons en la personne de deux jolis petits ânes qui passaient de table en table s’enquérir du bien être de chaque consommateur.
Nous évitons Luchon et sa fête des fleurs et rentrons en vérifiant que nous avons eu raison de partir tôt, le temps se couvre, la canicule est finie !!
L’Entécade est toujours une magnifique randonnée.
Merci Jeannot.
Simon de l’Abreuvoir