Le petit Maupas 1894m

Cette randonnée programmée il y a 4 ans n’avait pas été totalement réalisée à cause d’une météo menaçante.

Jean-Louis nous la propose de nouveau. La météo n’est pas au beau fixe mais un sursis nous est accordé jusque vers 16 heures. Nous partons assez tôt (7h30) de St Laurent et prenons la route de Luchon. A Pont de Cazaux nous quittons la D 125 et prenons la route qui nous conduit à Baren. Elle mérite le détour, une vraie route de montagne, pentue, étroite avec des virages «en épingle à cheveux» très serrés. Grosses voitures au rayon de braquage médiocre, s’abstenir. Elle est très belle!! Le village de Baren (850m) est un tout petit village héroïquement accroché à des pentes assez raides. Sur la petite place centrale, nous lui confions nos voitures et démarrons à 8h30.

Nous passons devant l’église située à la sortie du village. Un panneau nous indique la direction de la cabane de la Plagnette 1321m (1h15). Nous y arrivons avec 5mn d’avance!!

La scission relativement habituelle, se produit au sein du groupe. Certains, ils sont 7, estiment que monter presque 600m n’est pas dans leurs capacités (mentales ou physiques?). Ils vont se contenter d’un sommet plus modeste refaisant ainsi la même randonnée qu’il y a 4 ans. Les 6 autres sont bien décidés à atteindre le Maupas.

Pour le premier groupe, pas grand-chose à relater. Il faut arriver à la cabane du Planet 1585m, où les sacs à dos sont déposés puis, tout de monde se fait un devoir d’atteindre le Mail de la Pique 1754m. Ce qui est fait à 11h30.

Le groupe «motivé» prend un sentier en sous-bois, passe devant la cabane du Planet et va se diriger vers le petit Maupas qui sera lui aussi atteint à 11h30.

Un repas pas trop prolongé, une admiration du panorama (la Maladetta, tous les grands sommets du Luchonnais avec le «grand Maupas») et le signal du départ est donné. Vers l’ouest, ce sont surtout des nuages qui annoncent leur prochaine arrivée. Ils sont encore loin, mais il vaut mieux ne pas trop tarder.

Jean-Louis choisit de descendre par la cabane de Salode 1561m (passage classique pour monter au pic de Burat, voisin du petit Maupas) puis de rallier Gouaux de Luchon. Ensuite, un joli sentier en sous bois, ramène le groupe à Baren. C’est une belle boucle de 13km et 1050m de dénivelée qui est réalisée.

L’autre groupe, aura pris son repas à la cabane du Planet et reviendra tranquillement.

Vers 14h30 tout le monde se retrouve à Baren. C’est sur une petite plate-forme presque horizontale, pourvue des 2 tables de pique nique, que Jean-Louis fêtera avec nous, son anniversaire.

Le retour s’opèrera vers 15h30 et c’est à ce moment, que les nuages annonciateurs d’une pluie bénéfique entreront en action. Nous sommes dans les voitures et pensons que nous avons fait une très belle randonnée, un peu physique pour certains, mais cela fait partie de son charme.

Grand merci Jean-Louis.

S de l’A

Boucle Buerba-Yeba

Alain a le secret des coins pittoresques de l’Espagne du Haut Aragon.

Il fait découvrir (ou redécouvrir) à 16 randonneurs qui l’accompagnent, 2 petits villages bien isolés dans cette belle province. Il s’agit de Buerba et Yeba. Pour y accéder, il faut arriver à Escalona et prendre vers l’est une petite route de 12km qui conduit à Buerba. Deux bonnes heures sont nécessaires pour effectuer ce trajet en voiture, c’est le prix à payer!!

Abandonnant enfin nos voitures, vers 10h, nous quittons Buerba. Nous prenons un sentier plein sud qui, 250m plus bas, nous conduit au bord du rioYesa (895m). Nous le longeons sur sa rive gauche. Petite anecdote: sur un petit passage, le sentier qui borde le rio bute sur une partie rocheuse, une main courante doit théoriquement aider au passage de cet endroit «délicat», mais quelques agrafes qui maintiennent le câble au rocher ont disparu et suppriment son efficacité. Comme il a été souvent décrit, les 3 solutions pour passer s’affrontent. Certains arrivent tout de même à passer «à pieds secs», d’autres font la même tentative mais glissent et se retrouvent dans le rio (très peu profond), d’autres enfin ne se faisant aucune illusion sur leurs aptitudes physiques à jouer les isards, anticipent la mini chute et délibérément s’offrent un bain de pieds.

Un confortable sentier nous attend ensuite et, après avoir traversé le rio sur un magnifique pont certainement très ancien, nous nous dirigeons plein sud et remontons les 200m qui nous permettent d’atteindre le petit et pittoresque village de Yeba. Grosse agglomération composée de 2 habitants y résidant officiellement toute l’année.

Nous avons mis 2 heures pour faire les 6 km de ce parcours, c’est ce qui était indiqué sur un panneau au sortir de Buerba. Nous trouvons à proximité d’un petit lavoir un espace accueillant pour installer notre salle à manger. Une petite invitée se joint à nous, il s’agit d’une chatte. C’est moins courant que les chiens. Elle ne nous quittera pas durant tout notre repas et en tirera quelques bénéfices.

Après avoir admiré les Cestrales bien en face de nous et avoir visité ce petit village un peu déserté, vers 14h, nous reprenons le chemin de Buerba. Nous n’empruntons pas le même itinéraire. Nous prenons un sentier parallèle à celui de l’aller, mais plus au sud et donc sur la rive droite du rio. C’est un excellent sentier toutefois entrecoupé assez régulièrement de troncs d’arbres abattus. Nous parvenons au rio que nous traversons par un gué, sans difficulté et retrouvons notre itinéraire du matin, avec son petit passage rocailleux aquatique qui génère les mêmes comportements!

Il faut ensuite remonter les 250m descendus ce matin pour atteindre Buerba.

Ceci est fait vers 16h et la découverte d’un café opportunément ouvert avec une agréable terrasse, nous permet de déguster des boissons bien fraîches et d’y passer un excellent moment.

La séparation du groupe se fait ensuite à ce niveau, certains amis n’ont pas envie de quitter l’Espagne si rapidement. Les autres vont faire les 2 heures de route pour regagner leurs pénates.

Bien belle (re)découverte, très agréable journée.

Merci Alain.

S de l’A

Le Tourroc 1541m

En ce jour de Pâques, nous inaugurons nos sorties estivales.

La neige récemment tombée se maintient à partir de 1800 à 2000m. Les raquettes ont pris leur congé d’été (elles ne se sont pas trop fatiguées cet hiver), il nous fallait trouver une randonnée en modeste altitude. C’est ce que fit Jean-Pierre en nous proposant de gravir le mont Tourroc.

Voulant économiser nos jambes, il nous fait démarrer à 10 heures (après avoir traversé en voiture: Gaudent, le col de Mortis et le col de Chérach, petits cols mentionnés sur la carte IGN), de la carrière de Sacoué (1025m) qui est en fait une accueillante petite place touristique. Nous sommes 10 à l’accompagner.

Nous nous élevons par une série de pistes à la pente moyennement soutenue dans le «Bois de mont Saqueton». Pour les amateurs de forêts, c’est un parcours très agréable. Nous apercevons ici ou là des arbres aux troncs et aux branches très tourmentés. Une curiosité!

Nous finissons par quitter la forêt et sommes tout près du sommet du Tourroc équipé de son kiosque, abritant une vaste table d’orientation.

Il est 11h50, il n’est pas urgent de «mettre la table». A 300m, au sud est, existe un petit sommet «secondaire», le pic de Pène Toue 1528m. Nous y allons. Nous pouvons ainsi voir le Tourroc avec son imposante falaise sur son flanc sud-ouest.

Le panorama offert par ces 2 sommets est grandiose. Côté montagne nous allons du Couserans à l’est, au pic de Montaigu à l’ouest; coté plaine, il n’y a pas trop de brume et la vue est très vaste.

Nous retournons au Tourroc et installons notre coin repas.

Il faut croire que nous nous y trouvons bien, car nous ne levons le camp que vers 14h.

Délaissant l’itinéraire de l’aller, nous descendons par la crête orientée nord-ouest qui est très souvent une large et sympathique croupe. Ensuite, nous la quittons et bifurquons à droite sur un petit sentier qui nous ramène à notre itinéraire de la montée. «La petite place touristique» du départ n’est plus bien loin.

Certains avaient emporté à tout hasard et laissé dans les voitures des gâteaux, d’autres des boissons fraîches. Les tables de pique-nique présentes en cet endroit nous permirent de déguster une bien agréable collation. Là, aussi nous occupâmes les lieux pendant une petite heure.

C’est ainsi que se clôtura cette petite randonnée peu fatigante et très sympathique.

Merci Jean-Pierre

S de l’A