Le pic de Bergons 2068m

Si l’on se réfère au programme du club, le dimanche 28 mai est prévue une randonnée au pic de Barassé, situé au sud-est de la Mongie. Deux éléments vont modifier ce projet, d’abord une météo incertaine pour le 28 mai, puis la neige persistant vers le sommet, risquait de rendre sa fin d’ascension délicate. Il faut ajouter que même sans neige ce pic n’est pas d’un accès facile, il suffit de regarder son raide couloir pierreux lorsque l’on se trouve sur le gentil Serpolet, pour réaliser qu’il n’est pas à mettre sous toutes les semelles.

Jean-Pierre, le promoteur de la sortie décide d’opérer une double modification : Nous sortirons le samedi, (beau temps assuré) et changeons de destination. Nous allons aller au pic de Bergons. Danièle l’avait programmé le 7 mai, mais une mauvaise météo s’y était opposée.

Nous allons être 14 pour accompagner Danièle et Jean-Pierre vers ce pic. Après avoir traversé Luz St Sauveur, nous prenons une petite route au sud-est, qui se transforme en piste médiocrement roulante. Cela dure environ ½ heure, c’est la partie la moins intéressante de la randonnée. A 1440m, les voitures vont enfin pouvoir se reposer et nous entamons l’ascension.

Nous prenons un sentier un peu raide qui nous conduit plein sud vers un lieu dit : Le Barradé ; il perd ensuite de sa raideur (relative) en zigzagant et nous arrivons à la cabane de Bachebirou (1988m) qui est située sur la crête est du pic de Bergons. Nous sommes accueillis par un petit vent vif, mais surtout, nous découvrons un panorama grandiose. Tous les sommets du cirque de Gavarnie s’offrent soudainement à nos yeux. 2h de montée pour assister à ce spectacle, ce n’est pas cher payé.

Il ne reste plus à qu’à gravir sur la crête les derniers 80m, et nous sommes au sommet.

Il n’est que 11h30, nous prenons le temps d’admirer le paysage, au sud comme au nord où nous contemplons Luz St Sauveur à nos pieds ainsi que la vallée du gave jusqu’à Argelès. Seule ombre au tableau (c’est le cas de le dire) un peu de brume environnante altère un peu les détails de toutes ces beautés.

Il ne faut pas oublier cette petite brise soutenue, nous cherchons et trouvons, en descendant quelques mètres vers le nord, un endroit bien abrité et y installons notre cantine.

Après le déjeuner, nous retournons à la cabane, un dernier coup d’œil sur le cirque et, en suivant l’itinéraire de la montée nous retournons aux voitures.

Il y a des anniversaires à fêter (Encore !! Eh oui, c’est le mois de mai !!) . Mais l’aire de stationnement des voitures n’est pas bien propice à ce genre de manifestation.

Nous partons, parcourons la 1/2heure de piste, puis dans Luz, trouvons un bel aménagement avec terrains de jeux et tables de pique-nique. Nous y passons il va sans dire un agréable moment sous l’œil vigilant du château.

Vient ensuite le moment du retour.

Belle journée, balade facile, pour beaucoup le Bergons fut une agréable découverte. Un grand merci à Danièle et Jean-Pierre.

S de l’A

Tozal de Nabain1799m

Alain est doté de prescience. Lorsque nous avons élaboré le programme au mois d’avril, il avait du anticiper que la météo de la fin du mois de mai serait bien médiocre et qu’il faudrait aller en Espagne pour trouver un peu de soleil. Il avait donc proposé de gravir le Tozal de Nabain.

Nous sommes 14 à le suivre et, démarrant de La Barthe à 7h, nous prenons le tunnel de Bielsa, allons jusqu'à Ainsa puis Boltaña et montons une petite route qui nous conduit au petit village d’Ascaso (980m). Juste avant ce village se situe le point de départ de l’itinéraire du pic.

Nous sommes tout de suite «dans le bain», une mini-escalade nous accueille ainsi que sa salvatrice main courante. Ensuite, nous trouvons un sentier qui sera longtemps bien raide. Nous évoluons sur de larges plaques rocheuses. Elles ne sont pas humides, tout va bien. Nous montons plein ouest en direction de la crête sud du Tozal. Ensuite à proximité de cette crête nous obliquerons vers le nord et la pente du sentier sera moins raide. Vers midi (nous sommes partis à 9h30) nous arrivons au sommet et y découvrons les vestiges du monastère de Santa Marina. Quelques malheureux pans de mur à l’abandon. Nous trouvons par contre une magnifique terrasse herbeuse qui nous servira de salle à manger.

Nous sommes au bord d’une falaise, (la face ouest du Tozal) et nous jouissons d’un magnifique point de vue. Seul, le mont Perdu bien coiffé de nuages, se cache à nos yeux. Au loin, le lac d’Ainsa brille au soleil.

Notre repas terminé, à 13h30, nous prenons l’itinéraire du retour. Prenant pied sur une corniche située sur la face ouest du pic, nous évoluons au nord en direction du Tozal de la Cluz, le sentier oblique ensuite plein est vers le Collado del Poso, puis au sud, en direction d’Ascaso. Ce sentier est confortable et nettement moins pentu que celui de l’aller. Par contre, il serpente à l’intérieur de minuscules vallées. On aperçoit le village, on croit l’atteindre bientôt, et une nouvelle petite impasse à parcourir s’offre à nous.

Nous arrivons enfin au village vers 16h30. Sa petite placette, est très accueillante pour fêter l’anniversaire de l’une de nos amies.

Ensuite, il faut bien quitter cet agréable lieu et clore ce bon moment, il y a de la route à faire!!

Une fois de plus, tu nous as trouvé une très belle et sauvage randonnée.

Merci Alain

S de l’A

Circuit des 5 églises

Pour ce dimanche 7 mai, Danièle avait prévu de nous conduire au pic de Bergons 2068m. Choix très judicieux, il paraît avoir toutes qualités. Nous ne l’avons jamais gravi, il n’est pas difficile à arpenter et offre une magnifique vue sur les hauts sommets du cirque de Gavarnie. Seul inconvénient, il s’est drapé ce jour-là (comme tous ses autres confrères) d’un épais manteau nuageux et ne daignera pas s’en départir de la journée.

Danièle nullement découragée, invite ses 13 compagnons à la suivre tout de même à Luz St Sauveur et propose un circuit de substitution. Il y a autour de Luz des villages possédant de très belles et anciennes églises romanes.

Laissant nos voitures au centre ville, nous partons en direction du Gave. Nous passons devant beaucoup d’équipements touristiques. Luz est une petite ville très attrayante. Après avoir traversé le gave sur une passerelle assez «souple!», nous montons vers le village de Sassis et son église médiévale, avec son clocher pignon ainsi que le seront tous les autres.

Une petite grimpette de 200m et nous arrivons à Sazos (836m) avec son église au fier clocher. Nous nous y attardons un peu.

Nous descendons ensuite, plein nord vers le gave que nous retraversons pour aller à Saligos. Nous contemplons la magnifique entrée de l’église.

Une nouvelle petite grimpette de 200m nous hisse à Vizos (832m) et son église du XIIème siècle. Ce sera l’occasion de chercher un lieu de repas que nous trouvons après quelques pérégrinations.

Ensuite, vers 13h30 une petite descente nous amène à Sère, son église du XIème siècle possède un magnifique porche et un non moins beau portail.

Nous terminons par Esquièze-Sère. Nous touchons Luz St Sauveur, une dernière montée vers le  château Sainte Marie s’impose. Un château médiéval en totale harmonie avec l’ambiance des visites de la journée.

Vers 15h30 tout le monde se retrouve (il y a eu des petits resquilleurs qui ont court-circuité le château) sur la place où nous attendaient sagement nos véhicules. Sur un plan sportif, nous avons parcouru presque 10km et dénivelé 400m.

Cette place est aussi équipée d’un bar possédant une agréable terrasse à laquelle nous faisons honneur.

Chacun ensuite, retourne à son domicile. Enchanté d’avoir pu admirer tant de monuments d’environ 800 ans nos ainés.

Et sur la route du retour: la pluie arriva!!!

Tu nous as fait passer une très agréable et amicale journée, un grand merci Danièle.

S de l’A

LE MONT NE 2147m

Ce pont du 1^er mai est annoncé un peu rude. Je parle des conditions météorologiques, vous l’aviez deviné, j’espère!! Monique doit composer avec cette situation. Elle trouve un petit créneau de calme relatif et presque ensoleillé samedi matin. Elle ajuste donc la date et la nature de la randonnée. Nous ferons le Mont Né.

Passant par Bourg d’Oueil, nous démarrons à 9h45 du port de Balès (1755m). Nous ne sommes que 8; les contraintes familiales du 1^er mai et la météo peu amicale ont éclairci les rangs. Le ciel est pour le moment, bien dégagé. Nous visionnons bien à l’ouest le mont Né, 400m au-dessus de nous avec son joli bandeau de neige coquettement installé sur sa crête.

Nous n’allons pas l’attaquer frontalement. Nous prenons une piste qui monte doucement vers le nord –ouest. Un conséquent troupeau de moutons nous salue au passage, nous aboutissons à un col «sans nom» (2026m) situé entre le Templa et le Mont Né. Il ne nous reste plus qu’à évoluer sur cette crête, plein sud. Nous passons un petit sommet nommé «de Carouet» (2076m) et après une mini descente, terminons notre ascension vers le Mont Né que nous rallions vers 11h45.

Le ciel est encore assez dégagé et nous pouvons apprécier le panorama maintes fois décrit. Vraiment, ce n’est pas cher physiquement de monter en ce lieu et de profiter d’un si beau tableau. C’est pour en profiter au maximum que nous décidons d’y établir notre aire de repas.

Mais le sursis qui nous a été accordé, tout comme le carrosse de Cendrillon, expire au douzième coup de midi et un importun nuage vient nous envelopper. Il s’est allié à une petite brise bien fraîche, ils nous font comprendre tous deux qu’il est l’heure de décamper.

Nous descendons plein sud, dans le brouillard, les 300m qui nous séparent du col de Pierrefite et, parcourons les presque 4 km qui nous séparent du port de Balès sur une piste qui étant donné les conditions météo est fort confortable et sécurisante. Nous arrivons vers 14h30.

André souhaitait nous faire partager son anniversaire en cet endroit, mais nous sommes en pleine humidité. Nous prenons les voitures et roulons à la recherche d’un lieu accueillant. Nous quittons enfin le brouillard et, après avoir traversé Bourg d’Oueil, une table de pique-nique avec un petit endroit de stationnement, nous offre amicalement son hospitalité. Nous acceptons avec reconnaissance et, biens installés dans le cadre sauvage de cette belle vallée, nous passons un agréable et assez long moment.

Ensuite, certains vont rentrer vers Montréjeau, d’autres vers Arreau, le temps des au revoir est arrivé. Fin d’une très agréable et paisible randonnée.

Grand merci Monique.