Le Cap de Pouy 1899m
Publié le 11 Mars 2018
Profitons de cette belle neige qui bientôt quittera la moyenne montagne et allons faire un tour au Cap de Pouy dans la région de Bourg d’Oueil.
Telle est l’intention de Pierre qui amène 10 montagnards avec lui.
La météo est acceptable, du vent est annoncé sur les crêtes, nous verrons. Après avoir laissé les voitures au-dessus de Bourg d’Oueil en direction du port de Bales, nous partons plein nord sur le Cap des Barres, il n’y a ni neige ni vent. A proximité de ce cap, nous atteignons la neige et chaussons les raquettes. Un beau champ de neige se présente devant nous mais ayant gagné de la hauteur, nous trouvons le vent et sommes balayés par des rafales assez violentes et froides. Petit avantage : Nous montons en direction du nord–est, le vent vient du sud, il suffit de louvoyer un peu pour s’en faire un allié et profiter de sa poussée.
Nous somme au cap de Pouy à 11h, nous avons atteint notre but et n’avons l’intention de pousser vers le sommet d’Antenac, le vent et un ciel de moins en moins sympathique nous en dissuadent. Pierre connait une cabane qui peut nous accueillir.
Quelle idée a eue Gabriel de se déganter et de ne pas tenir fermement ses gants ? Toujours est-il que l’un d’eux lui échappe et prend son envol. Voulant récupérer son bien Gabriel fit un magnifique plongeon en direction de son gant (un saut de l’ange en quelque sorte) ; malgré cette élégante détente, pour quelques centimètres, le gant lui échappa de nouveau. Mais Eole ayant peut-être apprécié ce beau geste eut pitié de lui et se calma un court instant permettant à Gabriel de ramper et atteindre ce gant avide de liberté.
A 11h30 nous trouvions la cabane. Il fut agréable d’y collationner bien à l’abri. Point d’anniversaire à fêter, mais une nouvelle voiture. Le résultat est le même quant à la nature des éléments de la fête.
Nous quittons ce doux nid à 12h30. Une scission se créa dans le groupe, un certain nombre de personnes décida sous la direction de Pierre de reprendre un peu de hauteur pour admirer le port de Balès, une petite minorité estimant que le contrat était rempli, décida de descendre directement aux voitures.
Pour tout le monde la descente s’opéra sans problèmes. La halte classique à Luchon, le retour, et voila une journée encore bien remplie.
Merci Pierre
Simon de l’Abreuvoir