Le lac d’Ourrec 1667m

Publié le 17 Mai 2021

Ce dimanche est placé sous le signe d’une très mauvaise météo. « Une goutte froide » comme nous disent les charmantes dames attitrées aux nouvelles météorologiques des différentes chaines de la télévision.

Danièle, notre cheftaine, a très scrupuleuse examiné cette goutte et en a déduit que la matinée serait moins pire que la nuit qui a précédé ainsi que l’après midi qui va suivre. Elle nous donne donc rendez-vous (prêts à partir) à 9 heures au Chiroulet. En bonne troupe disciplinée nous sommes sacs sur le dos, battons à la main,  à l’heure dite et les groupes s’élancent vers notre destination.

On peut dire que l’itinéraire du lac d’Ourrec se divise en 2 parties. Tout d’abord, lors des 3 premiers km, jusqu’au plateau Herratou, nous évoluons sur une large piste et ne nous élevons que 260m. Une bonne marche avec un rythme bien soutenu nous y amène en une petite heure. Ensuite après avoir franchi la dernière passerelle sur l’Adour (nous longerons tout le temps un bras de l’Adour), nous passons « aux choses sérieuses » et arpentons un sentier à la déclivité plus élevée, avec quelques passages assez raides. Certains pensent déjà à la descente sur ces endroits pentus et humides. Mais il y a toujours des pessimistes anxieux !  Loin de ces pensées obscures d’autres, plus attentifs à notre itinéraire, commencent à ouïr à l’instar de la chanson de Charles Trenet, une « cascade qui gronde ». Effectivement  nous apercevons bientôt sur notre gauche la  cascade d’ Ouscouaou. Bien alimentée par ce temps pluvieux et par la fonte de la neige, elle est magnifique. Encore une petite demi-heure de montée, nous arrivons à un petit col et le lac d’Ourrec va bientôt nous apparaitre en contre-bas.

Le terme : apparaitre doit être relativisé, un compagnon a fait l’ascension avec nous et, c’est sous le brouillard que nous distinguons le lac. Sa jolie petite forme de cœur est tout de même visible, on voit bien sa cabane sur l’autre rive de son déversoir ;  pour y accéder il faut passer un guet assez délicat étant donnée l’abondance du torrent. L’une de nos compagnes, amatrice de cabanes,  s’y hasarde tout de même et réussit habilement à ne pas trop se tremper les pieds.

Vers 11h15, après avoir exploré toutes les possibilités que nous offrait ce lac ouaté, notre cheftaine décide très logiquement de quitter ce brouillard et de redescendre avant qu’une pluie plus intense ne survienne. La partie légèrement délicate de la descente se déroule suivant les aptitudes de chacun. Certains  descendent les pentes prononcées en virtuoses, d’autres sont beaucoup plus appliqués,  comme un pianiste débutant qui fait ses gammes tout en maudissant ses parents de lui faire donner des leçons  de piano. Il n’y eut point de fausses notes (traduction : glissades préjudiciables à la propreté des vêtements) et nous nous retrouvâmes au niveau du plateau Herrarou vers 12h30, accueillis par une pluie fine.

C’est là, au bord du ruisseau,  un peu abrités par des sapins,  que nous avalâmes notre repas  sans trop musarder.  Ensuite nous ralliâmes nos voitures vers 14h.

Il se mit à pleuvoir, mais nous étions à l’abri !!

Coup d’essai, coup de maitre Danièle, tu nous as fait faire une bien belle sortie en jonglant magistralement avec  des conditions climatiques assez hostiles.

Affectueux  merci.

Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m
Le lac d’Ourrec  1667m

Rédigé par club ski et montagne de la neste

Publié dans #randonnée en montagne

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