ski et montagne de la neste

Le Monné de Bagnères (1259 m)

En ce temps de météo plus qu’incertaine, Maryse improvise une randonnée adaptée à ce dimanche hivernal. Eh oui, nous ne sommes qu’au mois de mars et la neige est encore bien présente en basse altitude.

Nous allons gravir le Monné de Bagnères en partant de la croix de Manse.

Après être montés par une route bien étroite, nous laissons nos voitures à la Croix de Manse (760 m) et à 9h40, nous prenons le Gr 78. Il monte plein sud en direction des Monnés.

Assez rapidement, nous sommes sur un terrain enneigé. Il n’y a pas de neige sur le sentier qui a été maintes fois foulé par des randonneurs, mais de ce fait, il est très humide et bien boueux. Cette montée est tout de même agréable et nous offre une belle vue sur Bagnères.

Nous pénétrons ensuite dans le bois qui est tellement beau à l’automne. Actuellement, il a perdu ses attraits. Mais, nous ne le regardons pas trop attentivement, nous devons faire un peu attention à ne pas trop déraper sur le sentier humide et caillouteux.

Nous arrivons au col du Monné (1100 m), il reste une petite ½ heure pour atteindre la bifurcation entre les 2 Monnés. Nous y sommes vers 11h30.

Après la perte de 3 éléments (1 abandon et ses 2 St Bernard) le groupe réduit à 13 reprend sa progression vers le grand Monné atteint un peu avant midi. Il faut se trouver un lieu non enneigé pour le repas. Une petite portion d’herbe fait l’affaire.

La température ambiante ne permet pas trop de s’éterniser. Le signal du départ est donné, et en route pour aller visiter le petit Monné.

C’est lui qui nous offre le plus beau panorama. Et là, une belle éclaircie permet de constater qu’il est fidèle à sa réputation.

Ensuite, c’est la descente vers le col du Monné, puis par un joli petit sentier parallèle au Gr 78 de la montée : direction Le Tucou. C’est une belle petite éminence qui est un but de promenade familiale. Il jouit d’un très beau panorama, une belle plongée sur Bagnères.

A noter que sous l’effet d’un pourtant pâle soleil, les sentiers avaient un peu séché et la descente fut plus aisée que nous ne l’imaginions à la montée.

Retour aux voitures peu après 15h où tout le monde se retrouve.

Pour ne pas perdre la tradition, nous partons déguster des boissons chaudes (c’est bizarre, personne n’a commandé de bière !!) dans notre café habituel sur les allées des Coustous.

Nous quittons le café sous une pluie soutenue. Félicitations, Maryse, tu as même parfaitement maîtrisé la météo, ce n’était pas le plus évident.

De toutes façons, tu nous as offert une bien agréable randonnée et tu fus comme à ton habitude une excellente cheftaine.

Nous t’en remercions vivement.

S de l’A

Boucle Saint Lary-Tramezaïgues-Vignec. 09/03/2025

Danielle étant indisponible, c'est Mingo qui accepte de la remplacer avec une de ses sorties annulées à cause du mauvais temps. Tout le monde connaît Saint Lary pour y être passé des dizaines de fois, mais très peu dans le groupe n'avait parcouru les nombreux sentiers ancestraux qui maillent le secteur. Pour beaucoup cette rando sera donc une découverte.

Nous sommes treize au départ du stationnement des télécabines à 803 m, il est 9h 30. La météo n'est pas très engageante, la nuit a été ventée et pluvieuse, mais les prévisions peuvent laisser espérer. Nous suivons Mingo, direction plein Est à travers les rues de Saint Lary qu'il connaît si bien pour les parcourir à longueur d'année. Parvenus à la limite Est de la ville, là où le fond plat de vallée voit se dresser les premières pentes de la montagne, nous nous engageons, après quelques marches, sur un sentier à forte pente qui nous mène à Sailhan en une douzaine de minutes et 120 m de dénivelé.

La traversée du village nous permet d'admirer les fontaines, lavoir, abreuvoirs et vieilles maisons, tous restaurés avec goût. Obliquant plein Sud nous empruntons ensuite un beau chemin qui suit le versant rive droite de la Neste d'Aure en direction de Tramezaïgues. Après un peu plus de 3 km d'une succession de montées et de descentes, nous découvrons Caneilles à 950 m, où les nombreux bâtiments d'une ancienne colonie de vacances passent doucement à l'état de ruines sous l'action du temps et des dégradations.

Poursuivant vers Tramezaïgues que nous apercevons maintenant, la piste descend vers la route d'Espagne . Nous la suivons sur un passage protégé des voitures jusqu'au pont sur la Neste du Rioumajou où une petite passerelle suspendue à des câbles permet d'enjamber le torrent en évitant de marcher sur la route.

Encore une grimpette et nous parvenons au village surmonté de sa belle église et encore plus haut du donjon de son château. Nous le rallions afin d'y faire la pause repas car il est midi.

Auparavant, notre guide nous invite à aller visiter la Porte de Garetvielle ou Porte d'Espagne située 200 m plus au Sud, vestige des défenses contre l'envahisseur espagnol et ancien poste de douane.

Après retour au pied du château, nous profitons d'un agréable soleil pour un repas bien mérité.

Vers 13h30, nous entamons la descente à travers le village et, par un sentier très raide, nous atteignons la route au-delà de laquelle démarre, après un joli pont sur la Neste, la piste qui nous ramènera au point de départ. Nous sommes maintenant sur le versant rive gauche de la vallée et nous progressons par une succession de montées et de descentes jusqu'à Cadeilhan-Trachère en admirant la vue sur l'agglomération de Sant Lary baignée de soleil.

Un dernier chemin ancestral à flanc de montagne nous amène à Vignec d'où nous rejoignons vers 15h10 le stationnement point de départ.

Un bistrot du centre nous permet de prendre le pot de l'amitié agrémenté du gâteau du chef.

Nous avons parcouru 12,5km pour 350 m de dénivelé.

Merci Mingo pour cette découverte, tu menais pour la première fois une rando et tu t'es acquitté de ta tâche avec brio et beaucoup d'attention. A réitérer.

JP

Le Coussaout 1099 m 02/03/2025

Ce modeste sommet avait été porté au calendrier des sorties afin de se tenir à l'écart de la neige et cela fut bien senti, car à 1099 m sur le piémont pyrénéen, les conditions étaient idéales alors que sur les sommets le temps était brouillon, froid et la neige encore présente.

Nous sommes seize à démarrer vers 9h30 du stationnement « randonneurs » du Cap de la Serre sur la commune de Ouzous en empruntant la piste qui descend vers le Nord-Ouest. Elle est fléchée « circuit du Col d'Ech » et balisée de jaune. Nous la suivons jusqu'au col en abandonnant l'extension du circuit vers le Soum d'Ech, car le groupe comprend des convalescents qu'il convient de ménager.

Dès le col, à 724 m et 10h30 (on est bien descendu depuis le départ puis remonté.) les choses sérieuses commencent avec l'ascension proprement dite du Coussaout qui, de modeste sommet, se révèle un sommet à prendre en considération, car la pente est raide sur la crête en lisière de forêt. Zigzagant entre les blocs de calcaire acérés et les buissons de ronces et de pruneliers, il ne nous faut pas moins d'une heure et demie d'efforts pour atteindre le sommet vers midi à 1099 m donc.

Nous y faisons la pause repas sous un agréable soleil bénéficiant d'un superbe panorama. Nous y reconnaissons nombre de sommets déjà visités par le Club : à l'Ouest les Pics de Miqueu et Hourbigalous, de Génie Braque, puis Estibète, Granquet, Andorre, puis la crêtes du Prat dou Rey au Pibeste et au loin plus au Sud le Montaigu bien enneigé et en filant vers l'Est l'Oussouet et le Crémail et plus loin le Signal de Bassia enneigé aussi, puis le Haboura et le Casque du l'Héris.

Vers 13h15, nous entamons la descente par l'Ouest afin d'aller visiter une combe que surplombe le sommet et rejoindre un sentier bien tracé qui, serpentant entre de petits « tuquets » nous ramène par le vallon de Batsurguère vers les voitures non sans avoir profité d'un supplément de parcours généreusement offert par la distraction de l'animateur du jour sans doute un peu fatigué par cette belle journée bien achevée dans notre café habituel de Lourdes.

Merci à tous pour la belle cohésion du groupe tout au long de cette jolie randonnée dans ce beau secteur du Sud de Lourdes qui nous a fait parcourir un peu plus de 9 km pour près de 600 m de dénivelé.

Jean Pierre

Circuit à Bausen

C’est à une bien pittoresque sortie que nous convie Alain.

Nous partons en Espagne côté Val d’Aran, et tout de suite après avoir passé la frontière, nous prenons la 1^ère intersection à droite qui grimpe au petit village de Bausen. C’est un village comme il y en a des dizaines dans les Pyrénées, blotti contre la montagne.

Nous le quittons à 10h20, en montant une série d’escaliers en pierre. Nous passons ensuite devant une jolie petite chapelle et, prenons le sentier conduisant au Collet de Pan. Au départ, nous avons une très belle vue sur la vallée de la Garonne (200 m plus bas) et sur le village de Canejan, situé sur l’autre versant.

Ensuite, après avoir obliqué vers le nord-ouest, nous pénétrons progressivement dans une petite forêt occupée par des arbres dotés de magnifiques ramifications, ce sont des hêtres têtards.

Nous continuons à cheminer en forêt et arrivons au collet (ou coret) de Pan. Encore une petite grimpette sur un très confortable sentier et nous atteignons le point culminant du circuit (1290 m).

Ce serait l’heure de manger, mais nous sommes à l’heure espagnole et voulons nous arrêter dans un endroit bien ensoleillé. Le sentier est orienté maintenant sud-est et après 1/2h nous sommes sur un plateau herbeux, bien ensoleillé. Une petite éminence nous procure un agréable coin repas.

Nous savourons comme toujours notre repas après un peu plus de 3 h de marche.

Durant toute la montée nous avons entendu maints coups de fusil émanant de chasseurs qui œuvraient heureusement loin de nous. Nous les avons un moment aperçus.

Le calme vers 13h était revenu. Est-ce pour cela que nous vîmes une biche dévaler vers le fond de la vallée pour remonter aussi rapidement sur l’autre versant ? Beau spectacle en tout cas !

Peu de temps après, ce fut au tour d’un sanglier de parcourir avec vélocité le même itinéraire. Nous assistions à un déjeuner spectacle !!

Vers 14h, nous dûmes nous en extraire et prendre le chemin du retour.

Sur le papier, nous sommes prés du village, un bon sentier nous y descend gentiment.

Mais cela se gâte, le sentier devient assez pentu, ça va encore, empierré, cela pourrait aller, mais surtout beaucoup d’eau ruisselle sur ces pierres rondes, les rendant très glissantes. C’est avec beaucoup de précautions qu’il faut aborder cette descente. Cela dure environ 1/2h, ensuite la première rue du village fut bien agréable à fouler.

Ce petit village de Bausen possède un café restaurant où nous fûmes très gentiment accueillis.

Après une longue pause, il fallut regagner les voitures stationnées plus bas au pied des escaliers cités plus haut et se quitter.

Jolie balade, très originale, merci Alain

S de l’A

Col de Barèges et Tuc d’Aubas 2071 m

Nous sommes dix randonneurs à nous retrouver au col du Portillon vers 9h (1293 m) pour découvrir ou redécouvrir le col de Barèges et le Tuc d'Aubas.

Le chemin traverse à plusieurs reprises une piste qui aboutit au col.

Nous décidons d'emprunter les raccourcis balisés blanc et jaune. Un joli sentier assez raide et dans la forêt nous mène jusqu'à une première cabane (cabana deth cap deth bosc) à la sortie du bois à 1603 m.

Nous chaussons les crampons, car la neige peu épaisse est gelée.

Un ressaut enneigé nous conduit au col de Barèges.

Le panorama sur les sommets du Luchonnais nous attend, splendide. Sauvegarde, Sacroux, Pic de la Mine, Maupas et l'Aneto, etc.

Nous arrivons sur un large plateau et ses deux cabanes (cabana deth pastor) en pierres, ouvertes, à 1755 m.

De là, nous nous engageons dans l'ascension du Tuc d'Aubas

Il se mérite, la pente est soutenue et enneigée jusqu'au sommet à 2071 m.

Nous pouvons enfin contempler le paysage à 360° des Encantats jusqu'au Néouvielle et toujours nos sommets du Luchonnais.

Nous décidons de descendre déjeuner à la cabane du col au soleil vers 13 h et apprécions le verre de vin blanc offert par Nathalie et la saucisse sèche par Jean-Louis.

Nous lézardons un peu et reprenons le chemin après un dernier coup d'œil au panorama.

La Tute de l'Ours nous accueille pour le pot de l'amitié sur la suggestion de Josiane.

Belle journée ensoleillée

10 kms pour 871 m de dénivelé positif

Col des Estrets et le Coustet 02/02/2025

La semaine a été bien enneigée et il a été jugé plus prudent d'éviter cette neige fraîche et instable même si elle était bien tentante avec le beau temps annoncé.

Comme toujours dans ces circonstances on peut compter sur les Baronnies pour fournir des randonnées sympathiques en basse altitude . Parmi elles une grande classique, le Col des Estrets à 1168 m et en option le Coustet qui le domine à 1271 m. Pas très ambitieux comme altitude mais avec un départ d'Esparros cela nous fait quand même un bon dénivelé.

Nous sommes douze à démarrer du Bioussa à 493 m à 9h. Nous prenons le GRP Tour des Baronnies qui monte vers l'Est à travers bois. Si l'on suit bien le balisage jaune et rouge ce sentier conduit au col de Couradabat et après quelques péripéties et plusieurs passages très boueux et glissants nous l'atteignons vers midi à 1034 m.

Nous poursuivons par la route bien enneigée et gelée vers le Col des Estrets. Nous y sommes vers 12h 45 et la lisière d'un petit bois nous offre un espace déneigé pour la pause repas. Les uns s'installent pour le pique-nique, trois autres poursuivent plein Nord pour l'escalade dans la neige du Coustet atteint vers 13h à 1271 m.

Superbe panorama enneigé du Casque du Lhéris et Haboura à l'Ouest, la Pène de la Téoulère, le Signal de Bassia et le Cap de Castillon au Sud, à l'Est le Cap Nestès, et à l'Ouest le Mont Aspet et le Montaut.

Nous rejoignons le groupe pour le repas puis c'est la descente par la route jusqu'au col de Couradabat. Là un choix est à faire : soit reprendre le GRP par la forêt et le chemin boueux, soit descendre par la route, option plus longue mais plus sécure. La troupe est vaillante mais pas téméraire et c'est l'option route qui est choisie à l'unanimité.

Nous rallions d'abord le Pla du Moula par une route quelque peu défoncée par l'exploitation de la forêt de cônifères atteints par les scolytes, puis nous prenons la route qui rejoint Esparros que nous atteignons à 16h sonnantes à l'horloge de l'église.

Un dernier kilomètre pour atteindre les voitures au Bioussa et le périple se termine vers 16h15.

Un peu plus longue que prévue, mais l'hiver impose ses conditions, cette rando nous a fait parcourir 16,5 km pour 865 m de dénivelé, 765 pour ceux qui sont restés au col.

Merci à tous.

JP

POUR LA VIDEO DE LA RANDO CLIQUEZ SUR LE LIEN CI DESSOUS

La Cabane du Cap des Barres 1740 m

Je vais vous faire faire une petite randonnée jolie et facile, nous annonce Monique.

« Pas besoin de raquettes, mais munissez vous tout de même de vos petits crampons, là-haut, il y aura de la neige qui sera certainement gelée par endroits. En partant de Cirès (1252 m), nous allons monter au Cap des Barres par une piste facile ».

Nous arrivons à Cirès et essayons tant bien que mal à loger nos voitures. Ces jolis petits villages à l’architecture magnifique, accrochés à la montagne, n’ont pas été conçus pour accompagner le développement de l’industrie automobile. Ils méritent pourtant d’être visités.

Bien équipés, nous partons à 10h, et montons vers l’église, bâtiment le plus haut du village. Un chemin herbeux un peu raide, sans plus, nous conduit 150 m au-dessus, sur la route qui conduit à Bourg-d’Oueil. Après l’avoir suivie une trentaine de mètres, nous prenons une piste qui nous mènera au Cap de Barres. Celui-ci se situe à l’extrême sud de la crête reliant le port de Balès au sommet d’Antenac.

Balade un peu fade, peuvent penser certains, on va donc l’assaisonner un peu !!

Premier ingrédient, au fur et à mesure que nous nous élevons, la piste est de plus en plus couverte d’une neige assez dure et nous comprenons que nos petits crampons nous seront bien utiles un peu plus haut. Mais ceci n’est qu’une pincée de sel.

Ce qui va transformer cette randonnée très facile en sortie hivernale s’appelle, le vent ! Il souffle en rafales de plus en plus violentes lorsque nous approchons du plateau.

La neige soulevée vient cingler nos visages. Il vaut mieux avoir des bonnets bien accrochés. C’est sous cet intense blizzard en essayant de rester en équilibre, que nous avançons vers la cabane promise, stimulés par les encouragements de Monique qui en bonne cheftaine vérifie que personne n’est en difficulté. Enfin, bien cachée derrière un rocher, la cabane toute proche nous apparaît.

C’est une modeste cabane de tôle (elle remplace une ancienne cabane en ruine) qui nous ouvre sa porte avec bienveillance. Une table, suffisamment de sièges (nous sommes 13), et quelques couchettes. Le grand luxe !

Durant notre repas, nous entendons la cabane gémir sous les assauts du vent. « Les Hauts de Hurlevent » disent certains, amateurs de littérature anglaise. On peut aussi penser à Emile Verhaeren avec ses « meutes innombrables des vents qui aboient autour des seuils et des auvents ».

Après une petite heure de quiétude dans ce confortable abri, à 13h, le signal du départ est donné. Nous rechaussons nos petits crampons et allons de nouveau affronter le vent. Par moments, un tout petit rayon de soleil vient nous caresser.

Au fur et à mesure de la descente, la neige se faisant plus rare, nous enlevons les crampons, puis l’intensité du vent diminue.

A 14h30, nous sommes à Cirès, nous avons le temps d’apprécier l’architecture de certaines belles demeures ainsi que de l’église.

Ensuite, retour sur Luchon, où un café dont le nom évoque un animal familier des Pyrénées, nous accueille, comme souvent, et nous offre ses boissons chaudes.

Il est temps de reprendre la route et se promettre de se retrouver dimanche prochain.

Tu nous as offert une bien jolie randonnée, Monique.

Nous avons apprécié la qualité de ton encadrement lorsque nous étions soumis à ce blizzard intense aux approches de la cabane.

Grand merci.

S de l’A

La Cabane de Coume de Herrère 1741 m

C’est à une petite randonnée sympathique que nous convie Maryse.

La cabane de Coume Herrère se situe sur le flanc sud de la montagne d’Espiau, petite crête séparant la vallée d’Oueil de la route du col de Peyresourde.

Nous sommes 20 pour partir de Cathervielle (1200 m) à 9h50. A noter que nous avons eu la chance de pouvoir garer toutes les voitures à l’entrée de ce petit village qui ne compte pas beaucoup de places de stationnement.

Le froid n’est pas trop intense. Nous nous dirigeons vers le hameau de Labach, puis prenons à droite un sentier qui va nous conduire sur une crête secondaire nous faisant aboutir à la cabane.

Le départ de ce sentier dans un petit sous bois est humide, il est donc largement parsemé de plaques de neige ou de glace ; il faut y marcher précautionneusement en favorisant les bas-côtés. Cela dure une centaine de mètres. Après, le terrain devient plus sec même s’il reste encore un peu boueux. La rançon de l’hiver !!

Nous allons ensuite évoluer sur de l’herbe, plus de problème de glissade, mais le sentier qui ne s’encombre pas trop de zigzags est assez raide. Nous atteignons une croix à 1630 m.

Encore un effort, et 100 m plus haut nous arrivons à la cabane. Nous y sommes vers 11h40.

L’heure du repas approche, auparavant admirons comme toujours le panorama. La singularité de cet emplacement réside dans le fait que nous nous trouvons dans l’alignement de la vallée d’Oô et des granges d’Astau. Nous distinguons le portillon d’Oô ainsi que les sommets qui l’entourent, pics de Spigeoles, Perdiguère, Quayrat, etc. Le panorama ne s’arrête pas là et c’est devant tous ces beaux sommets bien enneigés qu’en plein soleil nous savourons notre repas.

Le soleil a beau être très généreux, le fond de l’air est frais et à 13h notre cheftaine nous donne le signal du départ. Nous revenons par le même itinéraire.

Le sentier après la croix est toujours aussi raide, certains s’en accommodent mieux que d’autres. A proximité de Labach, un passage dans une prairie, permet d’éviter l’essentiel de la portion glacée du sentier.

A 14h30, tout le monde se retrouve aux voitures.

Nous repassons le col de Peyresourde, et dans notre habituel café d’Arreau, nous consommons nos boissons hebdomadaires.

C’est une bien jolie petite randonnée que tu nous as proposée, Maryse. Avec en prime un temps superbe.

Un grand merci.

S de l’A

Le Tuhou Gran 1911 m 12/01/2025

La neige abondante de ce début Janvier 2025 a contraint Bernard à modifier le calendrier pour nous proposer une belle randonnée vers un petit sommet rarement visité par notre Club, le Tuhou Gran, dans le secteur de Payolle.

Nous sommes seize au départ du stationnement de la Prade à 1175 m, un kilomètre au dessus des Quatre Véziaux. Il est 8h55, il fait -2°C et l'allure est tout de suite engagée afin de réchauffer les extrémités. Nous croisons le Courtaou d'Artigussy après dix minutes puis celui des Esclozes (ou Esclodes) quarante minutes après le départ. Nous n'avons pas encore atteint le soleil et nous ne traînons pas sur place. Il nous faut encore une quarantaine de minutes pour en bénéficier sur le haut de la crête du Coustelat de Bedoub à 1472 m.

Quelques minutes de pause au soleil pour nous réchauffer et nous entamons l'ascension vers le Castet Sarradis. Nous marchons maintenant sur une neige ventée peu épaisse laissant émerger des touffes d'herbe et des taupinières. Le Sarradis est atteint à 1781 m vers 11h13.

Le panorama enneigé est grandiose et quelques randonneuses décident de rester là pour en profiter au soleil.

Le reste de la troupe reprend l'ascension vers le Tuhou Gran 130 m au-dessus, niché au pied du Soum de Marianette. L'accès au sommet nécessite le contournement d'une petite barre rocheuse formant sa base, ce qui est fait sur une neige tantôt très dure, tantôt profonde au gré des accumulations ventées.

Nous foulons le sommet à 11h45. Après le tour d'horizon et les photos de rigueur, Bernard nous invite à chausser les crampons pour la descente. Nous rejoignons nos amies restées au Castet Sarradis où nous faisons la pause-repas et poursuivons ensuite la descente jusqu'à la limite de la neige. Là, Bernard propose de continuer sur la crête en évitant les Esclozes. Nous suivons le sentier jusqu'au Cap de Gamiet puis virons à droite afin de descendre vers le Courtaou d'Artigussy où nous traversons la Gaoube sur la passerelle du lieu. Les voitures sont rejointes vers 14h30 ce qui nous laisse largement le temps pour la troisième mi-temps que nous jouons dans « notre » bistrot de Payolle partageant le gâteau du chef et la galette des rois.

Merci Bernard pour cette belle randonnée hivernale où nous avons parcouru une bonne douzaine de km pour un dénivelé d'un peu plus de 800 m.

cliquez sur le lien ci-dessous pour voir le parcours  de la randonnée

Bordères-Louron, Notre-Dame des Neiges, Bordères-Louron

En ce jour d’Epiphanie, Jean-Pierre nous propose d’aller rendre visite à une belle chapelle, magnifiquement placée dans la vallée du Louron, non loin du petit village de Ris : Notre-Dame des Neiges.

Nous ne sommes pas en terrain inconnu, nous avons fait cette randonnée au mois de février 2023.

Nous sommes 14 pour quitter Bordères-Louron à 9h10 et prenons le sentier empierré qui n’a rien perdu de sa raideur, il nous mène au Pla de Cros que nous atteignons 1 h après le départ. Nous allons y trouver une construction insolite pour certains, une œuvre d’architecture pour d’autres. Elle se concrétise par une vaste cage en bois qui certes ne manque pas d’élégance. Elle a été initiée par les « Lauréats du concours de l’architecture de Sisyphe ».

Nous nous élevons encore d’une centaine de mètres puis, ce sera une traversée dans la forêt hors sentier, direction nord-ouest vers le petit village de Ris. Il y a 2 ans, le sol était recouvert par endroits d’une petite couche de neige bien agréable à fouler, il faisait assez froid. Ce n’était pas le cas hier, le niveau de la neige étant beaucoup plus élevé, nous évoluons sur de la végétation.

Après une bonne heure de traversée dans ces sous-bois, nous retrouvons un bon sentier qui nous conduit au village de Ris et la chapelle toute proche. Comme il y a 2 ans, « les mêmes causes produisant les mêmes effets » les insatiables vont aboutir à la chapelle par des sentiers détournés, tandis qu’une minorité du groupe va se contenter de l’atteindre plus rapidement par la route.

Il est 12h15, c’est le lieu et l’heure du repas. Le parvis de cette petite chapelle est aussi accueillant que la dernière fois et nous déjeunons avec toujours le Hourgade au loin, en point de mire.

Cette année, point de dissidence pour l’itinéraire du retour, tout le monde dédaigne la route directe et goudronnée qui relie Ris à Bordères, et emprunte le sentier qui passe par Cazaux-Debat. Ensuite, on rejoint Bordères par un sentier parallèle à la route.

C’est un bon sentier, mais assez boueux en cette saison. Nous côtoyons un grand troupeau de vaches avec, sur un autre pacage, un taureau qui ne paraît pas être trop redoutable, il nous regarde passer calmement. C’est dimanche, peut-être, s’ennuie-t-il !!

Vers 15h, nous arrivons à Bordères.

De l’autre côté de la Neste, le café qui nous avait chaleureusement accueillis il y a 2 ans, fait de même cette année, nous pouvons ainsi devant de bonnes boissons, « tirer les rois » et déguster la délicieuse tarte de notre ami Domingo.

Arrive, l’heure de la séparation où tout le monde se dit : à la semaine prochaine.

Très bon début d’année, nous en avions besoin.

Merci, Jean-Pierre

S de l’A

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