Un premier contrefort des Pyrénées qui culmine à 1050m sépare les vallées de la Garonne et de la Barousse. Ce petit massif est orienté sud-ouest, nord- est. Le sommet d’Herbe Rouge occupe son extrémité sud-ouest tandis qu’à son extrémité nord-est nous trouvons le sommet de Gert 1018m. L’ensemble du massif porte le nom de montagne de Gert. Entre ces deux sommets extrêmes, la crête qui les sépare fait environ 2,5km et passe par le soum de Chay. Il est arrivé à un promeneur isolé ou à un groupe très silencieux de rencontrer un troupeau de cerfs. Magnifique rencontre.
Il y a deux principales voies d’accès à cette crête.
On peut partir du village de Sainte Marie en quittant la route de Luchon à Bagiry. Au bout du village, une piste passant par une ancienne carrière nous amène à 880m, le reste se fait en cheminant plein ouest, dans la forêt sur des pentes un peu raides et l’on arrive ainsi au sommet de Gert.
L’itinéraire, que notre chef Jeannot à choisi, est plus aéré et offre très rapidement de jolis points de vue. Nous étions 18 à le suivre. Nous laissâmes nos voitures à Thèbe. En ce jour d’élections le départ était retardé ; vers 9h30 nous empruntâmes une piste qui nous fit passer devant, de nouveau, d’anciennes carrières (cependant nettement moins anciennes qu’à l’autre extrémité). En fin de piste, nous nous dirigeâmes vers le soum de Chay 979m. Le sommet d’Herbe rouge, visible de loin par sa croix fut rapidement rallié. Il y avait suffisamment de place pour accueillir 19 convives et nous y dégustâmes notre « frugal » repas. Une vue plongeante sur Mauléon Barousse, le château de Bramevaque, Esbareich, etc, agrémente toujours un repas quelque-soit sa toute relative frugalité. Doit-on ajouter qu’une sieste « réparatrice » s’en suivit ?
La journée n’est pas terminée, nous redescendons et allons ensuite vers la falaise de Troubat. Auparavant nous visitons une grotte située tout près de la falaise. Cette grotte naturelle est très étroite et assez longue. Il vaut mieux être muni d’une bonne et fiable torche électrique lorsque l’on a pénétré à l’intérieur. Fut-elle habitée un jour ?
Ensuite une visite pour aller encourager les intrépides grimpeurs de la falaise de Troubat, il y en avait encore.
Le pot de l’amitié à Montréjeau clôtura cette journée.
Une jolie et très intéressante randonnée,
Merci Jeannot.
Simon de l’Abreuvoir