Publié le 15 Octobre 2019
Jean-Pierre n’amène pas moins de 20 randonneurs avec lui, pour aller faire un tour dans la région du Balaitous. Nous démarrons à 9h15 de la maison du parc (1470m), atteinte en passant par Arrens et le barrage du Teich.
Nous empruntons le sentier menant au refuge de Larribet, refuge très fréquemment utilisé par les montagnards qui font l’ascension du Balaitous. Il nous fait passer devant le lac de Suyen, puis après avoir bifurqué à droite, nous permet de voir la cabane et un peu plus loin, la toue de Doumblas. Elle sera visitée au retour. Le sentier monte plus rudement, en escalier durant une demi-heure, puis nous débouchons dans un large vallon qui nous permet d’apercevoir bien loin devant nous, le refuge de Larribet . Nous sommes balayés par un vent venant du sud assez violent par moments. Une autre toue, la toue de Larribet à 1810m aperçue à notre droite, sera elle aussi visitée à la descente.
Nous cheminons sur cet itinéraire caillouteux et arrivons un peu avant midi au refuge Larribet où nous trouvons un gardien très accueillant. La météo, elle, est moins accueillante. Ce vent violent nous a apporté beaucoup de nuages qui, au dire du gardien, enveloppent le Balaitous et même le lac supérieur de Batcrabère.
La conséquence de ces données, a fait qu’une petite minorité du groupe a préféré la chaleur morale et physique du refuge à l’aventure des lacs, et a décidé de manger confortablement au refuge puis ensuite de redescendre.
Les autres, (pas de qualificatifs élogieux à leur encontre qui par comparaison serait désobligeants pour leurs camarades restés au refuge), les autres donc sont partis en direction des lacs. Il y a 2 itinéraires pour aboutir à ces lacs : l’un par un sentier qui fait un détour pour éviter la brèche de Garenère, l’autre passant par cette brèche un peu plus raide où il faut s’aider légèrement de ses mains, pour arriver directement aux lacs. C’est celui-ci qui fut naturellement choisi. Cependant leur vaillance n’a pas été bien récompensée ; le vent et le brouillard menaçant les ont incités à faire demi- tour, après qu’ils eurent aperçu en contre-bas, le premier lac. Ils descendirent au refuge pour y manger eux-aussi confortablement.
Tout le monde, après des descentes plus ou moins rapides et des visites des toues plus ou moins prolongées, se retrouva vers 16h aux voitures. Le pot classique à Argelès, un coup d’œil sur le Viscos remarquablement mis en valeur de la place du parking et à 19h nous ralliâmes Lannemezan.
Belle entame de notre nouvelle saison.
Merci Jean-Pierre
Simon de l’abreuvoir