Publié le 8 Mai 2016
~~Si l’on consulte la carte IGN au 1/25000, on reste légèrement perplexe sur l’itinéraire à prendre. En effet une fois passé le col d’Ansan, aucun sentier n’est marqué et les lignes de niveau de la carte sont singulièrement rapprochées dans cette région. Allons voir sur place. C’est ce que font 15 randonneurs intrépides ou inconscients ou qui, tout simplement, ne se sont pas inquiétés de ce genre de contingence et qui en toute logique ont confiance en leur chef. Nous quittons les voitures 2 ou 300m après avoir passé le col de Spandelles (venant d’Argelès). Ceci nous permet de nous diriger directement vers le col d’Ansan évitant ainsi un petit bois et une légère descente (qui deviendra au retour une légère montée superflue). Pas d’hypocrisie, le ton est donné, la pente est rude ! Après le col, un panneau nous indique la direction du Pic de l’Estibète. Un sentier nous fait monter en écharpe le long de ce terrain pentu et après 1h30 nous arrivons sur la crête entre le pic d’Arrouy et le Pic d’Estibète. Il n’est plus bien difficile de l’atteindre. Nous ne nous attardons pas sur ce Pic. Cependant nous pouvons admirer un paysage fabuleux, bien que coté montagne, des nuages nous cachent les hauts sommets. Nous redescendons et en suivant la crête, allons nous diriger vers le soum de Granquet. Tiens, nous retrouvons quelques resquilleurs qui ne nous ont pas suivis jusqu’au sommet, quelle mentalité !! Nous cheminons sur cette crête, quelque fois facile et quelque fois plus délicate, et arrivons au bout d’une heure au soum de Granquet. Le panorama est toujours aussi grandiose, et en remarquant le pic d’Estibète, nous apprécions l’itinéraire accomplis. Nous entamons tout de suite la descente qui est d’abord assez raide et technique. Ensuite sur un étroit replat, toujours sur la crête, vaguement à l’abri du vent, (eh oui, il y a un vent qui n’est pas bien chaud, la crème solaire est superflue) nous trouvons assez de place pour déguster notre repas montagnard. Nous ne nous attardons pas. Dès la dernière goutte de café avalée nous reprenons la descente, un peu moins délicate. Arrivés à un col nous quittons la crête et un sentier nous conduit au col d’Ansan et de là, directement aux voitures. Très belle randonnée, un peu raide, un peu délicate par moments (c’est ça la montagne), panorama magnifique. Merci Alain. Simon de l’Abreuvoir