~~C’est par une journée très prometteuse que 11 randonneurs décident de gravir le pic de Sarrouyes.
Dès 7h30 (le réveil a sonné bien tôt aujourd’hui) nous partons de la station de Val Louron. Après une bonne montée qui nous met en jambes, une descente de 80m suivie d’une autre grimpette, nous arrivons aux lacs de Sarrouyes (2169m).
Si l’on en croit le guide Ollivier, édition 1969 (qui d’habitude est un guide remarquable, très détaillé et très exact) il suffit d’ « atteindre le sommet N. O. par des pentes herbeuses faciles ». La réalité est légèrement différente, d’abord il n’y a plus beaucoup d’herbe, ensuite les pentes qui nous attendent ont une inclinaison que l’on ne peut plus tellement qualifier de facile.
Nous commençons par gravir un sentier en direction des lacs de Miares, à la côte 2440m nous trouvons une cabane métallique. Nous sommes à 220m du sommet, cependant 2 montagnards du groupe, par altruisme afin de garder les affaires des autres et garder le vin au frais après avoir improvisé une cave à l’ombre de la cabane, ou peut-être, tout simplement, parce qu’ils étaient fatigués, décident de rester là.
Les 9 autres partent à l’assaut du Pic. Techniquement on est bien loin « des pentes herbeuses faciles ». Au départ un petit sentier, puis un petit col, ensuite un peu de montagne russe de part et d’autre de la crête puis une cheminée, et enfin le sommet avec son point de vue remarquable, suprême récompense.
Au retour la sagacité du chef permit au groupe d’éviter la cheminée et vers 12h45, ces intrépides montagnards étaient de retour à la cabane.
En vérité il était temps, la cave à vin improvisée vers 11 h allait bientôt se trouver exposée au soleil, comme ce n’était pas encore le cas, le vin était à température idéale et agrémenta notre repas montagnard bien mérité.
Le chef, à 14h, donna le signal du départ, et vers 16h15 nous étions à la station de Val Louron où les voitures nous attendaient bien sagement et bien chaudement.
Très beau pic, peu fréquenté, il faut dire que son ascension finale est un peu dissuasive.
Merci Richard
Simon de l’Abreuvoir