Publié le 12 Août 2020
A la veille d’une date révolutionnaire, cette journée du 9 août se voulait un peu spéciale.
Après une première modification dans le calendrier de sortie, Jean-Pierre voulait nous conduire au pic Maubic, (un joli 3000). La météo avec ses menaces d’orage ne l’a pas entendu ainsi. Sagement il annula ce projet. Un « groupe d’experts » se pencha avidement sur les cartes et concocta un plan B.
Très modestement il fut décidé d’aller dans la vallée du Lavedan vers la cabane d’Auloueilh et éventuellement le lac de Portarras (2187m).
Nous quittâmes les granges de Lurgues (1454m) à 9h. Au bout d’une demi-heure de sentier, une intersection à notre droite nous indiquait l’itinéraire de l’Arbizon. Un peu de nostalgie de la part de ceux qui l’ont pratiqué jadis, qui l’aiment, mais qui ne se sentent plus les jambes pour accéder au sommet (et le redescendre). Nous longeons le torrent et vers 10h30, arrivons à la cabane. Quelques vaches, un important troupeau de moutons qui descend des crêtes de Hosse, rendent cet endroit bien bucolique. Un franc et chaud soleil nous a accompagnés jusque là. Notre groupe de 22 randonneurs va perdre sa belle et légendaire unité. Une première cassure s’opère entre ceux qui veulent rester à la cabane et ceux qui désirent aller au lac. Une idée avait même été émise de monter vers les crêtes de Hosse.
Lors du cheminement vers le lac, le groupe continua sa dilution, plusieurs décidèrent soit parce qu’ils estimaient que ce lac était trop loin ou qu’ils avaient assez monté (sans avouer qu’ils étaient fatigués) de faire demi-tour.
Les plus courageux arrivèrent au lac (2187m). Ils ne furent pas très récompensés, car ils ne trouvèrent qu’une zone marécageuse, vestige d’un lac asséché.
Tout le monde redescendit à la cabane, le groupe fut de nouveau au complet pour déguster notre repas dominical. Il était 12h30 et un invité, pas si surprise que ça, vint nous visiter. Il commença par de gros roulements de tambour, et à 13h la pluie vînt nous déloger. Le temps de mettre nos capes ou anoraks et nous filâmes vers les voitures. Après un petit répit à mi course la pluie avait redoublé d’intensité. Nous entrâmes dans les voitures assez mouillés et allâmes nous sécher dans un accueillant café de Guchen.
Comme toujours, une bonne journée tout de même !
Merci Jacques
S de l’A