Dimanche 11 juillet 2021 – Cap des Hittes
Un soleil vraiment estival. 16 randonneurs, 4 qui suivent Jacques, 10 qui accompagnent Bernard.
Départ commun depuis Gouaux-de Larboust (altitude 1391 m.), remontée de la « Vallée Blanche » bien connue – les années de bon enneigement – par les skieurs de Peyragudes. Peu après le départ, les 2 groupes vivent chacun son aventure.
-Jacques et les 4 dames (tiens ! tiens !) (Oh! Tu ne vas pas me faire le coup des Bronzés font du ski LLL) qui l‘accompagnent se dirigent vers le Cap de Montcaup.
-Bernard et ses 10 compagnons vers le Cap des Hittes, d’abord sur une piste mais que l’on abandonne pour rafraîchir ses pieds à la rosée matinale. On atteint sans encombre la cabane de Montmédan puis le lac (laquet, plutôt) de Laouay que quittent à l’instant deux pêcheurs bredouilles montés en 4X4 (Zut aux pistes !).
La montée hors sentier se fait moins confortable et bientôt l’accentuation de la pente permet à chacun de savourer le bonheur de l’effort en montagne ! Après ce passage sur terrain à isards, on débouche – à 2334 m. – au col entre Cap des Hittes et Montségu : quelle récompense ! Devant soi un panorama à 180° du Pic de Nord Nère à l’Arbizon en passant entre autres par Lustou, Campbielh, Néouvielle, et Bastan. On se retourne et là on découvre les autres 180° : du Montious aux Spigeolles, la vue parcourant Gard, Cagire, Valier, Maubermé, Montardo et la couronne des 3000 du Luchonnais.
On poursuit quelques mètres vers la gauche pour la photo de groupe au sommet du Cap des Hittes (2354 m.) puis on revient au col et poursuit jusqu’au sommet du Montségu (2368 m.) pour un pique-nique bien mérité.
Après une descente sans encombre, on reprend les voitures pour le retour marqué par une pause au col de Peyresourde chez le sympathique Alain.
Merci Bernard pour ta randonnée, voici un compte rendu de celle, plus modeste, de Jacques :
Après notre séparation déchirante avec le groupe Bernard (ouf, tranquilles, plus de pression !!) nous suivons une piste orientée N.E. qui nous conduit sur la crête dominant le val d’Astau par son flanc ouest. Elle ne présente aucune difficulté technique. Après un 1er raidillon qui nous hisse au cap de Sarrat (1731m) nous avons un second raidillon qui nous attend. Il nous élève de 250m, nous ne sommes plus bien loin du Cap de Montcaup. Nous sommes bien contents car, en plus de la pente bien soutenue, nous avons dû progresser au milieu d’herbes hautes qui ne rendaient pas notre ascension aisée.
Les vues plongeantes, sur les granges d’Astau, la cascade du lac d’Oo, furent une belle récompense. Nous jetons notre dévolu sur une petite éminence cotée 1960m pour y prendre notre repas. Auparavant (il n’était que 11h15) nous finissons notre randonnée jusqu’au cap de Montcaup (2025m) qui ne nous offrit pas un panorama supplémentaire et une végétation moyennement accueillante.
Nous retournons sur vers cette petite éminence, l’irrégularité de l’herbe eut le mérite de nous fournir de confortables sièges. Un repas et un repos réparateurs y furent les bienvenus
Revenons au panorama offert par ce lieu : C’est la famille des Quayrat qui s’imposait à nos yeux ainsi que les pics des Spigeoles et du Perdiguère. C’est un lieu bien agréable mais l’accessibilité demande un certain effort.
Vers 13h nous redescendons vers nos voitures, la pente est toujours aussi raide mais le terrain sec et non glissant ne pose pas de problèmes.
Nous y arrivons à 14h30 et, assez assoiffés, décidons d’aller attendre nos compagnons au col du Peyresourde chez ce sympathique Alain décrit plus haut.
Là, bien confortablement installés et désaltérés, nous attendons nos copains eux encore dans l’effort (jubilation oh combien malsaine JJJ).
Ils arrivent enfin, ainsi nous pouvons déguster ensemble, un pot de l’amitié très mérité.
Excellent choix Bernard, grand merci.