Publié le 10 Octobre 2016
~~C’est une fière équipe de 16 hardis montagnards qui, sous les ordres débonnaires mais précis d’Alain, s’élance à l’assaut de ce sommet non moins fier et hardi.
Il va sans dire que le temps couvert qui existe au départ, ( l’Hospice du Rioumajou), n’altère en rien l’humeur de la troupe. Effectivement vers 2000m, le brouillard fut pourfendu et un joli ciel bleu nous accueillit. Nous arrivâmes au col vers 11h30.
A cet endroit la magnifique homogénéité du groupe subit un sérieux revers. Sous des prétextes plus ou moins valables, 4 personnes décidèrent de ne pas aller plus loin. Ainsi c’est une troupe amputée de 25% de ses effectifs qui entreprit la montée finale vers le pic.
Les 4 tire-au-flanc, n’éprouvant aucun scrupule de leur désertion, trouvèrent un endroit bien abrité au col et entamèrent leur repas. Malgré tout ils surveillaient la progression de leurs camarades et les virent arriver au sommet. Ce spectacle était joli, car, vu du col, le pic présente un aspect arrondi, et les douze montagnards au sommet paraissaient être des poils de brosse dont la base était ce sommet. Cette image s’estompa, les randonneurs sans doute s’installèrent pour manger, il était 13h.
Ce fut le signal du départ pour le quarteron resté au col qui entama la descente en prenant un train de sénateur. Il faut dire que par moments il y a quelques passages rocheux qui demandent un minimum d’attention.
Les retrouvailles se firent à l’arrivée dans une grande allégresse ! Il fut conté qu’en quittant le sommet, les douze se dirigèrent vers l’est (tournant le dos au col), abandonnèrent ensuite la crête pour descendre dans un pierrier nettement plus pentu que sympathique. Ce récit épique conforta les tire-au-flanc dans leur décision de désertion.
Encore une bien belle randonnée.
Merci Alain