Publié le 8 Juin 2021
Jean-Pierre nous convie à mettre pieds sur une importante crête ouest-est qui s’allonge du soum de Granquet au pic de Pibeste.
Il n’est pas question de parcourir ces 12 km de crête, nous allons nous contenter de la région du soum d’Andorre.
Après le village de Salles, nous prenons une route plein ouest, elle se transforme ensuite en piste et, à l’altitude 1060m, nous parquons nos voitures.
Vers 9h15 nous empruntons le gr 101 qui conduit au col d’Andorre 1443m. Il n’y a rien de spécial à signaler sur cet itinéraire, mis à part le fait que nous sommes suivis par un important troupeau d’ovins qui sont pressés de retrouver leur estive aux abords du col.
Nous leur laissons donc rapidement la place et nous dirigeons toute crête vers le soum d’Andorre. On le distingue assez bien à travers le brouillard qui, cela devient coutumier du fait, appréciant sans doute notre compagnie, a tendance à s’inviter à toutes nos sorties.
Il reste tout de même discret et ne nous empêche pas de cheminer sur la crête plein ouest vers le soum. Au début, le terrain est herbeux et moyennement pentu. Ensuite il se redresse, devient plus pierreux et un peu rocheux vers la fin. Il n’est jamais bien difficile, même dans sa partie rocheuse, mais, avec la fatigue chez certains, sans tout de même s’imaginer escalader l’éperon Walter (Un bonjour à Frison- Roche) certains se demandent ce qu’ils font et ces lieux, plus tôt que se préparer à regarder bien sportivement le tournoi de Roland-Garros à la télévision !
Cette montée rocheuse ayant une fin, après un léger faux-plat herbeux nous arrivons au sommet du soum d’Andorre. Il est 12h15 et Jean-Pierre nous invite à mettre la table. Les abords sont vastes et confortables pour nous accueillir.
Il existe une possibilité de continuer ensuite toute crête vers le soum de Conques et, par le col de Las Escures, redescendre pour retrouver la piste des Bergeons que nous avons empruntée ce matin. La météo ne se prête guère à un tel supplément de randonnée pas plus que les jambes de certains.
C’est donc en revenant sur nos pas que nous quittons notre salle à manger vers 13h30. La partie rocheuse et caillouteuse est franchie sans aucune diffusion d’hémoglobine. Une petite visite à la cabane d’Andorre et, par le gr 101 retrouvé, nous rejoignons nos voitures vers 15h30.
Une terrasse accueillante à Argelès (déception, le ciel ne nous permet pas d’admirer le Viscos très beau à voir de cette place) nous permet ce bien finir la randonnée puis nous reprenons le chemin du retour.
Belle balade, merci Jean-Pierre.