Cascade des Picharrots
Publié le 10 Juillet 2023
La cascade des Picharrots
En ce dimanche 9 juillet, une dizaine de montagnards pas encore en vacances répondent à l'offre d'Alain pour aller faire une promenade de tout repos, à l'ombre, pas longue et de faible dénivelé.
Tout ce qu'il fallait pour la plupart des participants.
Départ de Lannemezan à 8h30, arrivée au pied du monastère de Bethléem à 9h30 et en route!
Après quelques centaines de mètres en sous-bois, nous plongeons (!) dans un univers vert, très vert, moussu et saturé d'humidité. Cela tombe bien: nous sommes en juillet.
On se croirait dans la petite Amazonie des Baronnies, mais en grand, en très grand.
Nous suivons le ruisseau à l'eau toujours transparente, longeons d'impressionnantes ruines témoins d'un passé "marbrié" révolu, empruntons deux passerelles très commodes et fini la rigolade !
Le chemin devient sentier, humide et souvent glissant, nous évitons les pierres traîtresses, toujours humides et souvent boueuses, franchissons plusieurs gués (?) en remplissant copieusement nos chaussures, mais nous étions prévenus dès le départ de ce risque mineur. Après 3h d'un cheminement réclamant toute notre attention et quelques hésitations dues à la quasi-absence de sentier et à la surabondance de végétation nous parvenons à une plate-forme au milieu du ruisseau et là, le doute gagna quelques esprits chagrins.
Décision fut prise de casser la croûte, nous verrions après. Trois intrépides (inconscients?) voulurent aller jusqu'à la fameuse cascade, un quart d'heure après, ils étaient de retour: ils l’ avaient trouvée!
Estomacs lestés, le reste de la troupe s'y rendit en franchissant force troncs enchevêtrés, rigoles sournoises et cailloux mal placés. Ca y était le but était atteint !
Restait, à redescendre par le même chemin semé des mêmes embûches.
Arrivée aux voitures à 16h30, après avoir parcouru 11km et grimpé près de 400m . Certains avaient l'impression d'en avoir gravi 1500 .
Arrêt à Saint-Pé-de-Bigorre au milieu d'une fête délirante au milieu des pétards et des feux d'artifices pour un arrêt dans un abreuvoir improvisé, sans fond de caisse, heureusement une de nos camarades avait sa carte bleue. Vive le progrès sans qui nous serions morts de soif.
Merci Alain pour cette balade atypique, surprenante et bien sympa.