Pène - Haute

Publié le 22 Juin 2020

Etymologiquement, Pène (comme Penia en espagnol) signifie crête rocheuse. On lui adjoint souvent un qualificatif comme cap des Pènes, ou Pène Blanque. Il découle de ceci que Pène Haute peut se traduire comme rocher haut ou rocher en hauteur.

Cette montagne somme toute modeste, 1461m,  jouit d’une bonne réputation de part la falaise qui borde sa face sud, de plus de 50m de hauteur, et qui fait le bonheur des amateurs d’escalade. Du col d’Estivère, un sentier conduit au pied de cette paroi et la varappe commence.

Il y a plusieurs décennies, une diagonale au milieu de cette falaise permettait de l’escalader sans trop de difficultés (aucun passage supérieur à II) et d’arriver ainsi au sommet. Cette ascension fut réalisée par des membres du club en 1988, guidés par Alain (qui nous fit faire bien d’autres prestigieuses randonnées pyrénéennes), nous lui adressons notre meilleur souvenir. Hélas cette diagonale a subit l’outrage du temps et de la végétation, elle n’est plus praticable.

Revenons au temps présent, Bernard nous propose d’emprunter un itinéraire ouvert récemment qui évite d’escalader la falaise.

Nous partons de Rebouc à 9h10 (du centre artisanal). Durant une dizaine de minutes nous longeons l’ancienne voie ferrée de la ligne Lannemezan-Arreau. Permettez une pensée nostalgique au sujet de ce petit train supprimé depuis 50 ans mais dont les rails sont toujours en place, semblant attendre (comme dans le château de la belle au bois dormant) que le passage d’un train vienne les réveiller.

Une fois de plus  je m’égare, heureusement Bernard ne s’est pas égaré. Après avoir quitté la vallée de la Neste au lieu dit, Cap de Tou, nous avons suivi un itinéraire balisé en rose qui nous a fait monter par des sentiers parfois un peu raides la face ouest de cette montagne, presque toujours en forêt. Nous avons atteint la crête (1173m) à 11h30, où y avons trouvé une étroite clairière sur du rocher. Elle nous nous a permis d’apprécier le paysage sur la vallée de la Neste, mais pas de laisser un groupe de 10 personnes y séjourner.

Quelques mètres plus loin, une autre clairière un peu plus vaste nous permit de nous installer pour   y  déguster notre repas. Elle est elle aussi au bord de la falaise mais un petit talus nous protège du vide. Nous sommes encore loin du sommet qui est à 1461m, un sentier pour l’atteindre est prévu mais actuellement la végétation interdit la progression sur la crête.

Le repas montagnard habituel pris, un examen du panorama qui nous est offert, avec le pic du Lustou au loin, admiré, à 13h nous entamons la descente. Au début le sentier étant humide et raide il faut faire un peu attention, mais ensuite la descente ne pose aucun problème.

Nous arrivons tranquillement vers 15h30 aux voitures. Il y a un anniversaire à fêter, la raideur annoncée de certaines parties du sentier nous avait dissuadés d’alourdir nos sacs. Ainsi quelques breuvages un peu gazeux restèrent sagement dans une glacière. Nous allâmes au bord de la Neste à Lortet où une magnifique table en schiste nous accueillit pour souhaiter un bon anniversaire à Annie.

Voila la conclusion d’un bien agréable dimanche. Merci Bernard.

Simon de l’Abreuvoir

Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute
Pène - Haute

Rédigé par club ski et montagne de la neste

Publié dans #randonnée

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article