Crêtes d' Azet
Publié le 21 Novembre 2017
De crête en crête
Il fait très beau mais assez frais en ce matin du 19 novembre.
Richard nous propose d’aller gambader sur des crêtes, vers le col d’Azet. Nous partons donc dès potron-minet et arrivons au col un peu avant 9 heures. Il y fait nettement moins froid que dans la vallée, ceci nous donne du courage. Pas de neige au col et très peu au dessus ; en conséquence à la grande satisfaction du plus grand nombre des 12 disciples qui suivent Richard (presque) aveuglément, il est décidé que les raquettes resteront dans les voitures.
Du col nous prenons la crête qui nous conduit, en passant au pied du tuc de Labatiadère, vers le cap de Barriqué. Certains se souviennent avec nostalgie avoir appris à faire du ski de fond sur cette crête.
Arrivés à ce Cap, nous la quittons et descendons plein ouest dans un vallon boisé, non ensoleillé, donc beaucoup frais que la crête. De sous bois en sous bois (bois de Soulagnet et de la Soula), de petits sentiers en petites pistes, nous remontons enfin plein sud entre les bois de la Soula et de Pyarre et atteignons la crête voisine de celle que nous avons quittée une heure auparavant.
A la sortie du bois nous retrouvons le soleil et un magnifique panorama. Nous avons en face de nous les pics de Sarrouilles et d’Arrouyette, bien enneigés. Ceci nous encourage à gravir aisément les ondulations de la crête.
A midi, le temps de trouver un coin agréable pour y établir notre salle à manger (il n’en manque pas), nous sortons nos victuailles et entamons notre repas. Une fois de plus, manger devant un tel panorama agrémente la saveur de l’aliment le plus modeste.
Vers 13 heures, le repas fini et les yeux bien remplis, nous prenons le chemin du retour, chemin qui ne sera pas bien long puisque vers 14h15 nous retrouvons nos voitures.
Petit arrêt à Saint Lary, bien calme en cette saison, nous trouvons tout de même un café accueillant.
Ensuite, c’est le moment des au-revoir, et, à la semaine prochaine.
Belle balade. Comme toujours.
Gracias Ricardo
Simon de l’Abreuvoir