Le Tuc du Plan de la Serre 1977m
Publié le 1 Novembre 2016
« Ils sont venus, ils sont tous là », dès qu’ils ont entendu sur les ondes l’annonce d’une météo radieuse et qu’ils ont lu sur le programme la promesse d’une ascension facile.
Ainsi, 13 randonneurs quittent l’Hospice de France à 9h10 et se dirigent vers la cabane de Campsaure en empruntant le chemin des chèvres. Ce sentier mérite bien son nom, un peu étroit, escarpé, pentu par moments, pas méchant en vérité, il nous amène directement à la cabane de Campsaure, coquette petite cabane. Moins d’une heure après nous sommes au col de Barèges 1749m. Nous y trouvons un peu de monde, il faut dire que son versant espagnol est accessible par une piste, provenant du col du Portillon, très praticable en 4X4.
Il ne nous reste plus qu’à emprunter le sentier, un peu raide au début et qui se radoucit par la suite, qui nous conduit au sommet. Nous y arrivons comme par hasard à midi.
Très beau panorama, les cartes se déplient et chacun cherche à mettre un nom sur cette profusion de beaux pics, certains légèrement enneigés, qui s’offre à notre regard. Un grand absent cependant, l’Anéto est masqué par le pic de la Mine, mais le reste du massif de la Maladéta avec son glacier très brillant au soleil, nous est bien visible.
Nous nous attardons au sommet et, après notre classique pique nique, nous redescendons.
Une petite visite à la cabane située au col de Barèges, elle est ouverte nous la visitons elle est très belle avec son petit perron, et très hospitalière.
Ensuite plusieurs solutions s’offrent à nous pour le retour. Nous abandonnons l’option de l’aller par le chemin des chèvres, nous n’allons pas non plus en traversant le plateau de Campsaure retrouver l’itinéraire de l’Entécade. Tout simplement nous empruntons le chemin de Louise qui, contournant le sommet du plateau nous amène sur l’ancienne route de l’hospice de France. Elle était en service jusque en 1977 avant qu’un orage un peu plus violent que las autres ne provoquât son effondrement.
Mauvaise surprise, il faut la remonter sur presque 1 km et donc ajouter 100m de dénivelée à notre sortie. Ainsi nous aurons fait 750m.
Cela en valait la peine. N’est-ce-pas ?
Simon de l’Abreuvoir
Merci Jacques