Le Pic de Néouvielle 3091m
Publié le 5 Juillet 2015
Un grand classique des Pyrénées centrales, il fallait que nous le refissions.
Quinze randonneurs partent donc du barrage du lac d’Aubert 2150m et s’élancent sur les pentes du Néouvielle en direction de la crête du Barris d’Aubert. Le sentier est vite rocailleux, nous passons une petite cheminée.
Une fois cette crête franchie, nous mettons pieds sur le glacier qui, de part les neiges éternelles qu’il entretient, a donné son nom à ce Pic.
Il faut dire qu’en fin de saison cette appellation est légèrement usurpée. Mais très subtilement notre chef a choisi de mettre cette ascension début juillet et le glacier avec son manteau neigeux est au rendez-vous.
Nous allons donc monter 600m de pentes neigeuses, les crampons dont nous nous étions munis ne nous sont d’aucune utilité, la neige est molle.
Ensuite la rocaille nous porte jusqu’au sommet le panorama est grandiose, magnifique.
Nous prenons un rapide repas au pied du sommet et entamons la descente.
Une fois revenus sur la neige toutes les figures de style pour descendre sont permises, la majorité du groupe descend à la course, certains font un peu de ramasse là où la pente est plus forte, et d’autres confondent tout simplement ce glacier avec un toboggan, cela ne manque pas d’efficacité même si le style laisse à désirer.
Nous arrivons aux voitures en ordre dispersé certains ont effectué la descente plus vite que d’autres, ceci permet aux premiers arrivants de lier connaissance avec un gentil cheval qui, ayant parfaitement compris les avantages de l’activité touristique, en profite pour se faire offrir quelques friandises, allant lui-même vérifier dans les coffres des voitures et les sacs à dos, s’il ne lui resterait plus rien.
Après avoir quitté cette aimable bête, nous reprenons la route et faisons une halte au Relais du Néouvielle (étape obligée !). En plus du plaisir de déguster une boisson bien fraiche nous avons droit à une très sympathique aubade donnée par 3 musiciens.
Magnifique journée dans un site merveilleux.
Grand merci Alain.
S. de L’