randonnee en montagne

Circuit des deux Ourses

Un peu de géographie, attention, c’est sérieux !!! L’Ourse est une rivière qui se jette dans la Garonne à Loures-Barousse. Elle résulte du confluent à Mauléon-Barousse, de l’Ourse de Ferrère provenant de tous les petits torrents situés au sud, et de l’Ourse de Sost, alimentée elle aussi par tous les torrents de sa profonde vallée. Voilà le cours de géographie est terminé, le cours d’histoire viendra.

Marydany, nous propose de visiter ces 2 vallées. Nous sommes 20 à nous rassembler à Mauléon-Barousse et prenons la piste, rive gauche de l’Ourse de Sost. Nous arrivons à Esbareich, un très joli petit village accroché à flanc de vallée. Nous le quittons, quittant ainsi l’Ourse de Sost. Nous avançons NO sur un sentier bien pentu et nous nous dirigeons vers Ferrère pour pénétrer dans la 2^ème vallée.

Arrivés à Ferrère, une seconde grimpette nous fait cheminer en forêt sur un étroit sentier en corniche, plein est ; il est si petit qu’il ne figure pas totalement sur la carte IGN ! Il aboutit, à l’orée de la forêt, à une piste qui nous conduit rapidement à Ourde, autre petit village baroussais.

Une belle pelouse non loin de l’église, nous procure une salle à manger très convenable. Nous avions quitté Mauléon à 9h40, il est midi passé, cette petite balade nous a mis en appétit. Autre avantage de cet endroit, cette surface herbeuse est bien exposée au soleil. Eh oui, nous avons bénéficié depuis ce matin d’un temps très ensoleillé, mais assez froid.

Nous avons en face de nous le pic du Gar et la falaise du pic Saillant. Le peu de neige qui s’y était accumulée disparaît déjà. Souhaitons qu’il en retombe.

Un peu après 13h, nous repartons, bien que nous soyons près de Mauléon, la randonnée n’est pas terminée !! Une piste nous conduit rapidement sur la route reliant Mauléon à Ferrère. Dès que nous y sommes, nous prenons le chemin du gouffre de Saoule qui est en fait une jolie petite cascade qui passe sous une arche naturelle. Ce lieu est très prisé par les touristes.

Retrouvant ensuite la route nous délaissons encore Mauléon et filons 2 km plus loin vers le château de Bramevaque. bâti au 12 et 13ème siècle, il est chargé de légende grâce ou à cause de la malheureuse Marguerite, comtesse de Comminges. Mal mariée par 2 fois, avec des époux brutaux, la providence veilla sur elle, elle fut rapidement veuve, mais ne réussit pas mieux son 3^ème mariage. Le jeune époux qu’elle avait choisi, après quelques années de bonheur conjugal, devint lui aussi méchant (pourquoi ?). Il l’enferma dans le donjon. Ceci la rendit folle. Elle réclama pour manger, un nourrisson par jour. On lui apporta un jour un tout petit veau en substitution, elle le dévora de la même façon. La vache, sa mère, privée de son veau, se mit à meugler fortement et longuement.

Cet « incident » fixa le nom du château : Brame vaque . Cours d’histoire terminé 

Retour à Mauléon avec ses quelques, très anciennes maisons, style début renaissance et son château.

Deux anniversaires sont à fêter : La place du parking, une table de camping judicieusement installée et la fin de cet après-midi encore un peu ensoleillée, procurèrent un cadre idéal pour terminer cette bien belle journée.

Merci, Marydany pour cette très agréable randonnée.

S de l’A

Le pic de Cuneille 2628 m

Pour cette très ensoleillée journée du 19 novembre, Jean-Pierre, profitant de l’absence temporaire (il faut le souhaiter !) de neige en moyenne altitude, nous invite à aller faire un tour au pic de Cuneille. Il faut croire que son idée est bien partagée, car nous sommes 28 à le suivre.

Nous démarrons de la cabane de Saux (1740 m), située à gauche de la route menant au tunnel de Bielsa, vers 9h15. La première « petite épreuve » consiste à traverser la Neste de Saux à gué. Le débit n’est pas trop important, quelques grosses pierres sont judicieusement placées pour arriver à ne pas trop se mouiller les chaussures.

Ensuite, un sentier bien marqué conduit au lac de Catchet (2225 m). Certes, c’est un excellent sentier, mais c’est vraiment un sentier de montagne, il est raide et par moments assez rocailleux. Il s’oriente d’abord nord-est, traverse un petit bois. A la sortie, il passera devant une jolie petite cascade et obliquera progressivement au sud en longeant le ruisseau de Catchet pour aboutir au lac. Nous y arrivons en ordre assez dispersé vers 10h30.

Certains d’entre nous, avaient déjà programmé qu’ils n’iraient guère plus loin. Deux groupes se forment. Les plus décidés et vaillants partent à l’assaut des 400 m restants pour arriver au pic.

Un sentier assez marqué mène au pilier nord-est du pic de Cuneille, ensuite il reste moins de 100 m à gravir pour arriver au sommet. Ceci est fait à midi. Une ascension de 900 m pour découvrir un fabuleux panorama : bien sûr, la muraille de Baroude, le pic de Campbielh, le pic Long, etc...etc.

Midi, veut dire que l’heure du repas approche. Il a été décidé que nous mangerions tous ensemble. Il s’agit donc de rejoindre le groupe qui est resté vers le lac, mais qui s’est tout de même élevé d’une cinquantaine de mètres. La descente se fait en ordre bien dispersé. Le terrain est raide mais facile. Certains, vont descendre pratiquement en ligne droite, d’autres descendront plus prudemment.

Vers 12h30, tout le monde est réuni, et le repas peut commencer. Il avait déjà été anticipé par le groupe resté plus bas!! Eh oui !! Pour leur défense, ils déclarèrent qu’ils avaient fort faim !!

Nous sommes très bien en ce lieu, la vue moins grandiose qu’au sommet est tout de même encore bien belle. Nous en profitons encore 1h.

Vers 13h30, nous entamons la descente. Ce sentier raide et rocailleux par moments, doit être négocié avec prudence suivant les aptitudes de chacun à dévaler. Tout le monde se retrouve sans encombre toujours en ordre dispersé, sur la rive droite de la Neste de Saux, vers 15h. Le 2^ème passage à gué se fait lui aussi sans bain de pieds forcé au grand dam des photographes .

Nous avons le temps de bien choisir notre bar pour bien clôturer cette journée. Mais, ayant eu l’imprudence de dédaigner St Lary, nous ne trouvâmes plus aucun établissement ouvert sur notre route du retour. Sur la place de Sarrancolin, nous pûmes déguster quelques très bons gâteaux confectionnés par les amis ou leur épouse et boire, derrière les voitures, une bonne rasade de jus de pomme que Jean-Pierre garde toujours en réserve.

Très belle randonnée, Jean-Pierre, un grand merci.

S de l’A

Escalona - San Vicente

Cet itinéraire ne nous est pas inconnu, nous l’avons parcouru au mois d’avril 2019.

Francis, notre chef, pour nous inciter à y revenir, a ajouté un joli petit piment. Pas question de faire l’aller-retour à pied ; arrivés dans le village de San Vicente, nous irons manger dans un restaurant et rentrerons en voiture. Programme alléchant.

Nous sommes 14 à le suivre au départ d’Escalona à 9h30, et partons vers le Muro de Bellos situé 400 m au dessus de nous. (On peut l’apercevoir du parking des voitures, on le trouve bien haut perché !!). L’ascension par le sentier qui coupe la piste dure un peu plus d’une heure. Lorsque l’on y pénètre, la nostalgie étreint toujours nos cœurs. Comme ce petit village a dû être beau, son site est toujours aussi splendide, mais il est totalement en ruine. A noter qu’il y a 2 ou 3 maisons en cours de rénovation, et dans le petit cimetière, 3 tombes sont fleuries.

Nous nous y attardons un peu et prenons l’itinéraire de San Vicente. Le sentier parfaitement marqué, assez caillouteux par moments, s’élève encore un peu, le seul passage très légèrement délicat a été contourné. Le chemin se frayant un passage à travers une dense forêt, traversant quelques petits ruisseaux, va nous amener dans une clairière où nous avions mangé ii y a 4 ans. Durant cette traversée, nous avons souvent vu le lac d’Ainsa. Lui, qui vers le mois de mai avait un niveau si tristement bas, s’est heureusement bien rempli.

Il nous reste ½ h pour rallier San Vicente. Nous y sommes un peu après 13h.

Nous retrouvons 4 camarades qui, pour des raisons de problèmes physiques, n’ont pas envisagé de faire les 8 km que nous venions d’accomplir. Les retrouvailles furent chaleureuses et c’est à 19 que nous pénétrâmes dans le restaurant.

C’est dans une vaste salle avec la Peña Montañesa comme horizon que nous dégustâmes un excellent menu, assez éloigné de nos repas montagnards dominicaux habituels.

Les voitures connectées n’existant toujours pas, la navette d’une voiture déjà mise en place à San Vicente ramena les conducteurs à Escalona pour récupérer les véhicules et venir rechercher tout le monde. Personne n’a émis de vœux de rentrer à pied vers Escalona !!

Ce fut ensuite le retour. Arrivés au tunnel de Bielsa, nous pûmes apprécier le fort débit de la cascade.

Chacun s’en retourna vers son logis sans oublier de bien remercier Francis tant pour le choix de la randonnée que pour celui du restaurant et de l’organisation de la sortie.

Merci Francis

S de l’A

Les cabanes de Saunères (1675 m) et de Plan Pouné (1550 m)

La météo qui affiche son mauvais caractère sur une grande partie de la France, nous fait la grâce d’ être clémente ce dimanche 5 novembre. Il est tombé un peu de neige en altitude au-delà de 2000 m. Le panorama n’en sera que plus agréable à contempler.

Forts de ces réflexions, nous sommes 15 randonneurs à quitter le petit village d’Artigue vers 9h40 et nous nous dirigeons vers la cabane de Saunères. Ce parcours, nous l’avons fait maintes fois pour aller au plan de Montmajou ou au pic de Bacanère.

Innovons un peu, et après la cabane, dirigeons nous plein est, vers la cabane de Plan Pouné. Sur la carte IGN, le sentier est bien indiqué. Etant arrivés à la cabane de Saunères vers 11h, nous prenons le sentier qui nous conduit rapidement à la fontaine de Saunères située environ à 500m de la cabane. Des petits problèmes surgissent à ce niveau, pas plus le chef que ses acolytes n’ont trouvé le départ du sentier vers la cabane. Peut-être son départ était-il caché, des travaux récents avaient été effectués aux abords de la fontaine (ça, c’est l’excuse !!), peut-être aussi n’a-t-il pas été chercher au bon endroit !! Nous trouvons bien quelques sentiers bien orientés à l’est, nous les prenons, ensuite nous évoluons en dévers sur les pelouses assez pentues, il faut garder à peu près son équilibre. Il n’y a tout de même pas de risque de glissade dangereuse, mais la progression est lente et inconfortable. L’un de nos camarades a rapidement pensé que le sentier devait exister, mais qu’il était nettement au-dessous de nous. Son raisonnement s’avéra exact, il finit par le trouver. Nous allâmes à sa rencontre en descendant des pentes assez raides, mais tout le monde arriva sans encombre. Nous avions arpenté une bonne 1/2h sur un terrain peu amical, le fait de fouler un large et confortable sentier fut un vrai délice. Moins d’1/4h après nous arrivions à la cabane de Plan Pouné. C’est une jolie petite cabane, entourée de magnifiques herbages, et cet environnement nous procura une belle et confortable salle à manger.

Durant le repas au loin, bien en face de nous, entre autres, les 2 Quayrat, grand et petit, recouverts de leur neige toute fraîche se faisaient admirer. Le temps était très clément et nous passâmes un bien agréable moment en ce lieu.

Un peu avant 14h il fut temps de penser à rentrer. Pas question de rentrer par le strict itinéraire de l’aller, « le devers on a donné !! ». De toutes façons nous avions trouvé le sentier et pouvions revenir facilement à la fontaine. Mais une amie nous a indiqué un autre itinéraire permettant de rejoindre Artigue sans repasser par la cabane de Saunères. Ce qui fut pris.

Nous trouvâmes (cette fois-ci) un bon sentier qui dans le magnifique bois de la Rauère nous ramena en 1h40 environ à Artigue.

C’est à Luchon que nous nous sommes retrouvés dans un café, familier calme et accueillant pour nous rafraîchir (ou nous réchauffer, au choix !).

Ce fut ensuite l’heure des séparations.

Tout le monde était content de la sortie, mais je pense qu’il sera, un jour, bien intéressant d’aller revoir la fontaine et le départ du sentier  

S de l’A

Le Soum de Hailla 1889 m

Sympathique petit massif dont la face nord a été creusée par un vaillant petit torrent nommé le May d’Escarret. Les deux crêtes de chaque côté de la vallée ainsi, créées, permettent d’accéder aisément au Soum.

Monique nous propose cette ascension par la crête située à l’est. Elle domine aussi la vallée de Gripp.

Nous ne sommes pas moins de 23, partant de Ste Marie (850 m), à prendre le sentier sur cette crête ; il se dirige primitivement vers le Courtaou d’Empieye. C’est un très beau sentier, bien marqué, très peu caillouteux. Un soupçon de réserve toutefois : comme il monte pratiquement toute crête, il ne s’embarrasse pas de zigs ni de zags et sa pente est bien affirmée. Ainsi, on s’élève rapidement, et étant partis à 8h30, nous arrivons au Courtaou peu après 10h.

Un peu de repos, visite à une cabane, et nous continuons sur la large crête qui a obliqué à l’ouest vers le Pla de la Serre (1746 m). Le sentier pour y accéder est moins sympathique. Toujours aussi pentu, étroit et bordé de végétations (beaucoup de genévriers) un peu gênantes. Ajouter à cela un vent violent, tout ceci fait que la progression a été légèrement éprouvante pour certains, qui satisfaits d’avoir dénivelé 800 m, ont décidé d’en rester là et de chercher un coin repas à l’abri du vent.

Les autres, la majorité, vont continuer jusqu’au Soum. La pente pour y accéder est encore raide au début puis se radoucit et c’est presque un faux plat qui arrive au sommet. Le panorama, comme il se doit, est grandiose, tant vers la plaine que la montagne. Il ne faut tout de même pas trop s’attarder, le vent est toujours présent et les copains attendent en bas afin de prendre le repas en commun.

Un retour rapide au Pla de la Serre et tout le monde apprécie les retrouvailles et le repas montagnard.

A 13 heures, le signal du départ est annoncé. La descente va s’opérer sur l’autre crête (ouest) qui offre un terrain herbeux pentu mais facile. Nous arrivons ainsi au lieu-dit : les Cabanettes 400 m plus bas. Le sentier ensuite nous conduit dans un beau sous-bois de hêtres, magnifié par les couleurs automnales, il nous fait traverser le vaillant petit torrent cité plus haut, puis virant de nouveau vers le nord retrouve l’intersection avec l’itinéraire du départ. Un bon quart d’heure de marche et nous sommes à Ste Marie de Campan.

Il est 15h30.

Les cafés, étant donné la saison, se faisant rares dans le coin, c’est à Payolle que nous trouvons ce qu’il faut pour passer un dernier bon moment ensemble.

Une très belle randonnée, une découverte pour beaucoup.

Grand merci à toi, Monique.

S de l’A

Le pic de Cagire 1912 m

Ce pic, grand classique, est l’enfant chéri des Saint-Gaudinois. Il faut dire que, vu de chez eux, ainsi que de toute la région, il a fière allure. On ne voit que lui lorsque l’on circule sur la route en venant de Toulouse.

Il possède 3 voies principales d’accès.

Au départ de Juzet-d’Izaut, on prend une piste forestière qui aboutit à un parking à 960 m d’altitude. Le sentier va monter par sa crête nord, passer devant la cabane de Juzet et aboutir sur la crête finale entre les sommets de Pique Poque et du Cagire. Jadis, au club, nous avons plusieurs fois emprunté cet itinéraire. Pas loin de 1000 m de dénivelé, et tout le long un sentier assez raide. Il ne pose aucune difficulté technique.

Le temps passant et les années aussi, nous avons estimé qu’il serait intéressant de faire un peu plus travailler les voitures, qu’elles prennent donc leur part de la montée ! Direction le col de Menté, (1349 m) et nous avons gagné 400 m. Pas tout à fait, il est vrai, nous allons voir pourquoi.

Alain, conduit 16 randonneurs qui, chaussures aux pieds et sacs sur le dos, démarrent du col à 9h10. Nous prenons une piste nord-est, pendant 1,5 km et là, nous aurons descendu 70 m, fâcheux !! A ce niveau, un cairn conséquent nous indique un petit sentier à notre gauche qui nous amène rapidement sur la piste nous conduisant à la vaste cabane de Larreix (1470 m). Un sentier en pente assez rude par moments nous fait aboutir au col du « Pas de l’Âne » (1708 m). Nous bénéficions d’une météo pas trop défavorable, un ciel bien dégagé et nous pouvons déjà observer un panorama grandiose. Nous partons plein nord sur la crête, un dernier raidillon de 200 m, le sentier passe sous le sommet de Pique Poque, et le Cagire apparaît au loin, mais son accès est très facile. Nous y sommes un peu avant midi.

Nous bénéficions d’une petite bise assez fraîche venant de l’ouest. Nous cherchons (et trouvons) un abri sur le flanc Est du sommet pour manger. Les positions sont un peu escarpées, mais il n’y a pas de vent. Après le repas, pas plus la température ambiante que le terrain ne sont favorables à la sieste ; vers 13 h, le chef nous donne le signal du départ.

Tout le monde reprend la crête, petit arrêt devant le joli oratoire, et direction le col du Pas de l’Âne. La « triste » séparation hebdomadaire se produit!! Certains reprennent l’itinéraire de l’aller par la cabane de Larreix.

Les autres, plus sportivement, continuent la crête qui monte au sommet des Parets, puis au pic de l’Escalette (1856 m), c’est un itinéraire plus beau, mais aussi un peu plus délicat. La crête est par moments un peu escarpée, il faut légèrement s’aider de ses mains et être attentif sur plusieurs passages. Récompense : après la raide descente, on peut visiter la cabane de l’Escalette « artistement » décorée. Ensuite une piste facile conduit au col de Menté.

Les 2 groupes s’y retrouvent avec les « effusions de joie » que l’on peut deviner. Joie d’autant plus intense que le café situé au col est ouvert, il nous accueille très aimablement.

Tu as eu une bien bonne idée Alain, de nous conduire sur ce magnifique sommet. Un grand merci.

S de l’A

Le Pic de Lary 2397m

Voici un sommet injustement peu connu.

Pourtant, sa situation au sud du cirque de Gavarnie fait de lui un belvédère remarquable (en l’absence de brouillard, mais, nous verrons plus loin).

Jean-Pierre compte nous faire réparer cette lacune et nous donne rendez-vous à Lannemezan à 7h30. Nous sommes 17 au rendez-vous, mais les nuages se sont aussi invités !! Un tout petit crachin nous accompagne sur une partie de la route. Arrivés à Gavarnie, nous prenons la route qui conduit au col des tentes ; nous abandonnons nos voitures au niveau d’un virage situé à 1743m. Nous sommes, à cette altitude, rentrés dans les nuages et c’est bien sous leur protection, les esprits chagrins diront dans le brouillard, que nous allons effectuer l’ascension.

Nous démarrons à 9h30, les crèmes solaires ne sont pas de mise. Nous faisons un petit crochet vers le nord-ouest pour aller visiter la cabane de Tousaus, jolie petite cabane faite en pierre sèche. Nous revenons ensuite vers l’est pour gagner un vallon orienté sud-ouest. Nous ne le quitterons plus jusqu’au col de Lary (2235m). Ce vallon herbeux facile mais pentu nous élève d’environ 300m et nous conduit à un petit lac sans nom apparemment, très prisé par les grenouilles. Après le lac, le col n’est plus très loin.

Arrivés au col, le schisme habituel se produit. Certes, il ne reste que 150m à gravir, mais ce ne sont pas les plus faciles. 6 randonneurs restent au col. Les autres, prennent courageusement le chemin du sommet. Cet itinéraire se divise en trois parties : au départ, le sentier raide évolue sur pelouse, ensuite il va serpenter de plus en plus au milieu des rochers et cailloux puis à la fin ce ne sont plus que des rochers, il faut un peu s’aider de ses mains et faire quelques pas d’escalade (faciles). Le panorama proposé au sommet est grandiose, tout le cirque de Gavarnie, le Vignemale les grands sommets du cap de Long. Oui, mais c’est compter sans les nuages qui en cachent la moitié !! Un petit quart d’heure pour voir ce qui est visible et la descente est entamée pour aller manger avec les camarades restés au col. Il vaut mieux descendre précautionneusement, il y a les 2 petits pas d’escalade, un peu de slalom entre des rochers et surtout une pente assez raide à négocier.

Les retrouvailles et le repas arrivent enfin. Il est environ 12h30.

La météo n’étant pas à la sieste, vers 13h30, le chef donne le signal du retour. Après un petit bonjour amical aux grenouilles qui habitent le petit lac, et enfin après avoir pu apprécier le panorama, car les nuages s’estompent, nous descendons dans le vallon emprunté ce matin. Certains descendent par la crête qui nous borde à droite, mais ils doivent nous rejoindre dans le vallon pour éviter des barres rocheuses terminant la crête.

Vers 16h30, nous retrouvons les voitures sous un franc soleil.

C’est à Luz-Saint-Sauveur qu’un sympathique bar nous accueillera pour déguster notre « quatre-heures ».

Et puis il y a 1h30 de route à faire pour rentrer.

Merci pour cette magnifique journée Jean-Pierre. Tu nous y reconduiras, sous un ciel bien dégagé.

S de l’A

Le Serpolet 2113 m

A l’attention de ceux qui pour des raisons diverses et variées ont décliné l’invitation faite par Martiane d’aller conquérir le pic des Quatre Termes, il fut proposé de faire une petite randonnée au Serpolet, sympathique sommet situé à l’est de la Mongie. Nous sommes 14 à lui faire une petite visite.

Plusieurs itinéraires sont possibles pour y accéder. Soit en partant de la Mongie, ça passe, mais c’est un peu raide ; soit, en partant du virage du Garret et en passant par la cabane de Barassé. L’itinéraire le plus évident consiste à emprunter une piste qui part côté gauche de la route du Tourmalet peu après le passage sous le 1^er paravalanche. C’est l’itinéraire le plus court et aisé, mais actuellement, cette piste est fortement déconseillée voire interdite « provisoirement » pour des raisons écologiques. Souhaitons que ce provisoire ne devienne pas définitif, homo-sapiens a lui aussi le droit de randonner en montagne !!

Quoiqu’il en soit, ce petit sommet est agréable. Un très beau balcon pour admirer le Pic du Midi, on distingue aussi très bien les Quatre Termes !!

Nous y passons un bon moment, redescendons et, grâce aux merveilles de la technique moderne, nous fixons un rendez-vous à nos amis descendant de ce (pas si difficile que ça !!!) sommet. Eux aussi sont au nombre de 14.

Après les émouvantes retrouvailles, comme il se doit, nous avons décidé d’aller nous rafraîchir au café du golfe de la Bigorre à côté Bagnères, qui fit un excellent accueil à cette nombreuse, et un peu bruyante troupe.

Voici l’épilogue d’une bien belle journée, rando facile et rando difficile ; il y en a eu pour tous les goûts ou plutôt pour toutes les aptitudes physiques et techniques.

S de l’A

Pic des Quatre Termes 08 Octobre 2023

Suite à une modification du calendrier des sorties et profitant d'un beau temps persistant Martiane s'est proposée pour nous conduire au Pic des Quatre Termes à 2724 m, que nous n'avions pas pu atteindre il y a six ans.

Malgré la mauvaise réputation de ce sommet considéré comme difficile d'accès, nous sommes quatorze à espérer faire son ascension. Après la station de La Mongie, au premier virage en épingle, en montant vers le Tourmalet, une piste descend à gauche vers un replat qui sert de stationnement. Nous démarrons de là notre randonnée vers 8h40 à 1930 m.

Nous prenons la piste, qui rapidement s'élève vers le Sud en se confondant avec une piste de ski tracée le long de la Combe de Pourteilh. Nous poursuivons jusqu'au départ du télésiège des Quatre Termes que nous suivons presque jusqu'à son terminus.

Vers 10h, après 2,7 km et 570 m d’ascension soutenue mais facile, les choses sérieuses commencent. Nous quittons la piste à 2492m, plein Est par un vague sentier se faufilant entre les blocs de granit chamboulés par les travaux de terrassement de la piste. Suivant plus ou moins d'étroites bandes herbeuses entre les blocs nous escaladons avec précautions le versant sud-ouest du col séparant les Quatre Termes du Contadé d'où nous surveille attentivement un isard.

Vers 11h15 à 2688m, nous atteignons enfin le col curieusement marqué par un « dolmen » naturel formé par d'énormes blocs que Martiane dit se nommer « le gendarme ». La moyenne de la pente gravie est de 27° soit 51% ce qui explique que les jambes piquent un peu.

Au col on retrouve enfin le soleil et on peut se reposer un moment sur une plate-forme située en contrebas et admirer un panorama grandiose sur la vallée du Garret avec les lacs de Gréziolles et d'Arrédoun, le refuge tout juste rénové de Campana du Cloutou, et sur la Réserve naturelle du Néouvielle où on aperçoit tout près, le lac de Port Bielh ou de Bastan avec ses laquets, ou le lac de l’Oule complètement asséché pour travaux.

On entame ensuite l'ascension finale du Pic des Quatre Termes par sa face sud pour les uns, sud-est pour les autres; il n'est qu'à 32m au-dessus de nous, mais de par sa forme très pointue et sa structure en tas de gros blocs de granit il impose un certain respect. Nous l'atteignons vers 11h40. Là-haut le panorama à 360° est époustouflant car on aperçoit les sommets lointains du Pays basque, plus près le Balaïtous, le Vignemale, les pics de la vallée d'Aure, d'Espagne, du Luchonnais et même de l'Ariège.

Une pensée en guise de « coucou » à nos amis du deuxième groupe qui doivent toucher le sommet du Serpolet et nous entamons la désescalade de bloc en bloc avec mille précautions et rejoignons les trois ami(e)s qui se sont dispensé(e)s de l'assaut final.

Pour Martiane, ce n'est pas suffisant et nous gravissons une vingtaine de mètres supplémentaires jusqu'au sommet du Pic du Contadé à 2714 m. Le coup d’œil justifie le supplément d'effort, car au bord de la muraille formant la limite Nord de la Réserve du Néouvielle, on peut admirer nombre de lacs supplémentaires notamment ceux de la vallée d'Aygues-Cluses avec son refuge lui aussi rénové.

Le repas est pris au sommet puis vers 13h20 débute la descente par l'itinéraire de la montée. Du col à la piste, la vigilance est de mise et après une heure d'attention nous prenons enfin pied sur la piste plus confortable.

Descente sans problème le long de la Combe de Pourteilh et nous rejoignons les voitures vers 15h40 et partons rejoindre nos amis du groupe « Serpolet » sur le stationnement du paravalanche en contrebas de La Mongie.

Un grand merci Martiane pour ce beau sommet qui nous a fait parcourir 9 km pour 843m de dénivelé positif. Ce Pic des Quatre Termes n'est pas un très haut sommet, par son altitude, mais il est tout de même un grand sommet.

JP

Circuit Salinas-Tella

Maryse, nous propose de revenir dans l’aragonais. Il y a plein de découvertes à faire encore, assure-t-elle. Nous sommes 17 à approuver ce projet.

Nous partons de Salinas à 9h20 et prenons le Gr 19 qui part plein ouest. Nous sommes sous un agréable sous-bois avec une montée soutenue mais bien régulière. Nous passons un 1^er canal (il y a tout un système d’irrigation qui alimente le rio Cinca), continuons toujours vers l’ouest, et le sentier ayant obliqué au sud, arrivons au dolmen près de Tella. Encore un petit effort et nous sommes à Tella, un joli petit village que nous avons déjà traversé. Une petite montée finale et nous arrivons à l’Ermitage qui domine Tella, il nous a déjà servis de lieu de salle à manger.

Il est midi, cela tombe bien, à l’ombre du bâtiment, nous pouvons déguster notre repas montagnard pris sur un site qui nous offre un panorama que nous apprécions toujours autant.

Nous nous attardons un peu et, vers 13h45, notre cheftaine nous indique le signal du départ. Nous retournons à Tella puis allons faire une boucle par le sentier du « canal del Cinca ». Comme son nom l’indique, il longe ou plutôt recouvre le canal d’irrigation que nous ne verrons pratiquement jamais. Ce sentier au départ bien ombragé et agréable part vers l’est. Ensuite, en s’infléchissant vers le nord puis le nord-ouest, il va évoluer en corniche à flanc de falaise. Il est facile mais impressionnant, il est déconseillé de glisser ou de trébucher. A un endroit donné, on le voit, serpenter devant nous, mais ensuite, on le perd des yeux. On approche et l’on trouve un petit tunnel, quel beau travail a été accompli !! Une fois passé les tunnels et les falaises, on retrouve le Gr 19 que nous avions emprunté à l’aller. Encore une petite heure et nous débouchons enfin sur Salinas. Nous avons fait 17km, dénivelés 700m et marché 6 bonnes heures.

Certains sont certes un peu fatigués, mais la terrasse du café devant laquelle nous avions garé nos voitures ce matin, nous tend ses sièges et des boissons fraîches attendent notre commande.

Nous y passons un bon et reposant moment.

Un peu avant 18h l’heure de la rentrée a sonné.

Au revoir l’Aragon, nous l’aimons, nous y reviendrons.

Un grand merci à toi, Maryse pour cette randonnée, belle découverte pour certains.

Merci pour ton encadrement attentif.

S de l’A