Hameau de Barry

Météo mauvaise !!! Vous n’allez pas me faire le coup de « Orage, oh désespoir, oh météo ennemie », nous dit Monique : dimanche, nous allons sortir et braver vaillamment ces funestes prévisions.

Elle prend tout de même la précaution de nous donner rendez-vous à St- Bertrand-de-Comminges pour peut-être, mettre notre randonnée sous la protection de notre grand Saint régional, et ne projette pas une sortie en altitude, afin que nous ne nous trouvions pas dans le brouillard. Le plafond nuageux est bien bas.

Ainsi, bien prémunis vis-à-vis de ce ciel menaçant, nous sommes 6 pour la suivre dans une jolie balade commingeoise.

Nous partons vers Barbazan et, après l’avoir traversé, nous prenons la D26 puis stoppons à la côte 494, point de départ de la randonnée. Nous prenons, plein nord un sentier qui contourne le pic de Montagut, pour trouver une piste nord-est, qui mène au col de Lauach.

Peu avant ce col, nous virons plein sud et redescendons en sous- bois, les 100 m que nous avions montés sur un sentier qui ne paraît pas être très fréquenté. Nous trouvons à la sortie du bois une piste qui, plein est, nous conduit à un joli petit Oratoire : Notre dame de la Pitié. Une petite pause est la bienvenue, il est presque midi cela fait 2h30 que nous marchons.

Nous allons effectuer un grand zig-zig, allons vers le petit hameau de Peyrin, suivons une piste plein est et bifurquons ensuite pour atteindre enfin de hameau Barry. Nous le traversons et grimpons sur une petite éminence coiffée d’une tour qui au début du 19^ème siècle servait de support à une station de télégraphe Chappe (célèbre pas ses grands bras articulés). Nous y trouvons aussi une chapelle : ND du Château et de confortables tables de pique-nique que nous investissons. Il est 13h, nous avons mérité notre repas.

La météo nous accordant toujours un sursis, il faut dire qu’avec St Bertrand et les différents oratoires nous avons joué à fond le pari de Pascal, nous nous attardons 1h autour de cette table.

Le retour se fait rapidement et sans problème. Nous redescendons sur Peyrin puis prenons une piste plein ouest qui nous ramènera à nos voitures que nous rallions vers 15h30.

Ce n’est pas la sortie la plus épuisante du programme, nous avons fait cependant 15 km et surtout passé une excellente journée.

Un Te Deum à une terrasse de St Bertrand pour clôturer cette sortie et, peu après, une petite bruine arriva !

Tu nous as offert un bien beau dimanche, merci Monique.

S de l’A

Lac Arrédoun 18 Août 2024

Cela faisait longtemps que notre club n'avait pas randonné dans la belle vallée du Garet, ce torrent qui alimente tant de magnifiques lacs du Nord de la réserve Naturelle du Néouvielle .

Pour ce dimanche de mi-Août, c'est le Lac Arrédoun situé à 2326 m qui sera le but de notre randonnée.

Départ du petit stationnement de bord de route dans le virage du Garet à 1423 m. Il est 8h15 et les 25 randonneurs s'engagent sur l'étroit sentier qui descend d'une dizaine de mètres jusqu'à la passerelle enjambant le torrent tumultueux. Nous sommes dans un brouillard bruineux mais confiants dans une météo qui nous annonce une belle journée.

Peu après la passerelle la pente s'élève bien raide et après 150 m nous débouchons sur le Pla du Garet, vaste prairie que le GR 10 longe jusqu'au Mail de Cristal qu'il contourne par l'ouest. Ensuite, il laisse à droite la cabane de Barrassé, traverse une autre passerelle et file vers le fond de la vallée. C'est ensuite la longue montée vers le Réservoir des Laquets dont on atteint le barrage vers 10h15 à 2040 m.

Le brouillard s'est maintenant dissipé et le soleil nous accompagne dès le contournement du lac par la droite. Tout au bout, la montée reprend Sud Est vers le Lac de Gréziolles que l'on surplombe sur plusieurs centaines de mètres. De là, on aperçoit le refuge de Campana perché sur la hauteur qui nous fait face. Un petit col passé, le sentier redescend jusqu'à la pointe Est du lac, passe près de la Laquette de Gréziolles puis s'élève plein Sud jusqu'au refuge près du Lac du Campana à 2225 m.

Nous découvrons le nouveau refuge de Campana de Cloutou, en structures métalliques et bois, beaucoup plus grand que l'ancien démoli en 2022. Le site est toujours magnifique, avec ce beau lac inscrit dans un cirque glaciaire bordé par le sommet Campana de Cloutou , le Pic de Cloutou, et le Tuhou de Cloutou, et au loin par les pics des Quatre Termes, le Teste Guilhem, et Pène Nère.

Il est 11h40 et après une bonne pause de regroupement nous reprenons l'ascension, peu avant midi, vers notre objectif du jour le Lac Arrédoun. Il nous reste, 135 m à gravir avant de l'atteindre, ce qui est fait en moins d'une demi-heure. Ce beau lac n'est pas visible depuis le GR10 et il faut bien étudier la carte pour ne pas le rater et tourner à gauche plein Est à la côte 2335 m. On passe une petite butte et on le découvre, d'un beau bleu tirant sur le vert, enchâssé dans les contreforts abrupts du Pic Prada qui le domine. Si l'on prend la peine de s'éloigner un peu vers l'Ouest, on a une belle vue dominante sur les lacs du Campana avec son refuge, et celui de Gréziolles, dominés par les Pics de Pène Blanque et du Barrassé, et au loin par le Pic du Midi.

Le repas est pris sur une butte dominant le lac qui nous offre une vue sur toute sa surface de trois hectares.

Vers 13h30, nous entamons la longue descente par le chemin de l'aller qui nous fait ajouter plus de 150 m de D+ descendus à l'aller et nous rejoignons les voitures vers 17h.

C'est à Sainte-Marie de Campan que nous prenons le pot de l'amitié pour nous remettre de cette belle rando ensoleillée qui nous a fait parcourir, selon les GPS, entre 15 et 16 km pour 1200 m de dénivelé cumulé.

JPL

Port de la Glère et Pic de Sacroux 11/08/2024

Martiane aime les beaux et grands sommets et en ce dimanche d'août elle nous convie à découvrir, pour beaucoup, le Pic de Sacroux 2676 m sur la frontière espagnole, tout près du Sauvegarde visité il y a deux semaines. Le départ est le même depuis l'Hospice de France à 1379 m.

Nous partons tôt, car la route est longue et le temps est annoncé caniculaire, deux ingrédients qui ont rebuté beaucoup de monde, car nous ne sommes que dix à emprunter le chemin du Port de Vénasque à 7h 10.

Au pont, nous tournons à droite vers le Chemin de l'Impératrice, un panneau indique 1h40 pour le cirque de la Glère. Joli chemin à faible dénivelé à travers la forêt dont nous apprécierons l'ombre au retour.

Vers 8h 30 nous entrons dans le cirque de la Glère à 1591 m. Pas de lion ni d'éléphant dans ce cirque-là, mais des vaches et des brebis traditionnelles dans ces belles estives.

Petite pose puis nous entamons l’ascension proprement dite jusqu'à un embranchement à 1800 m. A droite le sentier 33 qui va vers le col de Sacroux, à gauche le 31 vers le Port de la Glère. Martiane opte pour la gauche et nous continuons la longue ascension vers le Port atteint vers 11h45. Le panorama est splendide avec à l'Est le Pic de Sauvegarde flanqué de son voisin le Pic de la Mine, en face le massif de la Maladetta avec le Pic d'Aneto dont on ne peut que déplorer la réduction du glacier en peau de chagrin. Au pied du col, le petit Ibon de Gorgutes rehausse ce tableau grandiose de sa belle couleur.

Après la pause repas, un petit groupe se lance dans l'ascension du sommet pendant qu'un autre va se rafraîchir au bord du lac. La progression est difficile pour les courageux, car la roche est vive jusqu'au sommet et surchauffée par un soleil caniculaire. Vers 13h 45 il est sagement décidé de renoncer aux derniers mètres jusqu'au sommet, car le ciel commence à se charger pour un orage annoncé pour 14h.

La descente se fait par le même chemin, en accéléré, à cause des premiers coups de tonnerre résonnant dans le cirque de la Glère.

Une petite visite à la jolie cabane de Jouéou sise dans une clairière au bord de la forêt de sapins, et le chemin de l'Impératrice est parcouru sur ses presque 6 km jusqu'à l'hospice de France atteint peu après 16h 30.

Le pot est pris au bistrot de l'Hospice alors qu'un gros orage de grêle s'abat sur le secteur ; heureusement, nous sommes à l'abri.

Merci Martiane pour cette superbe randonnée alpine qui aura coûté une vingtaine de km pour un peu plus de 1400 m de dénivelé cumulé.

JPL

Lac Vert et Lac Bleu par le Col d'Aoube 05/08/2024

On connaît bien le Lac Bleu du Chiroulet visité plusieurs fois par l'accès habituel depuis Lesponne.

Ce premier Dimanche d'Août il nous est proposé une approche moins courue par le Col d'Aoube depuis le Tourmalet..

Départ à 9 heures du virage de la Cabane de Toue à 1944 m un peu en dessous du Tourmalet . Le ciel est bien dégagé mais l'air est encore un peu vif. Nous sommes 18 à nous engager sur le sentier qui démarre plein Nord. Peu à peu il oblique vers l'Ouest puis de nouveau vers le Nord pour contourner le pied de la Bonida . Après avoir franchi quelques passages escarpés nous parvenons au replat de la Bonida avec son « Lac d'Aouda » que personne n'a jamais vu avec de l'eau. Nous sommes à 2221 m et avons en visuel le Col d'Aoube .Nous laissons à droite le sentier qui mène au Col de la Bonida et suivons les lacets bien progressifs à travers un vaste pierrier pour atteindre vers 11h le col, point culminant de la rando à 2369 m.

Un peu de repos, quelques photos en attendant les retardataires puis nous reprenons vers les lacs que nous apercevons depuis le Col. La descente n'est pas trop raide et peu avant midi nous longeons une verte prairie où subsistent d'anciens courtaous de pierre flanqués de leurs antiques cabanes de berger. Un peu plus bas on aperçoit deux cabanes bien plus modernes tout près du Lac Vert que nous dominons vers 12h15.

Dans un ordre quelque peu dispersé le lieu du pique-nique est choisi sur une hauteur d'où on peut admirer les deux lacs. Le Vert est effectivement vert à cause de sa faible profondeur et le Bleu est d'un magnifique bleu très intense dû à une profondeur de plus de cent mètres.

Certains descendent au plus près du lac Bleu, à 2050 m, d'autres s'économisent en vue du retour.

Habituellement on entame la descente après le repas mais la caractéristique de cette rando c'est de devoir remonter jusqu'au col ce qui n'est pas très agréable le ventre plein. Le dénivelé de la remontée est à peine moindre que celui de l'aller mais finalement tous arrivent au col. En attendant les retardataires un sous groupe de 10 est créé pour faire un détour par le Col de la Bonida avec 100m de dénivelé supplémentaire à partir du lac d'Aouda.

Le reste de la descente par le chemin de la montée se passe sans encombre pour le groupe de 8 et tout le monde se retrouve vers 16h au stationnement.

Une sortie bien appréciée de tous qui a fait parcourir 14,8 km pour 830 m de dénivelé aux uns, 16,4 km pour 950m de D+ aux autres.

JPL

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