Le pic de Nets 2426 m
Publié le 16 Juillet 2024
Le pic de Nets 2426 m
En ce 14 juillet, Jean-Louis désirait proposer une randonnée de caractère. Il choisit le pic de Nets. Celui-ci pourrait paraître un peu modeste de par son altitude, mais il demande de bonnes et sûres jambes pour le conquérir.
« La bande à Jean-Louis » qui s’est levée tôt (RDV 6h30, à Lannemezan), démarre du parking de la fin de la route du Cambasque, 1340 m à 8h. Il y a 1100 m à monter. Le début est très facile. Une piste large permet d’atteindre le lac et le refuge d’Ilhéou, situés 600 m au-dessus. Pour faire plus montagnard, un petit sentier parallèle dénommé officiellement Gr10, double cette piste. La piste emporte l’adhésion de la grande majorité des randonneurs. A l’approche du refuge, au niveau de la belle cascade d’Ilhéou, le sentier permet tout de même de couper un lacet.
Quoiqu’il en soit, la petite troupe est au refuge à 10h. Ce refuge, dominant le lac, est très agréable. Après la perte d’une unité, les 13 « rescapés » vont commencer à arpenter la montagne sérieuse.
Il s’agit de rallier le col de la Haugade, (330 m au-dessus), le sentier longe d’abord le lac d’Ilhéou par sa rive droite puis se met à grimper. Il chemine d’abord dans l’herbe, puis traverse des pierriers à plusieurs moments. La vitesse de progression en est bien altérée. Par contre cette portion de terrain ne présente aucun danger. Le sentier, passé ces petits obstacles, aboutit au col. Un très beau panorama s’en dégage, on se trouve sur la crête orientée nord-est qui domine la vallée du Marcadau côté est. Le pic de Nets est au bout de cette crête.
Tout le monde veut rallier le sommet, il ne reste que 120 m à monter. Certes, mais attention : le sentier va cheminer légèrement sous la crête côté est, il est bien prononcé, mais par endroits il faut être vigilant, il ne faudrait pas que les pieds se dérobent. La glissade est interdite !!
Le sommet est enfin atteint, il est midi. Bravo à tous !! Quatre heures d’ascension.
C’est l’heure du repas, bien mérité et agrémenté par un panorama fabuleux. Pour ne citer qu’eux (un choix arbitraire), on peut parler du Grand Barbat (voisin) et puis l’ensemble : Pique Longue, couloir de Gaube et petit Vignemale. On peut aussi voir en baissant la tête, Cauterets bien bas, bien loin, et en baissant encore plus la tête, le lac et le refuge d’Ilhéou, vertigineusement bien bas. Avec une paire de bonnes jumelles, on pourrait apercevoir, se prélassant au soleil, 3 membres du club : « l’unité perdue » et 2 autres camarades, ayant dormi 1h de plus donc partis 1h plus tard et arrivés au refuge toujours 1h plus tard. Leur suprême effort final a été d’aller du refuge au bout du lac. Ils attendent patiemment le retour de leurs amis.
Ce magnifique sommet, de part son sol assez rocailleux n’apporte pas d’endroits confortables propices à la sieste. A 13h, le signal du départ est donné.
Il faut prendre les mêmes précautions qu’à la montée en traversant les quelques passages délicats jusqu’au col. Ensuite, il faut gérer les pierriers existant ça et là jusqu’au lac.
A partir de 14h15, tout le monde se retrouve au refuge, quelques consommations et un peu de repos sont les bienvenus.
La descente vers le Parking du Cambasque est une formalité et les voitures sont atteintes à 16H. A l’approche du terminus, il a été nécessaire de slalomer entre quelques troupeaux de chevaux et nous avons rencontré quelques vaches trapues, au poil long et noir. Renseignement pris, se sont des Highland (des immigrées d’Ecosse).
C’est à Argelès que nous dégustons notre habituel pot de fin de randonnée.
Un sommet très peu connu par la majorité d’entre-nous. De la montagne exigeante où tu as parfaitement conduit ton groupe. Beau 14 juillet.
Grand merci Jean-Louis.
S de l’A
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