De Camous à Ardengost
Publié le 2 Juillet 2024
Camous – Ardengost
En cette période d’élection législative, notre emploi du temps nous est contraint. Il faut donner la possibilité aux citoyens d’aller voter avant la randonnée avec un lieu de rendez-vous adapté.
La sortie initialement prévue vers Tournaboup est abandonnée. Daniel reprend le flambeau et nous propose d’aller faire un tour à Ardengost en partant de Camous.
Nous quittons à 9h30 nos voitures sur un parking situé au bord de l’ancienne voie ferrée reliant Lannemezan à Arreau, et empruntons le Gr 105 qui la longe jusqu’à Fréchet-Aure. Durant les 40 minutes de ce trajet, certains ne peuvent une fois de plus s’empêcher d’être nostalgiques en côtoyant ces rails et traverses abandonnés depuis environ 60 ans, envahis de végétation. Il est vrai qu’au début du 19ème siècle l’un de nos plus grands poètes, Alfred de Vigny, se lamentait avec des vers magnifiques (lui), sur la disparition progressive des voyages en diligence. Les nostalgiques d’aujourd’hui sont donc en très bonne compagnie.
Abandonnons Fréchet-Aure et entamons la montée ! Elle se fait sur un sentier confortable parfois un peu raide. Nous sommes en sous-bois, et même par forte chaleur ce sentier doit être agréable. Aujourd’hui, le soleil ne va pas nous incommoder, prions le ciel pour qu’il s’abstienne de nous arroser. A une petite bifurcation de la piste, nous rencontrons quelques personnes et un bien beau chien noir qui décide d’intégrer notre groupe et de porter notre nombre à 15.
Nous devons partager notre itinéraire avec des participants à une course de VTT, leur effort est méritoire, car le sentier est, par endroits, bien pentu, comme déjà dit.
Nous arrivons à Ardengost à midi. Nous y trouvons un stand d’accueil pour les cyclistes compétiteurs. Bien que démunis de bicyclettes nous y sommes fort aimablement accueillis et quelques friandises nous sont offertes. Merci pour cet accueil chaleureux.
Après consultation de sa troupe, le chef décide de quitter ce beau village pour terminer la montée vers le col. Nous le suivons montons encore 45mn parfois sous un léger brouillard et arrivons au sommet de notre randonnée, environ 1200 m.
Il est presque 13h, le repas est bien mérité. Nous ne nous attardons pas, le temps est trop incertain.
Nous repartons vers 13h30 et prenons le sentier qui descend sur Chagarde, il est pentu et humide gare aux glissades, mais tout se passe bien.
Ensuite une série de pistes plus ou moins larges plus ou moins caillouteuses, attention aux dalles plates et glissantes parce qu’humides ramène toute la troupe y compris notre camarade canin aux voitures. Il est 15h05.
Nous disons au revoir à ce gentil compagnon en souhaitant qu’il retrouve son chemin, il n’a aucun collier permettant de l’identifier.
Nous nous arrêtons à Sarrancolin pour prendre notre traditionnel pot. Nous sommes tout juste installés à la terrasse du café (abritée) qu’une bonne pluie se met à tomber. Qui parle de chance ??
Nous nous séparons à 16h30, la pluie a cessé.
Très belle balade, Daniel, tu as relevé un beau défit.
Grand merci.
S de l’A
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