Arcachon : 0m d’altitude 2-3-4-Octobre 2015
Publié le 10 Octobre 2015
Nous quittons nos hautes et belles cimes pyrénéennes pour aller séjourner dans un lieu très beau lui aussi, mais moins haut.
C’est un « plat pays » dont l’unique montagne n’est pas une cathédrale mais la dune du Pilat.
Après une matinée de voiture nous arrivons vers midi à la plage du petit Nice où nous restaurons.
L’après midi est réservée à cette dune du Pilat, remarquable curiosité, elle est longue de 2,5km, large de 500m et culmine à 103m. Seulement c’est du sable l’on y progresse moins aisément que sur de la terre ferme. Sa crête très mince, est très intéressante à cheminer.
Le lendemain (samedi) sera une journée très culturelle. Le matin, visite du parc ornithologique du Teich dans le delta de l’Eyre (petit fleuve côtier se jetant dans le bassin).
L’après midi sera consacrée à une visite du bassin en bateau, partant de la ville d’Arcachon nous faisons le tour du bassin, passons à proximité des parcs à huitres et écoutons silencieusement (si non gare !!) les explications intéressantes du batelier. Très belle excursion, il ne fait pas bien chaud et une bonne boisson chaude prise dans un café d’Arcachon au débarquement est la bienvenue. Cette petite incursion nous permet de commencer à apprécier l’architecture de la ville.
Le dimanche matin, sera consacré à une excursion jusqu’au Cap Ferret en passant par d’adorables petits villages de pécheurs dont la modestie contraste avec le luxe de la ville d’Arcachon que nous retrouvons l’après midi lorsque nous visitons la ville d’hiver et ses magnifiques demeures. L’essor d’Arcachon se fit au 19ème siècle grâce à un certain Napoléon III (plus heureux dans le sud-ouest qu’à Sedan) et aux frères Péreire qui y firent arriver le chemin de fer.
On y trouvait, grâce entre autres à son air iodé, un climat propice pour soigner la tuberculose.
Mais les meilleures choses ont une fin et il va falloir penser au retour ; certains partent dès le dimanche soir, d’autres ne repartiront que le lundi matin, mais tout le monde va garder le souvenir de tous ces beaux sites et être fortifié grâce à cet air iodé que nous avons respiré durant 3 jours.
Merci Richard
S de l’A.